Après le tumulte des campagnes certes électives, mais internes aux partis politiques, et dont les socialistes firent leur suspens le plus tendu, on navigue désormais dans le calme le moins troublé par d'humbles sautes d'humeurs des politiciens en rade de télévision. En effet, le théâtre des politiques nous donne à voir des passages furtifs de quelques personnages importants de la politique, dont on se demande parfois s'ils se présentent à quelque élection et présidentielle.
On y verrait un Bayrou incertain et toujours en bras de chemise si blanche qu'en rôle de candide : même quand il ne saurait plus autant faire illusion de son programme qui laverait plus gris. Aussi, on y trouve un Le Pen très courtisé depuis que la vieillesse, insistante et définitive, lui aura donné un ton et une diction polie assez : mais qu'il dit toujours, avec cette constance des fanatiques transgresseurs, les mêmes rejets de tout sens commun de la tolérance. Ailleurs encore : on voit un Sarkozy si maître des média qu'il semble les fuir un peu : avec la raison de l'homme habile qu'il voudrait paraître...
Car, on l'aura compris : l'heure est probablement défavorable dans le creux des manoeuvres actuelles, qui jouent aux chaises musicales précèdant le vrai chantier de la vraie bataille. Et dont l'issue sera forcément sans pitié et sans ressource de répit ni de repentir pour les perdants de la plus brutale montée vers le triomphe élyséen. Souvenons-nous des bottes secrètes qui tapèrent partout dessus le parquet glissant des désordres judiciaires, et donc souvenons-nous des débats violents qui viennent de s'étriller dans les blessures du "sang bleu" républicain et Royal aussi. Pire encore : oserons-nous évoquer les luttes qui se préparent certainement ? en manière de revanches de ces coups bas que nous venons d'évoquer sans en rien dire. On s'en doute : que l'après-guerre électoral se prépare déjà, dans les chambres discrètes et les couloirs, en courbes et contrecourbes, qui mènent au rococo du chic parisien si cruel qui se décidera à l'Elysée.
Aussi, serait-on en droit d'ouvrir le concours aux signatures par cette question inquiète : Y aurait-il donc quelque danger à vouloir prendre ce plus haut-siège de l'Etat ? Quand Nicolas Hulot s'y refuse encore à se présenter à ce sport extrême de la glisse sur les suffrages des Français. Notre Nicolas, le vert galant, ne tente-t-il point de passer la patate chaude, de la planète qui s'échauffe plus encore, aux autres prétendants de la Pénélope républicaine ? Celle qui tisse et défait les odyssées des prochains gouvernements. Lesquelles politiques -- selon les mauvaises langues qui font tantôt l'opinion -- feraient tapisseries des vraies solutions qui sauraient réellement porter quelque transformation de fond dans l'écologie de la société du Beau Monde.
On sent bien que le navire de la politique flotte prudemment dans un maudit courant média, car tout miné d'écueils incertains : comme si nous traversions les pires sacs et ressacs de l'info. Car, durant ces jours de cette traversée de titans, il suffirait qu'une information, certes malvenue et toute étrangère au débat électoral mais si bien-envoyée dans la rubrique people, vienne y mettre le branle qui sait basculer les figures des haut-destins qui saturent l'échiquier. Il reste que c'est exactement cette partie de jeu de massacre, a contrario, que les Français aiment le plus à la confondre, et aussi souvent que chaque fois, avec ce qu'ils nomment des élections. Un scrutin qui devrait, selon ce nouveau mode : élire non-pas leur Président, mais surtout ceux dont ils ne veulent point.
Et, ce jeu semble bien-mené par l'intelligence sûre d'une nation si retorse aux règlements. Les Français qui savent parfois placer, à la fin, un indésirable qu'ils auront choisi, et sur son plus haut-siège. Puisque les électeurs savent que la Présidence rassied et embourgeoise les plus ardentes fougues révolutionnaires des candidats, dont les promesses électorales sont constamment oublieuses.
C'est pourquoi, dans ce théâtre, chacun des partis politiques attend d'entrer au vif de son plein rôle, et pour y donner sa plus belle scène la plus artistement jouée, aussi à plein drap sur la toile et surtout au bon moment. Puisque, ce rôle doit être joué selon la pantomime des acteurs du Molière versaillais : c'est-à-dire, en cherchant à plaire mais d'une manière toute équivoque. Nous voulons dire, selon un jeu qui sait s'abaisser, dans le même temps, pour qu'il s'assure la place du second rang soit du ministrable sinon du Président. Plutôt que le candidat s'assurerait effrontément la place souveraine au premier rang, puisqu'elle est déjà prise. Ne sommes-nous point dans un régime dont le seul souverain resterait le peuple lui-même ? tant qu'il le dirait encore selon son bon plaisir, c'est-à-dire en votant chaque fois selon sa plus surprenante stratégie.
