Dans la petite rue montante de la Rochefoucaud près Saint-Lazare à Paris, on entre au 14 dans le musée Gustave Moreau qui était sa maison. C'est comme si Deila et moi étions ses invités, pareils à ceux qui s'assirent à la table du petit salon écrasé par les lourdes grappes d'oeuvres aux cimaises.
Là, on y voit des gravures, une cathédrale de Strasbourg, des oeuvres amies du peintre et des objets d'art du quotidien que le commun de l'ordinaire ne saurait s'offrir : des vaisselles ornées de serpents vernissés verts et jaunes, des plâtres d'artistes classicisants, et des petites tableaux à la manière du jeune Corot italien. Ma muse Deila y laissa quelques soupirs d'émotions retenues et nostalgiques des beautés historicistes du XIXème siècle. Elle est russe et donc elle aime tout ce qui est byzantin.
Puis, on accède dans la chambre où le peintre est mort en 1898. Il y a son lit qui évoque, en plus humble, celui de Vinci à Amboise. Et toujours à l'entour cette profuse population des objets d'arts qui rappellent les appartements de Ruskin, bourrés d'objets du culte rendu aux arts and crafts, mais avant tout au culte rendu au désir d'art. C'est que nous sommes dans le sanctuaire du symbolisme, où l'occulte, l'art, l'éros et même le morbide électrisent et érotisent le réel.
Dans le boudoir à côté, on y entre comme dans le cénotaphe de la femme que Moreau aimait et selon les stances des objets rares et exotiques qui peuplent la petite pièce comme un bazar du Grand Caïro décrit par Thackeray. N'y voit-on pas, entre deux porcelaines de Chine dépareillées et uniques, des oiseaux colibris aux noms inconnus empaillés sous globe comme une vierge catholique couverte de fleurs fânées au rebours de toutes les croyances imaginaires.
Ensuite nous montons l'escalier vers les ateliers immenses, tout comme les tableaux invraisemblables et créés par un peintre affranchi du négoce de l'art. Il était riche et libre et il peignait donc comme il voulait : des scènes mythologisées de beautés byzantines ou éclectiques. Tout y est matériaux de l'art, en des ors qui se tissent subitement à des azurs qui virent au vert, aussi des rouges fulgurent en des pourpres romaines illicites. Et surtout, tout y est dessiné, et comme ornement de l'espace de la toile.
La tzarrible Deila et moi, nous nous sommes assis longuement sur le petit banc devant le vaste Ulysse qui règle ses comptes avec les prétendants du chant épique. Pourtant on n'y sentit aucune colère, juste la profusion des détails décoratifs : le symbolisme est un art de la décoration. Et il est clairement précurseur de l'abstraction. Il n'est que de voir la liberté de la touche picturale par Moreau, qui savait jeter des effets de pinceaux peu attentifs au rendu réaliste. Tout ce qui comptait était l'effet artistique... "la plastique" disait la muse Deila, qui se perdait longuement dans l'observation des lotus mystiques dessinés par cet orfèvre sur des plages de vert et jaune délicats.
Un escalier en colimaçon mène à l'atelier plus haut. Et cette échelle n'était pas sans évoquer les hiérarchies des anges ou des créatures surnaturelles sinon elfiques qui ont coutume de monter et de descendre ces escaliers célestins. Ce que nous avons fait aussitôt en des devis et des débats amoureux des arts et des visions que Moreau savait nous offrir, après un siècle d'oubli ou de négligence, à tout le moins. Car, à Paris, il n'est pas que les grandes expositions qu'il faut courir, mais aussi les maisons d'artistes, où l'ambiance reste collée et fragrante aux murs des vivantes époques du passé d'avant le plastique et le formica du web.
C'est clair ! pas d'erreur ! en sortant de cette overdose massive d'art, dans un café boulevardier devant la Trinité, Deila et votre humble narrateur, nous avons parlé durant des heures de ce monde que nous venions de visiter et qu'il reste en nous : l'extra-réel.
Sunday, August 24, 2008
La Maison de Victor Hugo à Paris
Ce fut un beau samedi comme on en vit qu'à Paris. Le 23 c'est un beau jour d'août pour visiter la maison de Victor Hugo au 6 de la place des Vosges. Et de visiter ce lieu prestigieux près la plus belle compagnie de mon amie Deila, qui est un mannequin et peintre russe aux allures de princesse du sang mais alors très bleu blond et qu'elle ravage la place d'un seul regard qu'elle laisse par aventure.
Tout d'abord au 6, on entre dans une sorte de bureau très busy et pour apprendre que la visite est gratuite, hormis la location de l'appareil qui nous cause des petites histoires de la jizné de Hugo. Mais c'est oublier que les bons amis enchéris vont souvent au musée pour causer entre eux et de leur cuisine au miel le plus doux. On préféra donc, y aller régule au carré en montant l'escalier qui était très ancien comme s'il annonçait la barbe buissonnante de Hugo perso soli-solo le génie gymself.
En haut au second étage, on entre dans la suite des pièces somptueuses des 200 mètres carré de la cantora de l'écrivain du Paris médiéviste du XIXè siècle. En d'autres termes, on glisse dans l'antre de l'ogre de la littérature mondiale qui écrasa tout Paris des lettres et qu'il n'en laissa rien pour les autres. En plus, il peignait et bigrement bien. Des encres noires et bistres inouïes qui nous disent des mondes shakespeariens et troublés des temps incertains et liquéfiant.
La collection est très bien présentée, car les décors y sont dix-neuvièmistes à souhait. Les tissus muraux sont extravagants et riches de courbes luxueuses des mille serpents qui nous redonnent les frissons des lectures hugoliennes. Tout Paris s'est assis dans ces murs. La cerise parlière des plus beaux esprits s'y est exprimée. On les sent encore dans le salon chinois, plein de grotesques asiatiques très inspirées par les opiacées qu'on sent rimbaldiennes ou plus versées chez Baudelaire. Hugo n'était donc pas si sérieux que l'encyclopédie qu'on voudrait qu'il fût.
Un autre salon très gothique et médiéviste s'étale en des bois lourds et gras, qui abritent sa bibliothèque et son bureau ouvert aux quatre points cardinaux comme un centre du monde. Ou plutôt, comme une porte vers l'autre monde : cettui de l'art et de l'imaginaire qui se sait transformer le monde réel.
