Tuesday, February 27, 2007

French Presidential Elections : the "Spartakyst" left rallied Bayrou.


In the french campaign for presidential elections, the socialist candidate Segolene Royal stagnates in the polls since the launching of the campaign. A week ago, some said she runs in a free-fall, and the polls show the hard-liner of the right wing, Nicolas Sarkozy leading with 10 points over the "French Hillary". Moreover, the whole left failed to take off in the opinion. The left-of-the-left candidate, José Bové couldn't get the 500 supporting signatures from the 35000 mayors to enter in the April ballot, as requested by the Constitution.

Two weeks ago, Segolene Royal unveiled her "100 propositions" largerly borrowed from the "110 Propositions" from the former socialist President François Mitterrand. Although many cheered her discourse, the electorate downed sharply in the polls. So, what could explains this free-fall ? Certainly, too much expensive promises to each chunk of the electorate. When money, to pay for, lacks in the national treasure, which voters know quite well.

On the other hand, Segolene would like to reconciliate the French with business on some strange leftist blairist mood. But, thousands of french workers are fired day-by-day by rich French Multinatonals who expatriate their factories toward under-wage countries. Alos, the socialist staff is buzzing about some so called "Personal dispute" within the staff of the campaign. Eric Besson who is the chief economic expert, has resigned as a frankly sign he wouldn't cheat the French People with a program of proposals it sounds cheaper, and just to gain the presidential challenge.

Some of the staff said unfounded rumors about Besson's marital difficulties so stressing, which led him to resignate. Meanwhile Besson replies sharp criticism against Segolene Royal, whose campaign and program he branded as "incompetent" and "under-estimated".

The Segolene's free-fall surged obviously when a 30 high-ranking socialist civil servants announced to the Press : "We believe that the incoherent and erratic candidate of the socialist Party is leading the French left to an inexorable defeat." Under their public groupe name "Spartakus" they rallied François Bayrou the Centrist Leader. In the same time, Bayrou surged in the polls and in the main medias as the very third man leaving the former third-man and far-right leader Le Pen behind in the polls. Now, day-by-day the press and opinion buzz about Bayrou could-be-first.

Finally, to regain her former leadership over the whole left, Segolene launched a campaign shakeup, last days. And she decided to enlarge the cast to his former socialists opponents so-called the "éléphants" : the group including Dominique Strauss-Kahn, the former Mitterrand's prime minister Laurent Fabius, and Lionel Jospin the former candidate in the presidential race 2002.
Jospin lost the challenge at first round, and it was an unbelievable earthquake in the french and european political world. Because the far-right extremist Le Pen was in touch of the Presidency, the reason why immediately the whole electorate backed Jacques Chirac to win largely against the great threat of dictatorship. And this was not a bad joke but a real traumatism in the political memory of French people and voters.

Demian West
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Bayrou allume les feux de Marianne




En un mot comme en cent : Bayrou était bon hier soir.


Comme un félin connoisseur des meilleurs agréments du confort intellectuel et moral, il s'est d'abord espacé dans la place froide (je veux dire TF1) tout par le fin tremblement de sa prudence. Ce que d'aucunes pensées médiatiques et serpentines interprèteront ce matin comme une anxiété toute empreinte d'incertitudes. Encore les préjugés médiatiques qui vous coupent et saucissonnent les invités comme le repas même qu'on devrait servir aux téléspectateurs convives. Alors qu'ils préfèrent des viandes bien plus tendres, pour parfournir leurs soirées intimes.


Puis, tout le bâtiment bascula vers un débat plus tendu, mais tout par les nerfs du discours et des réponses de Bayrou, qui savait toujours se fendre hors du piège qui lui était proposé. Aussi, vit-on des sourires très-apaisés de pouvoir débattre avec un vrai tribun, comme s'il fut issu des joutes antiques à échelle plus humaine. Oui ! Bayrou est un temple grec plus qu'il serait un monument romain. Car, il expose une complexion d'expressions à échelle humaine, et non qu'elle serait hors d'échelle pour manifester un pouvoir contraignant sinon écrasant, à la fin.


