Ce matin dans le journal "Libération", les "Juifs contre les frappes d’Israël" nous donnent à lire leur lettre qui fait rebond à l’appel de Pierre-Vidal Naquet, il y a vingt-quatre ans à l’ensuite des massacres de Sabra et Chatila.
Ces nouveaux opposants, aux agissements récents de Tsahal, ne sont pas moins que le fameux résistant Raymond Aubrac et le grand humanitaire Rony Brauman qui réclament un "cessez-le-feu immédiat au Liban". Tout d’abord, évoquent-ils l’appel de cent intellectuels juifs, menés par Pierre-Vidal Naquet, à se désolidariser des manœuvres opératives de Sharon qui conduisirent au funeste massacre de Sabra et Chatila. Vinrent, des manifestations à Paris et la création du "Comité des Juifs contre la Guerre au Liban". Les juifs contre la guerre mettent, aujourd’hui et dans une symétrie défavorable pour Tsahal, les tirs de part et d’autre : car ils dénoncent explicitement l’usage que fait Israël de tirs de roquettes artisanales, qui ne seraient qu’un prétexte stratégique pour frapper sans retenue. Aussi disent-ils que Israël use d’une stratégie dont les conséquences, certes, atteignent les civils immédiatement, mais bientôt plus encore dans leurs conditions de vies qui sont lourdement grevées.
Et, ce sont bien des juifs qui signent cette déclaration de feu et non-pas des fanatiques du Hezbollah ! Bien qu’ils déplorent les attaques du Hezbollah, ils ne sauraient accepter d’être piégés par les appels à l’union sacrée qui autoriseraient à tous les excès et crimes sur le terrain, et tout pour servir un plan pré-établi, qui aurait besoin d’un tel quel soutien inconditionnel, pour parvenir à ses fins inavouables assez. Aussi, refusent-ils de reconnaître que les juifs de France suivraient, comme un seul homme, cet appel au soutien inconditionnel... à l’inacceptable sinon à l’innommable. Ils y répondent donc par les mots vifs du dernier appel que Vidal-Naquet donnait juste avant sa mort : "Assez ! Trop, c’est trop !"
C’est pourquoi, les juifs contre la guerre au Liban demandent que l’on négocie immédiatement et vers l’échange de prisonniers, et surtout pour la restauration des conditions humaines sur-le-champ : Que l’on cesse-le-feu, et que l’Europe avec toutes ses instances démocratiques s’agite à étendre et espacer des conditions qui assureraient la mise en oeuvre de solutions pacifiques. Cet appel du jour s’achève sur un soutien ferme des juifs français envers leurs amis israéliens qui manifestent, tant qu’ils le peuvent, "contre la politique de leur propre Etat".
Demian West
Ces nouveaux opposants, aux agissements récents de Tsahal, ne sont pas moins que le fameux résistant Raymond Aubrac et le grand humanitaire Rony Brauman qui réclament un "cessez-le-feu immédiat au Liban". Tout d’abord, évoquent-ils l’appel de cent intellectuels juifs, menés par Pierre-Vidal Naquet, à se désolidariser des manœuvres opératives de Sharon qui conduisirent au funeste massacre de Sabra et Chatila. Vinrent, des manifestations à Paris et la création du "Comité des Juifs contre la Guerre au Liban". Les juifs contre la guerre mettent, aujourd’hui et dans une symétrie défavorable pour Tsahal, les tirs de part et d’autre : car ils dénoncent explicitement l’usage que fait Israël de tirs de roquettes artisanales, qui ne seraient qu’un prétexte stratégique pour frapper sans retenue. Aussi disent-ils que Israël use d’une stratégie dont les conséquences, certes, atteignent les civils immédiatement, mais bientôt plus encore dans leurs conditions de vies qui sont lourdement grevées.
Et, ce sont bien des juifs qui signent cette déclaration de feu et non-pas des fanatiques du Hezbollah ! Bien qu’ils déplorent les attaques du Hezbollah, ils ne sauraient accepter d’être piégés par les appels à l’union sacrée qui autoriseraient à tous les excès et crimes sur le terrain, et tout pour servir un plan pré-établi, qui aurait besoin d’un tel quel soutien inconditionnel, pour parvenir à ses fins inavouables assez. Aussi, refusent-ils de reconnaître que les juifs de France suivraient, comme un seul homme, cet appel au soutien inconditionnel... à l’inacceptable sinon à l’innommable. Ils y répondent donc par les mots vifs du dernier appel que Vidal-Naquet donnait juste avant sa mort : "Assez ! Trop, c’est trop !"
C’est pourquoi, les juifs contre la guerre au Liban demandent que l’on négocie immédiatement et vers l’échange de prisonniers, et surtout pour la restauration des conditions humaines sur-le-champ : Que l’on cesse-le-feu, et que l’Europe avec toutes ses instances démocratiques s’agite à étendre et espacer des conditions qui assureraient la mise en oeuvre de solutions pacifiques. Cet appel du jour s’achève sur un soutien ferme des juifs français envers leurs amis israéliens qui manifestent, tant qu’ils le peuvent, "contre la politique de leur propre Etat".
Demian West
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