A la fin du corridor, on entre dans une chambre mordorée et pourpre assez crépusculaire, pour ajouter au mystère. On sent bien que Hugo n'est plus là. Ou qu'il serait plutôt encore accroché aux vues qu'on peut dévorer des fenêtres ouvertes sur le ciel de la Place des Vosges. Elle ne change pas et tout est resté du ciel qui inspira Hugo quand il écrivit "les Misérables". Au coin d'une place d'où l'on ne voit jamais Paris, puisqu'elle est hors du temps, hors la ville, dans une vision historiciste rêvée par l'architecture du carré parfait et céleste.
On sort de cette visite enchantés à plein, et Deila me dit combien elle comprit mieux la personne de Hugo et sa littérature, après être passée dans son bain d'atmosphère meublée. Aussi sous les arcades de la place, il y a des galeries d'art qui surent prêter leurs murs pour des échanges d'impressions bien agréables et très parisiennes, qui s'achèvent tantôt sur une table de café, où d'autres propos doux comme le lait viennent aisément.
Tout d'abord au 6, on entre dans une sorte de bureau très busy et pour apprendre que la visite est gratuite, hormis la location de l'appareil qui nous cause des petites histoires de la jizné de Hugo. Mais c'est oublier que les bons amis enchéris vont souvent au musée pour causer entre eux et de leur cuisine au miel le plus doux. On préféra donc, y aller régule au carré en montant l'escalier qui était très ancien comme s'il annonçait la barbe buissonnante de Hugo perso soli-solo le génie gymself.
En haut au second étage, on entre dans la suite des pièces somptueuses des 200 mètres carré de la cantora de l'écrivain du Paris médiéviste du XIXè siècle. En d'autres termes, on glisse dans l'antre de l'ogre de la littérature mondiale qui écrasa tout Paris des lettres et qu'il n'en laissa rien pour les autres. En plus, il peignait et bigrement bien. Des encres noires et bistres inouïes qui nous disent des mondes shakespeariens et troublés des temps incertains et liquéfiant.
La collection est très bien présentée, car les décors y sont dix-neuvièmistes à souhait. Les tissus muraux sont extravagants et riches de courbes luxueuses des mille serpents qui nous redonnent les frissons des lectures hugoliennes. Tout Paris s'est assis dans ces murs. La cerise parlière des plus beaux esprits s'y est exprimée. On les sent encore dans le salon chinois, plein de grotesques asiatiques très inspirées par les opiacées qu'on sent rimbaldiennes ou plus versées chez Baudelaire. Hugo n'était donc pas si sérieux que l'encyclopédie qu'on voudrait qu'il fût.
Un autre salon très gothique et médiéviste s'étale en des bois lourds et gras, qui abritent sa bibliothèque et son bureau ouvert aux quatre points cardinaux comme un centre du monde. Ou plutôt, comme une porte vers l'autre monde : cettui de l'art et de l'imaginaire qui se sait transformer le monde réel.
A la fin du corridor, on entre dans une chambre mordorée et pourpre assez crépusculaire, pour ajouter au mystère. On sent bien que Hugo n'est plus là. Ou qu'il serait plutôt encore accroché aux vues qu'on peut dévorer des fenêtres ouvertes sur le ciel de la Place des Vosges. Elle ne change pas et tout est resté du ciel qui inspira Hugo quand il écrivit "les Misérables". Au coin d'une place d'où l'on ne voit jamais Paris, puisqu'elle est hors du temps, hors la ville, dans une vision historiciste rêvée par l'architecture du carré parfait et céleste.
On sort de cette visite enchantés à plein, et Deila me dit combien elle comprit mieux la personne de Hugo et sa littérature, après être passée dans son bain d'atmosphère meublée. Aussi sous les arcades de la place, il y a des galeries d'art qui surent prêter leurs murs pour des échanges d'impressions bien agréables et très parisiennes, qui s'achèvent tantôt sur une table de café, où d'autres propos doux comme le lait viennent aisément.
Sunday, August 10, 2008
John Edwards pris la main dans le string
On se souvient de John Edwards qui se ligua à Obama pour sortir la fumante Hillary de la campagne des présidentielles amrica. He bien il fait sa grasse repentance sur toutes les ondes des mass média en plein mois d'août.
C'est qu'il a trompé sa femme et son staff de campagne, en d'autres termes des terminaisons : il a trompé l'Amérique. Et avec une copine de 43 balais qui était appostée à prendre ses plus belles photos pour en jeter à la Presse des glossy covers.
Toutefois, il n'insistera pas pour qu'on se perde en des tests de paternité pour savoir un peu qui serait le père de la fille de son ex maîtresse. Il a bien vérifié le timing sur sa rolex et elle ne peut pas être une fille Edwards. C'est bien compté. Et tout le monde sait que l'amour n'est qu'une question de temps.
Après ses effusions en prime à la Jimmy Swaggart, il ne saurait plus être vice-président. Car, au pays des moralités télévisuelles, il ne faut pas être pris on line quand on s'adonne à l'art de la chambre à coucher tout ce qu'il y a de plus illicite mais trop éjouissant.
Il reste que la religion du pardon et espacée à tout le champ de la société voit d'un très bon oeil ces séances d'auto flagellation qui se repentent de leurs flagelles paumées in action. C'est bien de montrer qu'on regrette tout le plaisir qu'on a pu prendre pendant qu'on se gavait d'aphrodisiaques du pouvoir et de la politique.
Finalement c'est très moche pour Hillary, qui s'était quand même fait virer par le couple Obama-Edwards, qui lui reprochait et agressivement les pires transgressions de la morale. Quand elle ne pensait qu'au pouvoir, pour se revancher de Bill au placard.
C'est qu'il a trompé sa femme et son staff de campagne, en d'autres termes des terminaisons : il a trompé l'Amérique. Et avec une copine de 43 balais qui était appostée à prendre ses plus belles photos pour en jeter à la Presse des glossy covers.
Toutefois, il n'insistera pas pour qu'on se perde en des tests de paternité pour savoir un peu qui serait le père de la fille de son ex maîtresse. Il a bien vérifié le timing sur sa rolex et elle ne peut pas être une fille Edwards. C'est bien compté. Et tout le monde sait que l'amour n'est qu'une question de temps.
Après ses effusions en prime à la Jimmy Swaggart, il ne saurait plus être vice-président. Car, au pays des moralités télévisuelles, il ne faut pas être pris on line quand on s'adonne à l'art de la chambre à coucher tout ce qu'il y a de plus illicite mais trop éjouissant.
Il reste que la religion du pardon et espacée à tout le champ de la société voit d'un très bon oeil ces séances d'auto flagellation qui se repentent de leurs flagelles paumées in action. C'est bien de montrer qu'on regrette tout le plaisir qu'on a pu prendre pendant qu'on se gavait d'aphrodisiaques du pouvoir et de la politique.