Demian West
On y verrait un Bayrou incertain et toujours en bras de chemise si blanche qu'en rôle de candide : même quand il ne saurait plus autant faire illusion de son programme qui laverait plus gris. Aussi, on y trouve un Le Pen très courtisé depuis que la vieillesse, insistante et définitive, lui aura donné un ton et une diction polie assez : mais qu'il dit toujours, avec cette constance des fanatiques transgresseurs, les mêmes rejets de tout sens commun de la tolérance. Ailleurs encore : on voit un Sarkozy si maître des média qu'il semble les fuir un peu : avec la raison de l'homme habile qu'il voudrait paraître...
Car, on l'aura compris : l'heure est probablement défavorable dans le creux des manoeuvres actuelles, qui jouent aux chaises musicales précèdant le vrai chantier de la vraie bataille. Et dont l'issue sera forcément sans pitié et sans ressource de répit ni de repentir pour les perdants de la plus brutale montée vers le triomphe élyséen. Souvenons-nous des bottes secrètes qui tapèrent partout dessus le parquet glissant des désordres judiciaires, et donc souvenons-nous des débats violents qui viennent de s'étriller dans les blessures du "sang bleu" républicain et Royal aussi. Pire encore : oserons-nous évoquer les luttes qui se préparent certainement ? en manière de revanches de ces coups bas que nous venons d'évoquer sans en rien dire. On s'en doute : que l'après-guerre électoral se prépare déjà, dans les chambres discrètes et les couloirs, en courbes et contrecourbes, qui mènent au rococo du chic parisien si cruel qui se décidera à l'Elysée.
Aussi, serait-on en droit d'ouvrir le concours aux signatures par cette question inquiète : Y aurait-il donc quelque danger à vouloir prendre ce plus haut-siège de l'Etat ? Quand Nicolas Hulot s'y refuse encore à se présenter à ce sport extrême de la glisse sur les suffrages des Français. Notre Nicolas, le vert galant, ne tente-t-il point de passer la patate chaude, de la planète qui s'échauffe plus encore, aux autres prétendants de la Pénélope républicaine ? Celle qui tisse et défait les odyssées des prochains gouvernements. Lesquelles politiques -- selon les mauvaises langues qui font tantôt l'opinion -- feraient tapisseries des vraies solutions qui sauraient réellement porter quelque transformation de fond dans l'écologie de la société du Beau Monde.
On sent bien que le navire de la politique flotte prudemment dans un maudit courant média, car tout miné d'écueils incertains : comme si nous traversions les pires sacs et ressacs de l'info. Car, durant ces jours de cette traversée de titans, il suffirait qu'une information, certes malvenue et toute étrangère au débat électoral mais si bien-envoyée dans la rubrique people, vienne y mettre le branle qui sait basculer les figures des haut-destins qui saturent l'échiquier. Il reste que c'est exactement cette partie de jeu de massacre, a contrario, que les Français aiment le plus à la confondre, et aussi souvent que chaque fois, avec ce qu'ils nomment des élections. Un scrutin qui devrait, selon ce nouveau mode : élire non-pas leur Président, mais surtout ceux dont ils ne veulent point.
Et, ce jeu semble bien-mené par l'intelligence sûre d'une nation si retorse aux règlements. Les Français qui savent parfois placer, à la fin, un indésirable qu'ils auront choisi, et sur son plus haut-siège. Puisque les électeurs savent que la Présidence rassied et embourgeoise les plus ardentes fougues révolutionnaires des candidats, dont les promesses électorales sont constamment oublieuses.
C'est pourquoi, dans ce théâtre, chacun des partis politiques attend d'entrer au vif de son plein rôle, et pour y donner sa plus belle scène la plus artistement jouée, aussi à plein drap sur la toile et surtout au bon moment. Puisque, ce rôle doit être joué selon la pantomime des acteurs du Molière versaillais : c'est-à-dire, en cherchant à plaire mais d'une manière toute équivoque. Nous voulons dire, selon un jeu qui sait s'abaisser, dans le même temps, pour qu'il s'assure la place du second rang soit du ministrable sinon du Président. Plutôt que le candidat s'assurerait effrontément la place souveraine au premier rang, puisqu'elle est déjà prise. Ne sommes-nous point dans un régime dont le seul souverain resterait le peuple lui-même ? tant qu'il le dirait encore selon son bon plaisir, c'est-à-dire en votant chaque fois selon sa plus surprenante stratégie.
Demian West
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