Saturday, April 15, 2006

Point de Net Non-Retour


En surfant sur le net on entre vitement dans les noeuds de rencontres pseudoNiques : nous parlons des journaux citoyens, et non-loin des sites de rencontres tout ce qu'il y a de plus drague, vu qu'on aime les deux.
Là : y échange-t-on d'abord sur le mode plus enième des approches délicates et qui tiennent toutes par le tremblement : genre prudence. On dirait même que les intervenants, soient les internautes du tout-venant, auraient en quelque sorte quelques craintes qui tournent vite à la peur des vieilles coteries . Mais peur de quoi ? d'y perdre son quant-à-son-anonymat ou d'y perdre son sens le plus précieux des virtualités ? Quant au latin genre cunnilingus : celui qui l'aura perdu aura tout perdu Nowadaies que les femmes savent ce qu'elles veulent, O mes frères et drouguies.

Vite : on y sent le ton qui monte.
Dans la drague : c'est l'exagération qui s'enfle comme la grenouille qui voulut se faire ballonner par le maître-taureau, ou l'inverse c'est tout comme. A peine son pseudo décliné des vieux blasés, on s'y déclare un amour éternel, qui est immense comme une seconde du temps divin du viokcho Eros. Car, chacun le sait si leste qu'il laisse tomber ses copinettes comme le vieux Zeus du quantième ciel des Olympes chic'élyséennes.
On y dit beaucoup de mots si doux qu'ils restent virtuels comme en pertes de rencontres, qu'elles tombent aussitôt en vrilles du dur, sur le solide quoi ! Et à tel point de chute, qu'elles se font sur le mode de la fuite, et à l'heure exacte de la montre du rendez-vous germanopratin au Flore des vieux Cafés. Mais, en revanche, on s'y fait, à ce qu'on dit tantôt, de belles copinettes bien-fidèles, au bout de quelques mois de privautés en conversations de tea-table, et qui s'achèvent bien en feux d'artifices divaniques du 14 juillet toute l'année.

Dans la citoyenneté des gazettes des neuves agoras et forum'idables : c'est la zone du commentaire, en dessous des dessous de l'article au beurre, qui s'échauffe dès l'ouverture de la page qui commence, et dans le même temps que l'ouverture de la chasse est cornemusée des vieux cors. Et, l'on s'y bouscule au portail, en des montages et des démontages rapides et gloupides, en des jeux verbaux presque savants et qu'ils versent vite en batailles si disputeuses et si crimineuses, certes des troupes de l'enfer contre les anges de la souris elle-même, mais seulement dans les termes des terminaisons : des mots des vieilles parleries quoi quoi !.
Chacun pouvant y verser ses frustrations de sa pire quotidienneté, qui s'en trouvera sitôt transfigurée dans le roman de sa propre vie, et à la pire page qui saigne des blessures bien-ouvertes du rouge frangin krasif ; et par le passage du héros virtuel au-travers de l'enfer de l'épos de la nouvelle aventure internet, qui est aussi un paradis paraventure. Et, dans une sorte de transposition de nos conflits internes dans l'internet si épique, et dont nous deviendrions des héros de l'étoffe de cette toile. Un truc comme ça, ce crois-je.

Et, comme dans tous jeux de rencontres vifs et alertes : on y pousse certainement, et tous d'ensemble, pour atteindre le plus vite au point de non-retour de l'ultra-net, vers le chocBlog plus quantième, dont l'internet semble être le plus acertain canal aujourd'hui, et social pour le coup, vers la conjouissance de l'orgasme fusionnel ?

Demian West

2 comments:

Brigetoun said...

et à notre grande résignation on vous y trouve assez souvent

Anonymous said...

tu as un style bien à toi, sympa...
Je t'ai liaisonné aussi :)