Finalement c'est très moche pour Hillary, qui s'était quand même fait virer par le couple Obama-Edwards, qui lui reprochait et agressivement les pires transgressions de la morale. Quand elle ne pensait qu'au pouvoir, pour se revancher de Bill au placard.
Thursday, August 07, 2008
Psychologie de la femme aoûtienne
Le mois d'août est un mois qui libère les sécrétions psychologiques de la femme. C'est nouveau ! On les percevra sur le mode sentimental, mais avec cette nécessité que le sentiment passe par tous les canaux des sens les plus exposés à la canicule, et par tous les interstices vacants du string. C'est le mois au cours duquel la femme s'essaie à tous les excès pour bien asseoir que nous ne sommes plus en hiver dans la remise des cols roulés.
Quand elle a un beau corps, c'est-à-dire mince comme sur les glossy covers des régimes sur fond de décor de salle de bourrelleries médiévales et cagoulées de rouge, elle le montre à donf. Par devant, par derrière, des deux côtés et vu du dessus, aussi jusqu'en dessous. C'est le mois où l'on peut tout voir, car la galerie des femmes expose ses plus belles oeuvres à la montre publique. Là où ça sent la mer comme une théorie des signatures à la Paracelse.
Mais le canal le plus subtil de la femme aoûtienne est sa propension à sentimentaliser les moindres occasions et même en y jetant vitement des psychodrames les plus prétextuels, qu'on lit souvent dans les romans de gare des arlequinquins en maraude, et qui compostent leur ticket. Elle passe vite de la séduction aisée qui flirte la bonne occase pressée, à la dénégation la plus outrée de tous les feux qu'elle avait pourtant allumés, comme des sémaphores du grand train des transports trop téléphonés. La femme ne drague jamais, à tout le moins il ne faut pas le dire...
Qu'on la suppose pressée ou tout simplement réceptive et ça la vexe un peu. Car elle n'aime pas que tout soit trop aisé pour l'homme qui voudrait la mériter comme le prix de la girlie du triomphe. Ce serait manquer au rite antique qui voudrait que la femme jouit quand même un peu de la souffrance de l'homme, qui rame pour l'atteindre. Comme s'il nageait dans un fleuve de béton qui prend. Là c'est assez excitant pour elle... Puisqu'elle prendra le plus fort, qu'elle pensera aussitôt un baby pour le cajoler et surtout pour l'infantiliser.
Elle doit régner. C'est connu et surtout c'est vrai ! Mais, nous dirons aisément aux hommes qui liraient cette chronique légère et peut-être totalement fictive, qu'ils ne doivent jamais désespérer s'ils sont repoussés par une femme et à reprise. Puisque d'une part, rien n'est perdu tant qu'il y a contact et jeu. Et que d'autre part, une femme n'acceptera jamais un homme pour des jeux enfin sérieux, s'il n'a pas été repoussé une ou deux fois pour la forme, et pour bien montrer qui est la maîtresse dans le commissariat aux oeuvres érotiques.
A l'évidence, ceux qui s'en vexeraient n'ont rien saisi à ces mécaniques du bonheur. Ils abandonnent quand les vrais jeux olympioniques n'ont même pas été inaugurés. Et donc, ils laissent la meilleure part aux plus opiniâtres et savants messieurs, qui ont le cuir assez solide pour être piquedouillés par les mantes religieuses certainement raffolées des hommes en tête de course.
La femme aoûtienne agit comme si elle avait horreur horrifique et mirifique de l'homme qui avance trop sûr de lui. Et pourtant, c'est ce frimeur qu'elle choisira. Car c'est un effet des millénaires naturels qu'après avoir été dominatrice au début de ces échanges quand elle fait le tri, elle devient subitement admirative de celui qu'elle aura choisi. Il ne sert à rien de méditer à ça, puisque c'est comme ça !
Bon ! c'est après la victoire que les choses se gâtent...surtout pour ceux qui ont opté pour la femme fatale aoûtienne, ou pire encore, pour la tueuse aoûtienne qui ne laisse pas une seule miette du jockey sur le gazon.
Quand elle a un beau corps, c'est-à-dire mince comme sur les glossy covers des régimes sur fond de décor de salle de bourrelleries médiévales et cagoulées de rouge, elle le montre à donf. Par devant, par derrière, des deux côtés et vu du dessus, aussi jusqu'en dessous. C'est le mois où l'on peut tout voir, car la galerie des femmes expose ses plus belles oeuvres à la montre publique. Là où ça sent la mer comme une théorie des signatures à la Paracelse.
Mais le canal le plus subtil de la femme aoûtienne est sa propension à sentimentaliser les moindres occasions et même en y jetant vitement des psychodrames les plus prétextuels, qu'on lit souvent dans les romans de gare des arlequinquins en maraude, et qui compostent leur ticket. Elle passe vite de la séduction aisée qui flirte la bonne occase pressée, à la dénégation la plus outrée de tous les feux qu'elle avait pourtant allumés, comme des sémaphores du grand train des transports trop téléphonés. La femme ne drague jamais, à tout le moins il ne faut pas le dire...
Qu'on la suppose pressée ou tout simplement réceptive et ça la vexe un peu. Car elle n'aime pas que tout soit trop aisé pour l'homme qui voudrait la mériter comme le prix de la girlie du triomphe. Ce serait manquer au rite antique qui voudrait que la femme jouit quand même un peu de la souffrance de l'homme, qui rame pour l'atteindre. Comme s'il nageait dans un fleuve de béton qui prend. Là c'est assez excitant pour elle... Puisqu'elle prendra le plus fort, qu'elle pensera aussitôt un baby pour le cajoler et surtout pour l'infantiliser.
Elle doit régner. C'est connu et surtout c'est vrai ! Mais, nous dirons aisément aux hommes qui liraient cette chronique légère et peut-être totalement fictive, qu'ils ne doivent jamais désespérer s'ils sont repoussés par une femme et à reprise. Puisque d'une part, rien n'est perdu tant qu'il y a contact et jeu. Et que d'autre part, une femme n'acceptera jamais un homme pour des jeux enfin sérieux, s'il n'a pas été repoussé une ou deux fois pour la forme, et pour bien montrer qui est la maîtresse dans le commissariat aux oeuvres érotiques.
A l'évidence, ceux qui s'en vexeraient n'ont rien saisi à ces mécaniques du bonheur. Ils abandonnent quand les vrais jeux olympioniques n'ont même pas été inaugurés. Et donc, ils laissent la meilleure part aux plus opiniâtres et savants messieurs, qui ont le cuir assez solide pour être piquedouillés par les mantes religieuses certainement raffolées des hommes en tête de course.