Il dit calmement la nouvelleté politique : qui serait la bonne goubernaille entre droite et gauche, et avec ceux qui seraient en accord d'ensemble : Comment l'opinion ne pourrait-elle voir que c'est ainsi qu'on gouverne, qu'on gère et qu'on entretient sa maison comme on le ferait au plus haut rang des Etats ? C'est l'évidence de l'homme à l'embesogne de son métier qu'il connaît et qu'il le pratique vraiment. Et dont on voit surtout qu'il ne se soucie jamais des pointes qui, ne voudraient pas si critiquer son projet, mais qu'elles tenteraient surtout de nuire et de ralentir ou d'abaisser cettui qui a su mettre en oeuvre une idée, grande et simple et donc classique, que ses détracteurs n'ont pas su distiller dans leurs tripes de cerveaux. Tout-à-l'affaire qu'ils mènent, de leurs gains personnels et des traffiques cachées pour s'assurer le lendemain de leurs ambitions, qui leur file déjà entre les doigts comme un sable au-travers d'hommes perdus dans leur désert d'acier et de verre.


A la fin de l'envoi, Bayrou emporta le conteste, quand il accepta la demande d'une alsacienne qui voulut passer une journée à ses côtés. Un peu comme si Marianne lui avait dit qu'elle lui promettait tous ses feux, pour dans quelques cinquante jours...


Demian West

Sunday, February 25, 2007

La Virginie esclavagiste regrette



L'Assemblée Générale de l'Etat de Virginie aux USA s'est réunie, samedi en son Capitole à Richmond, pour voter à l'unanimité ses regrets d'avoir été esclavagiste dans son histoire ancienne. C'est le premier Etat américain à entreprendre cette démarche courageuse. Et le Missouri est déjà à l'étude d'une mesure semblable.


C'est le démocrate McEachin qui a présenté ce projet à l'assemblée, en tant que petit-fils d'un esclave de Caroline du Nord. Déjà, d'autres Etats avaient voté des réparations pécuniaires versées aux populations afro-américaines. Comme la Floride qui attribua 2,1 millions de dollars aux descendants des habitants de Rosewood, qui étaient tous afro-américains quand la ville fut sauvagement rasée par une émeute raciste, en 1923. Tout pareil, Tulsa en Oklahoma se souvient de sa communauté noire dévastée en 1921. Comme les Baptistes du Sud qui ont présenté leurs excuses pour leurs fondements racistes et regrettables, en 1995 lors de leur convention annuelle.


Outre, à Richmond, les 96 voix contre 0 ont exprimé leurs regrets "pour l'exploitation des primes natifs américains" : les indiens quoi ! Et c'est assez historique. Car, c'est la première expression de cette nature : collective et unanime et dans un lieu officiel aux Etats-Unis. Quand plus est : cette année, l'Amérique va fêter les 400 ans de ses premières installations de colons arrivés en 1607. Moins festif :12 ans plus tard, les premiers esclaves africains furent livrés à leurs maîtres.


Le sud était le lieu des plus dures résistances au progrès abolitionniste jusqu'au XXè siècle. Dans les sixties, il y eu des confrontations radicales. Et, l'on trouvait encore des écoles entièrement et uniquement réservées au blancs. Mais, les temps changent lentement, car la Virginie fut le premier Etat à élire un gouverneur afro-américain, L. Douglas en 1989.


Et en 2007, un afro-américain Obama se présente, d'ores et déjà, au départ de la course présidentielle de 2008, pour le camp démocrate. Au moment, quand le bureau de MacEachin est subitement assailli par des députés et supporters du Mississippi du Maryland et du Missouri pour engager des réconciliations inter-culturelles. D'une certaine façon, MacEachin a su mettre en oeuvre une politique qui a su intéresser des Institutions nationales au premier rang, afin de promouvoir une réconciliation nationale qui voudrait enfin rendre commune et le plus largement : leur Histoire à partager par tous les Américains.


Demian West

Les Rats du Resto NY sur le Net

C'est une caméra d'une équipe de télévision planquée dans un immeuble voisin d'un restaurant newyorkais qui a su filmer une bande de douze rats qui s'éclataient la panse autour de la chaîne des tables de la Taco Bell des restos. Les images ont fait le tour du monde en 80 minutes. Et ce fut l'invasion des rats sur le net, qui en connaît déjà tant.

