La proposition de pacte écologique par Nicolas Hulot, et si on la mettait en symétrie avec les craintes de choc des civilisations entre occident et islam, pourrait inaugurer une mutation culturelle et sociale, en manière de basculement radical par le biais des politiques. En effet, d'une part l'occident est désormais très-contraint de reconnaître ses errances technologiques ou de progès vers la civilisation virtuelle ou immatérielle, qui ont constitué l'essence même de sa raison civilisatrice. Et d'autre part, nous serions en occident, d'ores et déjà, comme précipités à reconnaître au plus vite des suites plus favorables aux modes de vie, pauvres assez : soient des modes de vie qui seraient moins tournés ou contendus vers les fins d'un temps linéaire tout vers le progrès et ses consommations, qui a rongé le socle même sur lequel nous prétendions avancer encore.
Par ainsi, ce clash entre Occident et Orient, un peu conçu dans la fabrique des médias qui s'échappent en roue libre dans le conflit occident chrétien/islam, se révèle-t-il aussi un débat en forme de compte réglé entre utopistes des techno-sciences et les modérateurs tiers-mondistes ou plus écologistes. Puisqu'il est désormais accepté qu'il y aurait plusieurs lignes de force civilisationnelles, et que la ligne qui détranche nettement l'une de l'autre serait le retour à l'antique duetto : matière/esprit ou conquêtes des territoires et des richesse qui seraient résolument opposées aux fins de la spiritualité soit de la religion, et enfin vers un temps plus cyclique.
C'est pourquoi, nous osons entrevoir une sorte de progrès au rebours, qui se dessinerait : et dans l'occident quand il rejoindrait les forces des pays pauvres ou émergents du tiers-monde. Soit, parce que le niveau de vie de toute une population occidentale rejoindrait déjà et par force de nécessité, le niveau de vie d'en-dessous. Et tout parce que ce serait la condition même de la survie de l'ensemble de l'espèce. Tout comme l'islam, qui constitue à l'évidence l'autre noyau civilisateur, s'épand en retour et depuis des lustres en Occident, comme pour y instiller de la religion ou de la fiance qui y manquerait, et comme pour ajouter à l'équilibre de ces forces spirituelles et matérielles qui sauraient mettre en oeuvre une survie probable dans un monde écologique et social devenu hostile.
Car, il faudra vraisemblablement beaucoup de foi, pour survivre bientôt dans un monde dont la matérialité aura été si vitement gâchée. Et en fin d'évolution, pour atteindre au confort absolu d'une seule génération qui aura dévoré tout le repas, un peu comme les sybarites pompéiens déjeunèrent si près du volcan, nous aurions donc gâché une chance qui ne se présenterait à nouveau et dans un cycle écologique, qu'après d'inconcevables milliasses d'éternités.
Demian West
Par ainsi, ce clash entre Occident et Orient, un peu conçu dans la fabrique des médias qui s'échappent en roue libre dans le conflit occident chrétien/islam, se révèle-t-il aussi un débat en forme de compte réglé entre utopistes des techno-sciences et les modérateurs tiers-mondistes ou plus écologistes. Puisqu'il est désormais accepté qu'il y aurait plusieurs lignes de force civilisationnelles, et que la ligne qui détranche nettement l'une de l'autre serait le retour à l'antique duetto : matière/esprit ou conquêtes des territoires et des richesse qui seraient résolument opposées aux fins de la spiritualité soit de la religion, et enfin vers un temps plus cyclique.
C'est pourquoi, nous osons entrevoir une sorte de progrès au rebours, qui se dessinerait : et dans l'occident quand il rejoindrait les forces des pays pauvres ou émergents du tiers-monde. Soit, parce que le niveau de vie de toute une population occidentale rejoindrait déjà et par force de nécessité, le niveau de vie d'en-dessous. Et tout parce que ce serait la condition même de la survie de l'ensemble de l'espèce. Tout comme l'islam, qui constitue à l'évidence l'autre noyau civilisateur, s'épand en retour et depuis des lustres en Occident, comme pour y instiller de la religion ou de la fiance qui y manquerait, et comme pour ajouter à l'équilibre de ces forces spirituelles et matérielles qui sauraient mettre en oeuvre une survie probable dans un monde écologique et social devenu hostile.
Car, il faudra vraisemblablement beaucoup de foi, pour survivre bientôt dans un monde dont la matérialité aura été si vitement gâchée. Et en fin d'évolution, pour atteindre au confort absolu d'une seule génération qui aura dévoré tout le repas, un peu comme les sybarites pompéiens déjeunèrent si près du volcan, nous aurions donc gâché une chance qui ne se présenterait à nouveau et dans un cycle écologique, qu'après d'inconcevables milliasses d'éternités.
Demian West
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