La femme aoûtienne agit comme si elle avait horreur horrifique et mirifique de l'homme qui avance trop sûr de lui. Et pourtant, c'est ce frimeur qu'elle choisira. Car c'est un effet des millénaires naturels qu'après avoir été dominatrice au début de ces échanges quand elle fait le tri, elle devient subitement admirative de celui qu'elle aura choisi. Il ne sert à rien de méditer à ça, puisque c'est comme ça !
Bon ! c'est après la victoire que les choses se gâtent...surtout pour ceux qui ont opté pour la femme fatale aoûtienne, ou pire encore, pour la tueuse aoûtienne qui ne laisse pas une seule miette du jockey sur le gazon.
Wednesday, August 06, 2008
La femme mariée est en danger
La femme mariée est en danger. C'est qu'elle ose des intrigues qui lui reviennent tantôt en plein drap du couple, et donc du mari aussi. Souvent elle s'ennuie et c'est là que les ennuis commencent. Elle s'en va maraudant dans les rues provinciales qui se réfèrent aux boulevards parisiens, lesquels sont bourrés d'amants en cherche de Bovary.
C'est qu'il ne faut pas chercher loin. Puisqu'il suffit de malpenser à la chose pour qu'elle apparaisse aussitôt, sous la forme érotisée mais franchement adulte d'un éros qui sait faire parce qu'il est désoeuvré. Là, la femme mariée se la joue romantique : elle y croit. Elle se fait son cinoche glamour avec toutes les péniches et les bateaux mouches alignés en comédie musicale à l'américaine sur la Seine verte et bleue même rose.
Elle a enfin retrouvé son jouet. Le documentaire animalier nous la montre quand elle s'espace et qu'elle s'étend en des simulations de tromperies, qui virent franchement au cassage de gueule du mari. Mais tout par les après-midis entiers voués aux pâtisseries et parleries, aux devis amoureux et très critiques du mari qui a tout faux forcément.
D'ailleurs, on apprend vite ce qu'on savait déjà : qu'il la trompe. Aussi, c'est soudain le film d'espionnage crawlée dans le grand bassin olympique qui commence, et qu'il est long et ennuyeux. Que des lieux communs et des banalitudes que tous les romans du monde empilent depuis que la femme a marché sur l'homme, et avant que l'homme a marché sur la Lune.
La femme mariée et son amant se cachent derrière des verres d'alcools sournois, pour dire tout le mal du mari en surabondance. Et surtout pour vibrer comme les héros qu'ils sont dans the movie des suspens qu'on devine. Vu qu'à la fin de ces entregents, la femme mariée se doit de se venger dans l'hôtel où elle passe ses week-ends avec son mari et pour qu'on la reconnaisse au bras d'un autre homme mais moins riche. Pourtant, le mari ne souffre même pas, puisqu'on vous dit qu'il la trompe. Et même que ça l'arrange...
Pour sortir de ce scénario qu'elle a écrit toute seule et qui la mène droit à la faillite économique, la femme mariée se retire un moment genre trois mois, pour réfléchir. Elle ignore son amant, et elle espère secrètement qu'il souffre. C'est normal c'est narcissique cette histoire.
Elle ne cesse plus de dire publiquement des louanges hallucinées de son mari, et tout en suggérant, dans le même élan moral, qu'elle a été détournée du droit chemin par un amant trop beau et intelligent. C'est-à-dire qu'il était malicieusement charmeur et responsable de toutes les courbures de la Terre qui la font pencher du côté mauvais.
Et si elle est intelligente, elle restera la meilleure amie de son ex amant, Puisqu'il est encore un excellent amant occasionnel. En revanche si elle est stupide comme Eve au temps du serpent qui l'a faite minable devant toutes les troupes du paradis et du mariage connubial, elle offrira schizophréniquement à son mari, son amant comme la vraie bête à immoler afin de resouder le couple qui vivra longtemps et qu'il aura beaucoup d'enfants : la Beaufferie, le Quotidien, et la Suspicion et qu'ils vivront très vieux des siècles sinon des milliasses d'années...
En vérité, le groupe de couple reformé divorcera comme tous les autres après la prochaine tournée de concerts et d'engueulades conjugales.
C'est qu'il ne faut pas chercher loin. Puisqu'il suffit de malpenser à la chose pour qu'elle apparaisse aussitôt, sous la forme érotisée mais franchement adulte d'un éros qui sait faire parce qu'il est désoeuvré. Là, la femme mariée se la joue romantique : elle y croit. Elle se fait son cinoche glamour avec toutes les péniches et les bateaux mouches alignés en comédie musicale à l'américaine sur la Seine verte et bleue même rose.
Elle a enfin retrouvé son jouet. Le documentaire animalier nous la montre quand elle s'espace et qu'elle s'étend en des simulations de tromperies, qui virent franchement au cassage de gueule du mari. Mais tout par les après-midis entiers voués aux pâtisseries et parleries, aux devis amoureux et très critiques du mari qui a tout faux forcément.
D'ailleurs, on apprend vite ce qu'on savait déjà : qu'il la trompe. Aussi, c'est soudain le film d'espionnage crawlée dans le grand bassin olympique qui commence, et qu'il est long et ennuyeux. Que des lieux communs et des banalitudes que tous les romans du monde empilent depuis que la femme a marché sur l'homme, et avant que l'homme a marché sur la Lune.
La femme mariée et son amant se cachent derrière des verres d'alcools sournois, pour dire tout le mal du mari en surabondance. Et surtout pour vibrer comme les héros qu'ils sont dans the movie des suspens qu'on devine. Vu qu'à la fin de ces entregents, la femme mariée se doit de se venger dans l'hôtel où elle passe ses week-ends avec son mari et pour qu'on la reconnaisse au bras d'un autre homme mais moins riche. Pourtant, le mari ne souffre même pas, puisqu'on vous dit qu'il la trompe. Et même que ça l'arrange...
Pour sortir de ce scénario qu'elle a écrit toute seule et qui la mène droit à la faillite économique, la femme mariée se retire un moment genre trois mois, pour réfléchir. Elle ignore son amant, et elle espère secrètement qu'il souffre. C'est normal c'est narcissique cette histoire.
Elle ne cesse plus de dire publiquement des louanges hallucinées de son mari, et tout en suggérant, dans le même élan moral, qu'elle a été détournée du droit chemin par un amant trop beau et intelligent. C'est-à-dire qu'il était malicieusement charmeur et responsable de toutes les courbures de la Terre qui la font pencher du côté mauvais.