Les newyorkais sont habitués à ces sciences naturelles du documentaire animalier pendant leurs attentes à quai du prochain métro. Mais là, nul n'avait jamais vu autant de rats faire la bombe et dans un resto où l'on commandait son poulet frit "sur place ou à ronger", the day before. Certes, le resto était fermé le jour du casting filmé. Mais le voisin Joel Cohen a tout dit à la police, quand l'éboueur Paul Wilson ajoutait, prompte à l'humour : "on aurait dû menotter les rats pour les mettre en prison". Cohen a témoigné que l'endroit était infect et que le personnel déposait les poubelles à la rue devant la porte sans précaution, et que toute la vermine de Greenwich Village venait s'y disputer le bout de gras.

Carol Feracho des Services de l'Hygiène a noyé toute la faune dans l'océan. Puis, elle a fermé barré l'établissement avec un grand panneau ainsi cloué "Coz Closed" juste à-côté du numéro de téléphone du resto en lettres de néon, à la mode cruelle "pulp fiction". Nul n'y répond plus à ce numéro, car le boss a peut-être été bouffé par le surplus de gente ratière, qui s'est ensuite et franchement attaquée à l'établissement lui-même. Vrai : Feracho a déclaré que l'établissement était parcouru par la vermine de fond en comble.

On sait que Greenwich Village favorise cette engeance car les maisons pittoresques sont anciennes et qu'elles attirent cette sorte de tourisme rongeur, aussi les tunnels du métro s'y rencontrent-ils en sous-sol pour toutes lignes ratières. C'est pourquoi, les rats peuvent aisément s'y installer leur royaume mafieux, d'habitude plus discret. Et ce fut une combinaison de travaux dans le bâtiment du restaurant qui leurs ouvrit la voie, qui a mis au jour cette vermine qui ronge tout New York City.

La chose est lancée et les spectateurs et les internautes sont choqués. Car, c'est une chose de savoir New York infestée de 8 millions de rats, soit un pour chaque habitant, quand les voir à la télé change tout. Partout, où la nourriture est en abondance, on y trouve ces vermines et pas seulement des rats. Ainsi que le souligne Jeffrey Eisenberg qui est le Président de l'Eradication de la Peste à Manhattan : "C'est une bataille, et si vous les cherchez vous les trouverez" jusque dans les meilleurs restaurants, mais certainement pas dans la mesure qu'on a constatée chez Taco Bell.

Le rat des villes newyorkais pèse 450 grammes en moyenne, et il a un corps si souple qu'il se glisse au travers de tous orifices, parfois petits comme une pièce de monnaie. Et, il se reproduit à la douzaine pour chaque portée, selon Fank Gasperini, qui est en charge de surveiller cette nuisance. Et ils sont mordants à la besogne...Aussi, Eisenberg, surnommé l'exterminateur, sait-il qu'il est quasiment impossible de venir à bout de cette invasion, avec les quelques 50000 ponctions qu'il peut faire par an. Il est juste question de gérer le phénomène.

Cependant que les chaînes télé montrent les passants qui collent leur nez à la vitrine de Taco Bell en se jurant qu'ils ne remettraient plus les pieds dans ce piège à rat. On comprend que la Yum Brand, qui dirige la Taco Bell, a affirmé que "la chose était inacceptable et qu'elle ne correspondait pas aux standard de l'entreprise". Pourtant, elle avait quand même connu des ennuis semblables, quand 70 de ses convives de la Côte Est furent atteints de malaises, en raison de laitues peu fraîches. Probablement, ces clients malades ont-ils encore eu de la chance de ne pas attraper une peste plus grave, qui les aurait emportés sous terre pour le coup, à ce qu'on dit tantôt.

Demian West

Pour voir la vidéo jump to : http://edition.cnn.com/video/

Et tapez dans la zone recherche :

"rat party at NYC Taco Bell"

La Drôle de Guerre USA-Iran


Un article du New Yorker Magazine vient de ficher la bousculade dans les couloirs cachés du Pentagone jusqu'aux sous-terrains qui mèneraient droit au bureau ovale de la Maison Blanche. Car, on vient d'annoncer publiquement ce secret : un personnage non-identifié (et pour cause) a été nommé en charge de mettre en oeuvre une attaque sur le territoire iranien.

