C’est en vrai maître du jeu médiatique que le Président iranien Ahmadinejad vient d’inaugurer une usine d’eau lourde, pour le programme que nul n’ignore plus. En effet, autant que cette fabrique fut construite pour alimenter le réacteur nucléaire dont l’Iran devrait s’équiper vers 2009, autant les discours, qui circulent autour de ces usines, alimentent d’autres circuits et ballets diplomatiques les plus tétanisés.
D’une part, Ahmadinejad a rompu les civilités diplomatiques en affirmant qu’il voulait, tout simplement, raser Israël. Et d’autre part, lors de l’inauguration de cette usine, il a dit explicitement que l’Iran n’est une menace pour personne, ni même pour Israël. Ce qui est nouveau : on le reconnaîtrait aisément si l’on y ajoutait quelque espérance d’y croire un peu.
Toutes ces affirmations contradictoires pour annoncer le plus important : que nul ne saurait priver l’Iran de son droit, qui est de détenir une arme nucléaire, à l’égal des autres grandes puissances. Il y faudrait bien-comprendre que l’Iran voudrait se poster en grande puissance proche-orientale et définitive par ce biais-là le plus radical. Et, dans le même temps que l’Iran souffle le chaud et le froid alternativement vers des dehors hostiles, elle applique, aux fins de son indépendance et sur son territoire, son discours permanent de sa souveraineté bien-frappée sur la table pour qu’on le comprenne à force.
En revanche, l’"Agence Internationale de l’Energie Atomique" a réagi fermement à ces progrès de l’Iran dans la technologie nucléaire, et surtout en raison des dissimulations iraniennes. Car elles laissent mal augurer de plans qui pourraient échapper aux codes internationaux des civilités nucléaires, dont nulle nation ne saurait faire l’économie sans mettre en danger tout le bâtiment de la paix vacillante. Ainsi, avant le 31 août, l’Iran est sommée de limiter son programme d’enrichissement de l’uranium. Une riche idée qui mènerait à droit fil, vers des ultimatums échelonnés, entre l’Iran et les USA. Et, vers une résolution de l’ONU sitôt engagée par les USA pour interjeter quelques sanctions et pressions sur l’Iran, qui a vu tant d’autres électifs se briser sur son noyau dur, qu’on craint bien que Ahmadinejad en serait plus stimulé qu’appauvri de ses électrons d’uranium bientôt libérés.
Pire encore : la Chine et la Russie ont un droit de Veto dont elles raffolent de l’utiliser tout-contre les USA, qui n’ont pas fini d’y prendre quelques leçons souffletées pour les grands, et qu’ils les cherchent d’eux-mêmes...Tant et si bien que les Etats-Unis, et selon les propos de leur Ambassadeur auprès de l’ONU, envisageraient déjà la constitution d’une coalition, hors les murs de l’ONU, pour exercer des pressions d’un nouveau vieux genre sorti du congélateur de la guerre encore froide, et rien que pour l’Iran. Ce qui flattera, à coup-sûr, le Président Ahmadinejad qui s’électrise de tant de gestes réveillées par ses discours d’une eau lourde des pires douches glacées. Et qu’elles nous couleraient bientôt en perles de sueurs froides dans le dos.
Si nous n’avions tant conscience de la grande habileté de Ahmadinejad, qui paraîtrait comme l’indice d’un homme et d’une politique, probablement, plus forts et sûrs d’eux-mêmes qu’ils seraient pris de la dernière folie. Et donc, un Président qui se montre plus intéressé par les avantages de l’équilibre des forces maintenu par la dissuasion nucléaire. Plutôt qu’il agirait en homme qui se précipiterait sur le détonateur des hostilités suicidaires contre Israël... Qui n’est pas en reste de hâte, si l’on peut dire un peu du Liban.
N’est-ce pas autour des rives babyloniennes et persiques qu’on vit naître des sagesses qui ont su fonder nos cités et nos civilisations les plus fermes et fixement dans le temps ? Aussi, la patience de la muse Uranie nous dirait-elle que dans cette région si électriquement mystique, il reste une grande parenté entre la folie et la sagesse.