Et si elle est intelligente, elle restera la meilleure amie de son ex amant, Puisqu'il est encore un excellent amant occasionnel. En revanche si elle est stupide comme Eve au temps du serpent qui l'a faite minable devant toutes les troupes du paradis et du mariage connubial, elle offrira schizophréniquement à son mari, son amant comme la vraie bête à immoler afin de resouder le couple qui vivra longtemps et qu'il aura beaucoup d'enfants : la Beaufferie, le Quotidien, et la Suspicion et qu'ils vivront très vieux des siècles sinon des milliasses d'années...
En vérité, le groupe de couple reformé divorcera comme tous les autres après la prochaine tournée de concerts et d'engueulades conjugales.
La révolution virtuelle n'aura pas lieu
On n'a jamais vu autant de révolution et de révolutionnaires que sur le web. C'est là qu'ils se rassemblent tous et dans le même temps, qu'ils se ressemblent tous dans le grand moniteur de la fête oktobrée. Certains épluchent le calendrier en des peltries de billets assassins du pouvoir et meurtriers des deux ou trois familles qui se le partagent à coups de fourchettes plantettes dans le gâteau dans l'obscurité des vieilles familles.
Certes, ça évoque 1789 comme un replay des Twin Towers qui ne cessent de tomber puis de se redresser par la vertu des frères Lumière et leur cousinage Guy Lux de la Big Broza entreprise. Tous les jours, des résistants autoproclamette ne laissent pas de faire paraître leurs pamphlets sur les sms en maraude. Et très facilement dans les rédactions citoyennes, qui laissent passer les copiés/collés de la Presse habile soit professe.
Pourtant, il faut bien reconnaître que plus la révolution monte et gronde sur le net, et plus elle déserte les rues. Où elle devrait tout-de-même se mettre en oeuvre, si elle voulait vraiment aveindre à quelque succés de politique. Et c'est tout l'inverse qui se produit. Nous assistons, ce jourd'hui, à une révolution tout ce qu'il y a de plus virtuelle : sans prise de Bastille, sans émeute, sans culotte quand même, sans effet, en deux mots : sans révolution.
Tout se passe comme si la transposition nécessaire de la révolution ou de la contestation sur le net annulait sa vocation, et par là-même favorisait les seuls intérêts des gouvernants ou des privilégiés, selon le lexique révolutionnaire qui aiguise sa plume de lame. Aussi, plus les billets sont-ils outranciers et revanchés, et plus ils sont aussitôt aliénés de leur charge même, et dès leur parution. Il faut dire que le nombre et le mode systématique ennuient plutôt qu'ils perceraient le tégument du pouvoir, entre chair et cuir.
De nos jours, le pire ennemi ou adversaire de tous est l'ennui. Et le révolutionnaire est assez désuet surtout quand il passe à la telly. Et quand il se répète, il devient chiant comme une brouette qui couine de la roue du bagne. En d'autres termes, ceux qui pensent que le net serait un nouveau mode plus propice pour diffuser les neuves idées voltairiennes de notre siècle, ils se plantent gravement depuis au moins deux ans qu'il ne se passe rien et que la droite gouverne assez tranquillement. Il suffit de sortir dans la rue pour le constater...
C'est pareil aux temps babyloniques : cettui qui cause trop finit par se poster au carrefour avec sa pancarte qui dit rien et plus personne ne le voit à force de répétition des jours contestataires. On ne s'en souvient de cet homme-sandwiche que 30 ans passés, quand les vieux films des viokchos sont sortis des cartons, et qu'en le voyant sur le DVD black and white, on s'écrie :
"He tu t'souviens de c'gars-là qui était là tous les jours pour dénoncer le maire ou j'sépuki, qu'est-ce qu'il est devenu ?"
--"ben il est mort forcément ou à l'asile."
Certes, ça évoque 1789 comme un replay des Twin Towers qui ne cessent de tomber puis de se redresser par la vertu des frères Lumière et leur cousinage Guy Lux de la Big Broza entreprise. Tous les jours, des résistants autoproclamette ne laissent pas de faire paraître leurs pamphlets sur les sms en maraude. Et très facilement dans les rédactions citoyennes, qui laissent passer les copiés/collés de la Presse habile soit professe.
Pourtant, il faut bien reconnaître que plus la révolution monte et gronde sur le net, et plus elle déserte les rues. Où elle devrait tout-de-même se mettre en oeuvre, si elle voulait vraiment aveindre à quelque succés de politique. Et c'est tout l'inverse qui se produit. Nous assistons, ce jourd'hui, à une révolution tout ce qu'il y a de plus virtuelle : sans prise de Bastille, sans émeute, sans culotte quand même, sans effet, en deux mots : sans révolution.
Tout se passe comme si la transposition nécessaire de la révolution ou de la contestation sur le net annulait sa vocation, et par là-même favorisait les seuls intérêts des gouvernants ou des privilégiés, selon le lexique révolutionnaire qui aiguise sa plume de lame. Aussi, plus les billets sont-ils outranciers et revanchés, et plus ils sont aussitôt aliénés de leur charge même, et dès leur parution. Il faut dire que le nombre et le mode systématique ennuient plutôt qu'ils perceraient le tégument du pouvoir, entre chair et cuir.
De nos jours, le pire ennemi ou adversaire de tous est l'ennui. Et le révolutionnaire est assez désuet surtout quand il passe à la telly. Et quand il se répète, il devient chiant comme une brouette qui couine de la roue du bagne. En d'autres termes, ceux qui pensent que le net serait un nouveau mode plus propice pour diffuser les neuves idées voltairiennes de notre siècle, ils se plantent gravement depuis au moins deux ans qu'il ne se passe rien et que la droite gouverne assez tranquillement. Il suffit de sortir dans la rue pour le constater...
C'est pareil aux temps babyloniques : cettui qui cause trop finit par se poster au carrefour avec sa pancarte qui dit rien et plus personne ne le voit à force de répétition des jours contestataires. On ne s'en souvient de cet homme-sandwiche que 30 ans passés, quand les vieux films des viokchos sont sortis des cartons, et qu'en le voyant sur le DVD black and white, on s'écrie :
"He tu t'souviens de c'gars-là qui était là tous les jours pour dénoncer le maire ou j'sépuki, qu'est-ce qu'il est devenu ?"
--"ben il est mort forcément ou à l'asile."
Tuesday, August 05, 2008
Architecture des blogs censeurs
Au cours des ans qu'on surfe, on constate une sorte de schéma des blogs et comment ça fonctionne, on dira psychologiquement.Tout d'abord, il y a d'une part le proprio du blog qui écrit comme il peut, et d'autre part on voit défiler les commentateurs qui se déchirent entre eux et la grammaire, quant à l'orthographe elle est si morte qu'on en voit des lopins accrochés aux arbres.
