Le 10 janvier 2007 à New York, le magazine du business informatique InformationWeek a publié un article de Jon Boyle, qui commente le point de vue américain sur ce qu’il nomme la cyberbataille des élections présidentielles françaises. D’ores et déjà, le cyber-espace apparaît, à New York, comme le champ d’une lutte, pied-à-pied, entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, qui ont présenté leurs voeux aux Français dans ce contexte-là. Car la France est le pays européen le plus "blogueur", ce qui change désormais tout le paysage politique.
Aussi, Eric Schmitt de Google a-t-il mis, récemment, les politiciens qui maçonnent l’Amérique au pied de ce nouveau mur des blogs. Et il prit pour exemple l’ascension de Ségolène Royal par le biais de son blog "Désirs d’Avenir", et depuis ses bases sises hors du Parti socialiste. Jon Bloy dit "To blog is de rigueur".
Oui ! Tout devrait se jouer dans les semaines qui viennent. On pense Sarkozy un peu malhabile dans son expression par les blogs. Surtout, depuis son annonce à la candidature pour la présidence qui ne fit pas le buzz enthousiaste qu’il avait promis. Aussi, l’opinion américaine fait référence à la réputation houleuse de Sarkozy dans la blogosphère, qui l’a assez hué lors d’un débat capital en public, le mois dernier. Et dont le journal Libération fit aisément ses gorges chaudes. Pourtant, on subodore, aux Etats-Unis, que Sarkozy n’aurait pas encore vraiment investi le Web. Puisque sa campagne sur la blogosphère ne débutera que le 14 janvier, lors de son élection-plébiscite au cours des primaires de l’UMP. Et dans un pays qui compte environ 26 millions d’internautes, qui surferont la vague en avril au premier tour...
C’est raison de se souvenir de l’irruption d’un professeur marseillais inconnu qui fit pencher le scrutin vers le non à la Constitution européenne, en 2005. Et contre toutes les opinions des grands candidats. Toutefois, l’IFOP prétend que les cybercitoyens se pressent plus volontiers vers les sites officiels de la politique, quand la majorité des Français a suivi les voeux des candidats à la télévision. On s’attend à ce que le plus puissant mouvement vienne depuis la faculté des blogs des candidats, à ce qu’ils produisent des "chats", ou du bouche-à-oreille, et presque selon une référence "virale" qui pourrait basculer la campagne. Et parfois, sur le mode hostile ou "dirty tricks", comme la vidéo traîtresse qu’on jeta aux fauves de la blogosphère pour éreinter Ségolène Royal.
Finalement, une analyse plus suivie a démontré que les dispositifs hyper-critiques viennent plutôt soutenir les buzz positifs. Car les sites les plus hostiles exhortent leurs convaincus, et nul n’a pu observer quelque dégât d’importance à la suite de ces attaques. La victoire se donnerait donc à celle ou à celui, ou à ceux, qui sauraient se faire les plus présents au moment le plus opportun avec leurs idées, afin de faire régner leurs conceptions, simultanément dans le champ politique et sur la plus haute vague des blogs.
Demian West
Aussi, Eric Schmitt de Google a-t-il mis, récemment, les politiciens qui maçonnent l’Amérique au pied de ce nouveau mur des blogs. Et il prit pour exemple l’ascension de Ségolène Royal par le biais de son blog "Désirs d’Avenir", et depuis ses bases sises hors du Parti socialiste. Jon Bloy dit "To blog is de rigueur".
Oui ! Tout devrait se jouer dans les semaines qui viennent. On pense Sarkozy un peu malhabile dans son expression par les blogs. Surtout, depuis son annonce à la candidature pour la présidence qui ne fit pas le buzz enthousiaste qu’il avait promis. Aussi, l’opinion américaine fait référence à la réputation houleuse de Sarkozy dans la blogosphère, qui l’a assez hué lors d’un débat capital en public, le mois dernier. Et dont le journal Libération fit aisément ses gorges chaudes. Pourtant, on subodore, aux Etats-Unis, que Sarkozy n’aurait pas encore vraiment investi le Web. Puisque sa campagne sur la blogosphère ne débutera que le 14 janvier, lors de son élection-plébiscite au cours des primaires de l’UMP. Et dans un pays qui compte environ 26 millions d’internautes, qui surferont la vague en avril au premier tour...
C’est raison de se souvenir de l’irruption d’un professeur marseillais inconnu qui fit pencher le scrutin vers le non à la Constitution européenne, en 2005. Et contre toutes les opinions des grands candidats. Toutefois, l’IFOP prétend que les cybercitoyens se pressent plus volontiers vers les sites officiels de la politique, quand la majorité des Français a suivi les voeux des candidats à la télévision. On s’attend à ce que le plus puissant mouvement vienne depuis la faculté des blogs des candidats, à ce qu’ils produisent des "chats", ou du bouche-à-oreille, et presque selon une référence "virale" qui pourrait basculer la campagne. Et parfois, sur le mode hostile ou "dirty tricks", comme la vidéo traîtresse qu’on jeta aux fauves de la blogosphère pour éreinter Ségolène Royal.
Finalement, une analyse plus suivie a démontré que les dispositifs hyper-critiques viennent plutôt soutenir les buzz positifs. Car les sites les plus hostiles exhortent leurs convaincus, et nul n’a pu observer quelque dégât d’importance à la suite de ces attaques. La victoire se donnerait donc à celle ou à celui, ou à ceux, qui sauraient se faire les plus présents au moment le plus opportun avec leurs idées, afin de faire régner leurs conceptions, simultanément dans le champ politique et sur la plus haute vague des blogs.
Demian West
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