Demian West
D’une part, Ahmadinejad a rompu les civilités diplomatiques en affirmant qu’il voulait, tout simplement, raser Israël. Et d’autre part, lors de l’inauguration de cette usine, il a dit explicitement que l’Iran n’est une menace pour personne, ni même pour Israël. Ce qui est nouveau : on le reconnaîtrait aisément si l’on y ajoutait quelque espérance d’y croire un peu.
Toutes ces affirmations contradictoires pour annoncer le plus important : que nul ne saurait priver l’Iran de son droit, qui est de détenir une arme nucléaire, à l’égal des autres grandes puissances. Il y faudrait bien-comprendre que l’Iran voudrait se poster en grande puissance proche-orientale et définitive par ce biais-là le plus radical. Et, dans le même temps que l’Iran souffle le chaud et le froid alternativement vers des dehors hostiles, elle applique, aux fins de son indépendance et sur son territoire, son discours permanent de sa souveraineté bien-frappée sur la table pour qu’on le comprenne à force.
En revanche, l’"Agence Internationale de l’Energie Atomique" a réagi fermement à ces progrès de l’Iran dans la technologie nucléaire, et surtout en raison des dissimulations iraniennes. Car elles laissent mal augurer de plans qui pourraient échapper aux codes internationaux des civilités nucléaires, dont nulle nation ne saurait faire l’économie sans mettre en danger tout le bâtiment de la paix vacillante. Ainsi, avant le 31 août, l’Iran est sommée de limiter son programme d’enrichissement de l’uranium. Une riche idée qui mènerait à droit fil, vers des ultimatums échelonnés, entre l’Iran et les USA. Et, vers une résolution de l’ONU sitôt engagée par les USA pour interjeter quelques sanctions et pressions sur l’Iran, qui a vu tant d’autres électifs se briser sur son noyau dur, qu’on craint bien que Ahmadinejad en serait plus stimulé qu’appauvri de ses électrons d’uranium bientôt libérés.
Pire encore : la Chine et la Russie ont un droit de Veto dont elles raffolent de l’utiliser tout-contre les USA, qui n’ont pas fini d’y prendre quelques leçons souffletées pour les grands, et qu’ils les cherchent d’eux-mêmes...Tant et si bien que les Etats-Unis, et selon les propos de leur Ambassadeur auprès de l’ONU, envisageraient déjà la constitution d’une coalition, hors les murs de l’ONU, pour exercer des pressions d’un nouveau vieux genre sorti du congélateur de la guerre encore froide, et rien que pour l’Iran. Ce qui flattera, à coup-sûr, le Président Ahmadinejad qui s’électrise de tant de gestes réveillées par ses discours d’une eau lourde des pires douches glacées. Et qu’elles nous couleraient bientôt en perles de sueurs froides dans le dos.
Si nous n’avions tant conscience de la grande habileté de Ahmadinejad, qui paraîtrait comme l’indice d’un homme et d’une politique, probablement, plus forts et sûrs d’eux-mêmes qu’ils seraient pris de la dernière folie. Et donc, un Président qui se montre plus intéressé par les avantages de l’équilibre des forces maintenu par la dissuasion nucléaire. Plutôt qu’il agirait en homme qui se précipiterait sur le détonateur des hostilités suicidaires contre Israël... Qui n’est pas en reste de hâte, si l’on peut dire un peu du Liban.
N’est-ce pas autour des rives babyloniennes et persiques qu’on vit naître des sagesses qui ont su fonder nos cités et nos civilisations les plus fermes et fixement dans le temps ? Aussi, la patience de la muse Uranie nous dirait-elle que dans cette région si électriquement mystique, il reste une grande parenté entre la folie et la sagesse.
Demian West
1 comment:
Ouah, complétement nul cet article.
En quoi ce demi an west est il compétent pour écrire sur ces choses ?
Titulaire d'un DEA auto enseigné ?
Post a Comment