Ce qui est le plus crevant des yeux, c'est qu'il y a une sorte de figure centrale, comme une reine des abeilles de la ruche ouvrière du compliment, qui se laisse engrosser par des commentateurs qui viennent là pour adorer. Ce qu'ils vont bientôt détruire, aussitôt que l'idole saurait manifester la moindre et première critique ou réserve contre le commentateur en prière ou prosternation tibétaine, qui rampe sur le soyle de parterre jusqu'au Potala des blogs.
Certes, tout le monde est d'accord et marche dans la combine en chantant. Mais qu'on ne nous dise pas qu'il y aurait là quelque nouvelle philosophie de la vie ou du siècle à la pointe des siècles, le XXIème. Non ! tout ça c'est du viokcho binz des religions et des prêtrises, qui rapportent droit à la caisse. Et pour plumer le passant comme des autruches sans ailes.
Le pire, c'est que ces maisters en blogs censurent, coupent, excluent, effacent, transforment, contraignent et s'autoreluisent, sans que quiconque puisse y redire. Car si tu critiques ou si tu dis ce genre de choses -- qu'il faut les taire depuis que le monde s'est déjeuné de la Presse -- tu es effacé. Par ces chantres de l'expression libre du moment qu'elle cause comme je veux.
Heureusement, dès que les patrons des blogs plongent leurs mains molles dans la censure, le site ou le blog fond d'un seul coup et même en hiver, car c'est toujours de saison. Ce qui manifeste bien que la censure est un acte de panique et de la bêtise, qui ne sait jamais se contenir. A l'ensuite, le censeur doit modérer à donf son blog et il y passe ses jours et ses nuits blanches ou noires selon l'âme qu'on voudra.
Aussi, il doit traquer dans les autres blogs, si on ne causerait pas un peu de ses mésactions contre le censuré qui, malheureusement pour le censeur, peut toujours causer partout ailleurs et 48 h sur 24. Et par un effet étonnant de la démocratie qui est bonne fille de la République, qui elle même est bonne fille de l'expression libre.
Pis encore, il s'achève en exerçant des pressions sur les autres blogs afin qu'ils retirent des propos anodins, mais dont il craint surtout l'origine libre et donc leur auteur libre.
Finalement, le censeur se détranche lui-même et par ce seul acte il détranche son blog qui n'en pourra mais. Puisqu'il entre dèsormais dans la parano désenchantée sans plus d'insouciance. C'est un effet du nouvel acide du web : qu'il sait dissoudre les plus fortes et métalliques résistances contre la vérité qui sort de la bouche des commentateurs. Des grands enfants en quelque sorte...
Ce qui est le plus crevant des yeux, c'est qu'il y a une sorte de figure centrale, comme une reine des abeilles de la ruche ouvrière du compliment, qui se laisse engrosser par des commentateurs qui viennent là pour adorer. Ce qu'ils vont bientôt détruire, aussitôt que l'idole saurait manifester la moindre et première critique ou réserve contre le commentateur en prière ou prosternation tibétaine, qui rampe sur le soyle de parterre jusqu'au Potala des blogs.
Certes, tout le monde est d'accord et marche dans la combine en chantant. Mais qu'on ne nous dise pas qu'il y aurait là quelque nouvelle philosophie de la vie ou du siècle à la pointe des siècles, le XXIème. Non ! tout ça c'est du viokcho binz des religions et des prêtrises, qui rapportent droit à la caisse. Et pour plumer le passant comme des autruches sans ailes.
Le pire, c'est que ces maisters en blogs censurent, coupent, excluent, effacent, transforment, contraignent et s'autoreluisent, sans que quiconque puisse y redire. Car si tu critiques ou si tu dis ce genre de choses -- qu'il faut les taire depuis que le monde s'est déjeuné de la Presse -- tu es effacé. Par ces chantres de l'expression libre du moment qu'elle cause comme je veux.
Heureusement, dès que les patrons des blogs plongent leurs mains molles dans la censure, le site ou le blog fond d'un seul coup et même en hiver, car c'est toujours de saison. Ce qui manifeste bien que la censure est un acte de panique et de la bêtise, qui ne sait jamais se contenir. A l'ensuite, le censeur doit modérer à donf son blog et il y passe ses jours et ses nuits blanches ou noires selon l'âme qu'on voudra.
Aussi, il doit traquer dans les autres blogs, si on ne causerait pas un peu de ses mésactions contre le censuré qui, malheureusement pour le censeur, peut toujours causer partout ailleurs et 48 h sur 24. Et par un effet étonnant de la démocratie qui est bonne fille de la République, qui elle même est bonne fille de l'expression libre.
Pis encore, il s'achève en exerçant des pressions sur les autres blogs afin qu'ils retirent des propos anodins, mais dont il craint surtout l'origine libre et donc leur auteur libre.
Finalement, le censeur se détranche lui-même et par ce seul acte il détranche son blog qui n'en pourra mais. Puisqu'il entre dèsormais dans la parano désenchantée sans plus d'insouciance. C'est un effet du nouvel acide du web : qu'il sait dissoudre les plus fortes et métalliques résistances contre la vérité qui sort de la bouche des commentateurs. Des grands enfants en quelque sorte...
Saturday, August 02, 2008
Le journalisme étouffe le journalisme
Sur le net il y a un drôle de journalisme qui consiste à piquedouiller des nouvelles çà-et-là. Puis de les recracher en des formes spoutnicks un peu arrangées à la sauce mézigouailleur. Aussitôt d'envoyer le tout à des rédactions de journalismes citoyens qui en font leur substance de leur business contemporain basé sur la pub du chien qui rapporte son os à son maître hacker.
C'est marrant un temps. Car, ça finit invariablement en daubes qui s'accumulent assez en tas sur le bureau de l'internothing, pour laisser accroire qu'il y aurait là quelque événement de Presse à lire. Mais pis encore, ça attire le lecteur promeneur qui aime ces petits bouts d'actu pour passer le temps, qu'il a trop en masse...puisqu'il est probablement désoeuvré et assis devant son ordi entre deux séances à la retraite des ASSEDIC.
C'est que tout le monde se sent un peu l'écrivain du XXIème siècle, nowadays. Et surtout que ce "tout le monde" a si peu à dire. Mais qu'il le dit quand même, puisqu'il y a de la bande et pas malpassante. Bientôt, chacun pourra collecter son genre de journal à relier, et peut-être même pour se le vendre à la criée à soi-même, et même s'y abonner comme un grand-tout-seul. Et pour y lire les seules nouvelles qu'il aime ou qu'il attend de les lire... puisqu'il les a écrites lui-même.
