Si l'on observait les organismes psychiques sous des formes telles quelles, soient animales, et dans des boîtes de verre de la transparence des expérimentations de recherches, on y verrait des mouvements et révolutions qui suivent.
D'abord des débats très libérés s'y engagent des reconnaissances mutuelles, c'est-à-dire des rencontres très ouvertes qui savent mettrent en jeu des espérances de nouvelles formules d'architecture sociale. On y parle utopie et révolutions sans jamais évoquer leurs lustres ténébreux, puisqu'on baigne en plein rêve d'avenir aisé et qu'on y retombe chaque fois dans ce piège des utopies qui tournent vite au cauchemar, dès lors qu'elles sont appliquées sur le terrain du dur qui résiste toujours.
Plus avant, des premiers camps et leurs conflits apparaissent. Mais, tout pour stimuler la rencontre sur un autre mode plus affectif et passionnel. L'amour et la haine s'y rencontrent en un sentiment indéterminé entre-deux, qui tient tout simplement de l'attachement des contraires. Jusqu'au basculement de l'ensemble dans le chaudron d'où surgissent tous les sentiments refoulés par la libido aux mâchoires d'or, qui dévorera sans fin tout ce qu'elle pourrait atteindre.
C'est alors que les extrêmes s'inventent des fiefs et prennent les espaces qu'ils armeront de cette façon : en désignant un ennemi symbolique qui subira toutes les imprécations ; puis, on désignera tout intervenant extérieur au groupe en tant qu'il serait un suspect qui voudrait attenter à la cohésion du groupe et de son fief révolutionnaire. Encore : chacun dans le groupe extrémiste surveillera-t-il son voisin et ami dans ses plus petites baisses d'intention fanatisées, qui signifieraient son passage transfuge à l'ennemi. Tous surveillant tous.
Pire encore : les membres, après s'en être largement pris à tous intervenants suspects qu'ils auraient déjà rejetés, s'en prendront les uns aux autres dans le sein du groupe même. Car, sans en prendre toutes considérations de sagesse, ils se seraient isolés du monde et de la société ouverte au moment même quand ils pensèrent avoir vaincu et qu'ils pensèrent avoir porté leur idéologie dans son fief et sanctuaire pour le longtemps.
Car cette impression de victoire était leur défaite même et leur fin même : soit le prime pied maladroit dans la chute de leur idéal.
Il va de soi que ce processus est plus complexe dans son progrès, qui se manoeuvre sur des variations invraisemblables de jeux de feintises : par exemple, on a lu tantôt dans un journal citoyen, un article qui prétendait ne pas inciter à voter le Pen, alors qu'il en amenait toutes les phrases et phases incitatives jusqu'au débord. Car, tout ce jeu de manipulation médiatique se fait sous couvert du dernier cri de la vérité qui se dévêt toujours à la fin, comme il convient dans les puits de l'information, qui sont des boîtes ou urnes à bien-scruter.
Demian West
D'abord des débats très libérés s'y engagent des reconnaissances mutuelles, c'est-à-dire des rencontres très ouvertes qui savent mettrent en jeu des espérances de nouvelles formules d'architecture sociale. On y parle utopie et révolutions sans jamais évoquer leurs lustres ténébreux, puisqu'on baigne en plein rêve d'avenir aisé et qu'on y retombe chaque fois dans ce piège des utopies qui tournent vite au cauchemar, dès lors qu'elles sont appliquées sur le terrain du dur qui résiste toujours.
Plus avant, des premiers camps et leurs conflits apparaissent. Mais, tout pour stimuler la rencontre sur un autre mode plus affectif et passionnel. L'amour et la haine s'y rencontrent en un sentiment indéterminé entre-deux, qui tient tout simplement de l'attachement des contraires. Jusqu'au basculement de l'ensemble dans le chaudron d'où surgissent tous les sentiments refoulés par la libido aux mâchoires d'or, qui dévorera sans fin tout ce qu'elle pourrait atteindre.
C'est alors que les extrêmes s'inventent des fiefs et prennent les espaces qu'ils armeront de cette façon : en désignant un ennemi symbolique qui subira toutes les imprécations ; puis, on désignera tout intervenant extérieur au groupe en tant qu'il serait un suspect qui voudrait attenter à la cohésion du groupe et de son fief révolutionnaire. Encore : chacun dans le groupe extrémiste surveillera-t-il son voisin et ami dans ses plus petites baisses d'intention fanatisées, qui signifieraient son passage transfuge à l'ennemi. Tous surveillant tous.
Pire encore : les membres, après s'en être largement pris à tous intervenants suspects qu'ils auraient déjà rejetés, s'en prendront les uns aux autres dans le sein du groupe même. Car, sans en prendre toutes considérations de sagesse, ils se seraient isolés du monde et de la société ouverte au moment même quand ils pensèrent avoir vaincu et qu'ils pensèrent avoir porté leur idéologie dans son fief et sanctuaire pour le longtemps.
Car cette impression de victoire était leur défaite même et leur fin même : soit le prime pied maladroit dans la chute de leur idéal.
Il va de soi que ce processus est plus complexe dans son progrès, qui se manoeuvre sur des variations invraisemblables de jeux de feintises : par exemple, on a lu tantôt dans un journal citoyen, un article qui prétendait ne pas inciter à voter le Pen, alors qu'il en amenait toutes les phrases et phases incitatives jusqu'au débord. Car, tout ce jeu de manipulation médiatique se fait sous couvert du dernier cri de la vérité qui se dévêt toujours à la fin, comme il convient dans les puits de l'information, qui sont des boîtes ou urnes à bien-scruter.
Demian West
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