Des mauvais esprits littéraires diront qu'il vaut mieux écrire son propre journal intime comme Louis XVI qui écrivait aussi "rien" les grands jours de révolutions. Là aussi, où on marque d'un coeur au stylo baveux les soirs : quand on a fait l'amour comme des bêtes mais à deux dos. Et pour qu'on sache s'en souvenir bien quand les jours de la ménopost ou de l'andropost des forums surviendront sans prévenir comme une débandade.
On imagine tantôt la tronche des journalistes en réserves d'indiens, qui penseraient encore que leur métier aurait quelque avenir derrière lui. Ce qui est plus vraisemblable. Certes, désormais ils écrivent des best-sellers qu'ils vendent à l'étranger à l'instar de Stephen Clarke, qui est très bon et très contemporain. Mais les journalistes agissent ainsi pour mieux fuir leur office et cette troupe de l'enfer de Presse, qui encombre les Unes pour ne rien dire de plus que l'AFP et Reuters contre Godzilla.
En d'autres termes, c'est fichu de chez foutu ! Car ni les journalistes, non plus que les neufs écrivants encombrants ne survivront à ce déluge de délires rationalisés pour imiter l'écriture de Presse, en des news plates reformulées par des amateurs, qui cassent consciencieusement et chaque jour leur jouet : la liberté d'expression.
C'est marrant un temps. Car, ça finit invariablement en daubes qui s'accumulent assez en tas sur le bureau de l'internothing, pour laisser accroire qu'il y aurait là quelque événement de Presse à lire. Mais pis encore, ça attire le lecteur promeneur qui aime ces petits bouts d'actu pour passer le temps, qu'il a trop en masse...puisqu'il est probablement désoeuvré et assis devant son ordi entre deux séances à la retraite des ASSEDIC.
C'est que tout le monde se sent un peu l'écrivain du XXIème siècle, nowadays. Et surtout que ce "tout le monde" a si peu à dire. Mais qu'il le dit quand même, puisqu'il y a de la bande et pas malpassante. Bientôt, chacun pourra collecter son genre de journal à relier, et peut-être même pour se le vendre à la criée à soi-même, et même s'y abonner comme un grand-tout-seul. Et pour y lire les seules nouvelles qu'il aime ou qu'il attend de les lire... puisqu'il les a écrites lui-même.
Des mauvais esprits littéraires diront qu'il vaut mieux écrire son propre journal intime comme Louis XVI qui écrivait aussi "rien" les grands jours de révolutions. Là aussi, où on marque d'un coeur au stylo baveux les soirs : quand on a fait l'amour comme des bêtes mais à deux dos. Et pour qu'on sache s'en souvenir bien quand les jours de la ménopost ou de l'andropost des forums surviendront sans prévenir comme une débandade.
On imagine tantôt la tronche des journalistes en réserves d'indiens, qui penseraient encore que leur métier aurait quelque avenir derrière lui. Ce qui est plus vraisemblable. Certes, désormais ils écrivent des best-sellers qu'ils vendent à l'étranger à l'instar de Stephen Clarke, qui est très bon et très contemporain. Mais les journalistes agissent ainsi pour mieux fuir leur office et cette troupe de l'enfer de Presse, qui encombre les Unes pour ne rien dire de plus que l'AFP et Reuters contre Godzilla.
En d'autres termes, c'est fichu de chez foutu ! Car ni les journalistes, non plus que les neufs écrivants encombrants ne survivront à ce déluge de délires rationalisés pour imiter l'écriture de Presse, en des news plates reformulées par des amateurs, qui cassent consciencieusement et chaque jour leur jouet : la liberté d'expression.
Le goût de peindre en blanc
Le peintre fait des tableaux, et parfois blanc sur fond blanc. Un truc du viokcho peintre russe qui voulait faire le dernier tableau du premier vingtième siècle. Aussi, il arrive que le peintre retape sa cantora où il peint genre l'atelier et toute la maison entre les poutres Louis XIII. Et là, il prend le pinceau du bâtiment des peintres.
He bien ! c'est super jouissif car c'est quasiment philosophique. Vrai ! quand on balance le blanc nickel sur les murs, on ne se préoccupe plus que du beau geste... sans sujet, sans plaire, sans illusion et sans référent. C'est juste de peinture douce et onctueuse que ça parle, et seul le peintre peut y comprendre la science mêlée au plaisir absolu qui est blanc.
Mieux encore, il perçoit combien les murs en sont eclatés, reculés puis oubliés défoncés. Pour laisser apparaître une sorte d'espace intérieur ou spirituel très ajouté de plaisirs simples et directs, en un mot : sensuels. C'est comme de blanchir la toile qui se serait espacée à l'environnement, selon les tentatives américaines de Mondrian. Ou peindre les murs de la vie à la façon d'un roman ou des rushes filmiques d'un Lelouch du tout possible et jamais accompli. En d'autres termes, ça donne des idées de l'espace et des moments à venir.
Par ailleurs, ça fait bien circuler l'air à la manière d'un Chardin et ses natures secrètes et silencieuses, pas mortes du tout. C'est la grande lessive des formes et ça sent le neuf comme un t-shirt girlie adouci au souplesse. Même que j'y ai trouvé des fragrances de femmes aimées, celles qui m'accompagnent toujours tout du long de ma vie bien pleine.
Le blanc c'est une poésie de la peinture en soi, réellement et définitivement abstraite. Et ce blanc est un refuge, quand l'artiste revient à l'état premier ou primitif d'artisan inspiré pré-vincien. Il s'éclate sans plus avoir besoin de résultat, sans plus aucune culture ou contrainte du résultat : du Beau, du Bon, du Bien platoniciens et paradigmatiques ou super ouraniens.
C'est que dans ce blanc il y a tout et rien, et donc plutôt l'indéfini. Et c'est fou comme l'indéfini repose et calme, et qu'il apaise puisqu'il est la non-violence même de l'univers non encore défini non plus que créé. C'est l'anti-création préalable et pré-conceptuelle. Et elle s'étale dans un va-et-vient de la main qui caresse avec le pinceau vulvaire buissonnant.
On remonte alors au rebours de toute l'histoire, de la civilisation et de toutes les contraintes qui ont ferré notre jeunesse et nos pulsions les plus vitales...la rédemption par la substance blanche vide...qui sait effacer les errances et les certitudes, le mal mêlé au bien, et tout du reste...
Les anciens Grecs n'avaient-ils point désigné Eros comme le dieu créateur des univers ? le premier des dieux serait issu du sourd chaos dedans le grand oeuf cosmique albuminé de ce blanc-là dequoi nous parlons. Et que nous jetons ce blanc paraventure sur nos murs pour repeindre tout l'univers de sa prime couleur retrouvée.
He bien ! c'est super jouissif car c'est quasiment philosophique. Vrai ! quand on balance le blanc nickel sur les murs, on ne se préoccupe plus que du beau geste... sans sujet, sans plaire, sans illusion et sans référent. C'est juste de peinture douce et onctueuse que ça parle, et seul le peintre peut y comprendre la science mêlée au plaisir absolu qui est blanc.
Mieux encore, il perçoit combien les murs en sont eclatés, reculés puis oubliés défoncés. Pour laisser apparaître une sorte d'espace intérieur ou spirituel très ajouté de plaisirs simples et directs, en un mot : sensuels. C'est comme de blanchir la toile qui se serait espacée à l'environnement, selon les tentatives américaines de Mondrian. Ou peindre les murs de la vie à la façon d'un roman ou des rushes filmiques d'un Lelouch du tout possible et jamais accompli. En d'autres termes, ça donne des idées de l'espace et des moments à venir.
Par ailleurs, ça fait bien circuler l'air à la manière d'un Chardin et ses natures secrètes et silencieuses, pas mortes du tout. C'est la grande lessive des formes et ça sent le neuf comme un t-shirt girlie adouci au souplesse. Même que j'y ai trouvé des fragrances de femmes aimées, celles qui m'accompagnent toujours tout du long de ma vie bien pleine.
Le blanc c'est une poésie de la peinture en soi, réellement et définitivement abstraite. Et ce blanc est un refuge, quand l'artiste revient à l'état premier ou primitif d'artisan inspiré pré-vincien. Il s'éclate sans plus avoir besoin de résultat, sans plus aucune culture ou contrainte du résultat : du Beau, du Bon, du Bien platoniciens et paradigmatiques ou super ouraniens.
C'est que dans ce blanc il y a tout et rien, et donc plutôt l'indéfini. Et c'est fou comme l'indéfini repose et calme, et qu'il apaise puisqu'il est la non-violence même de l'univers non encore défini non plus que créé. C'est l'anti-création préalable et pré-conceptuelle. Et elle s'étale dans un va-et-vient de la main qui caresse avec le pinceau vulvaire buissonnant.
On remonte alors au rebours de toute l'histoire, de la civilisation et de toutes les contraintes qui ont ferré notre jeunesse et nos pulsions les plus vitales...la rédemption par la substance blanche vide...qui sait effacer les errances et les certitudes, le mal mêlé au bien, et tout du reste...
Les anciens Grecs n'avaient-ils point désigné Eros comme le dieu créateur des univers ? le premier des dieux serait issu du sourd chaos dedans le grand oeuf cosmique albuminé de ce blanc-là dequoi nous parlons. Et que nous jetons ce blanc paraventure sur nos murs pour repeindre tout l'univers de sa prime couleur retrouvée.
Friday, August 01, 2008
Le bus canadien perd la tête
Dans un greyhound bus canadien qui traversait la prairie, un passager, tout ce qu'il y a de plus banal, s'est levé et a poignardé son voisin qui était transfusé normalement à son MP3 et qu'il écoutait de la musique sans déranger quiconque. Ce pauvre errant a reçu ainsi vers 60 coups de couteau de survie, genre Rambo fâché, et il est mort.
Forcément, les passagers ont fuit sur l'instant, car les choses se présentaient de mal en pis. Ils ont verrouié toutes les sorties du bus pour empêcher le criminel de fuir dans la prairie sans bar-tabac. Aussi le chauffeur a bricolé comme il pouvait le bus, pour que le malfaisant ne puisse plus fiche le camp, comme pour étendre la scène de crime à d'autres villes et Etats canadiens.
Sans plus de limites vers la ravine de l'horreur, le Rambomaniac se mit froidement à détrancher la tête de sa victime, à la façon d'un "robot", selon les propos des témoins qui avaient payé leur ticket de bus mais pas de cinoche horrifique. Puis, le crimineux et disputeux avança vers l'avant du bus et exerça quelques provocations malhabiles pour tenter de sortir, mais en vain.
Pis encore, il balança la tête du supplicié sur le sol devant les passagers horrifiés du gore. A la fin tardive et en raison des grands espaces canadiens, la police arriva quand tout fut achevé, pour arrêter le dingue après des heures de palabres et de bris de vitres.
On ne connaît pas la raison qui fit qu'entre Edmonton dans l'Alberta et Winnipeg dans le Manitoba, un voyageur banal s'est adonné à de telles agressions définitives à l'encontre de son voisin, qui lui était inconnu. Hormis que nous savons que nous sommes en Amérique du nord et que parfois, faut pas trop chercher à comprendre les raisons de la violence assez immanente.
Peut-être s'agissait-il d'un psy voyageant avec son malade en pleine séance psychotique de repérage dans le bus hitchcockien. Il reste que toutes ces formes de violences voyagent banalement en traversant le pays.
Forcément, les passagers ont fuit sur l'instant, car les choses se présentaient de mal en pis. Ils ont verrouié toutes les sorties du bus pour empêcher le criminel de fuir dans la prairie sans bar-tabac. Aussi le chauffeur a bricolé comme il pouvait le bus, pour que le malfaisant ne puisse plus fiche le camp, comme pour étendre la scène de crime à d'autres villes et Etats canadiens.
Sans plus de limites vers la ravine de l'horreur, le Rambomaniac se mit froidement à détrancher la tête de sa victime, à la façon d'un "robot", selon les propos des témoins qui avaient payé leur ticket de bus mais pas de cinoche horrifique. Puis, le crimineux et disputeux avança vers l'avant du bus et exerça quelques provocations malhabiles pour tenter de sortir, mais en vain.
Pis encore, il balança la tête du supplicié sur le sol devant les passagers horrifiés du gore. A la fin tardive et en raison des grands espaces canadiens, la police arriva quand tout fut achevé, pour arrêter le dingue après des heures de palabres et de bris de vitres.
On ne connaît pas la raison qui fit qu'entre Edmonton dans l'Alberta et Winnipeg dans le Manitoba, un voyageur banal s'est adonné à de telles agressions définitives à l'encontre de son voisin, qui lui était inconnu. Hormis que nous savons que nous sommes en Amérique du nord et que parfois, faut pas trop chercher à comprendre les raisons de la violence assez immanente.
Peut-être s'agissait-il d'un psy voyageant avec son malade en pleine séance psychotique de repérage dans le bus hitchcockien. Il reste que toutes ces formes de violences voyagent banalement en traversant le pays.
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