Des paroles transfuges qui viendraient des services secrets vers la Presse, et qu'elles auraient donné assez de renseignements pour rendre la chose crédible. Voyez : des éléments US auraient passé la frontière iraquienne pour se rendre en Iran et pour s'informer des postes qui soutiendraient la déstabilisation de l'Irak. Le dispositif US, qui devrait engager le conflit sur le sol iranien, viserait les infrastructures nucléaires puis les bases qui agissent depuis l'Iran en Irak. La mise à feu de l'opération prendrait à peine 24 heures, sous l'ordre expresse du Président Bush qui n'est plus à une approximation près.

Ce sont d'anciens officiels des services secrets américains ainsi qu'un conseiller de l'Air Force et un consultant au Pentagone, et sous couvert d'anonymat, qui se sont laissés aller à ces confidences sur le Pentagone où se déploieraient ces stratégies des intelligences en armes. A tel degré, qu'on se demande s'il n'y avait pas quelque manipulation de l'opinion à trouver dans les fils même de cette information.

Aussitôt : Bryan Whitman qui est le porte-parole du Pentagone y répondit en ces termes diplomatiques de l'ovalisme : "Les Etats-Unis ne planifient pas d'aller en guerre contre l'Iran. Et suggérer le contraire, ou ce qui pourrait l'évoquer, serait simplement faux, désinformateur sinon malveillant." Et pour ceux du fond de la Presse qui n'auraient pas compris : "Les Etats-Unis ont été très clair pour ce qui concerne leurs engagements au respect des activités du gouvernement iranien. Et le Président (Bush) a affirmé en public et à reprises que ce pays va travailler avec ses alliés dans la région pour une issue favorable par le truchement d'efforts diplomatiques."

Et pour saupoudrer un peu plus de piment sur la truffe des journalistes pour qu'ils y perdent définitivement toutes leurs pistes latines, les officiels du Pentagone ont ajouté qu'ils ont toujours sous le coude plusieurs projets pour bomber une douzaine de conflits potentiels dont le monde est affolé couramment.

Pire encore : cet article du New Yorker rapporte, à mots les plus prudents, une annonce très inquiètante faite par un officiel US, en exercice et toujours anonyme. Les Etats-Unis auraient reçu des renseignements par le biais d'Israël, à propos d'un missile intercontinental qui pourrait verser plusieurs têtes malignes depuis l'Iran sur l'Europe. On ajoute, comme il convient, que la nouvelle doit être vérifiée plus amplement pour qu'elle soit vraiment prise au sérieux. Car, on a bien remarqué que, pour l'instant, elle paraît surtout servir les manoeuvres US en Europe, depuis la République Tchèque jusqu'à la Pologne qu'on suppose déjà des cibles, au grand train où l'on découvre les silos. Enfin, nul n'a oublié les armes massives hypothétiques qui ont servi de prétexte aux Etats-Unis pour qu'ils s'enfoncent en Irak.

Pendant ces entremises d'intelligences qui s'échauffent au bord du cratère, au Liban, le leader du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah souligne qu'il veut éviter le conflit mais qu'il prépare tout de même une attaque d'Israël contre le Hezbollah. Car il a, désormais, le nez fin du chat échaudé par l'attaque d'Israël contre le Liban en juillet dernier. D'autant plus prudent, qu'il reste ouvert à une négociation avec Washington, du moins si celle-ci n'était pas une pure et simple imposition des conditions par le plus puissant.

Ainsi, des deux côtés on bombe l'opinion d'un parfum de paroles de paix, tellement on appuie ne pas vouloir le conflit ouvert. Cependant qu'on le prépare activement et sous couvert, chacun selon ses armes. Mais aussi, avec le souvenir cuisant des échecs troublants laissés sur le terrain. Une dernière pensée qui saura peut-être raisonner les foudres d'intelligence du Pentagone qui voudraient tantôt sauver la face des deux parties.

Demian West

Saturday, February 24, 2007

Une gauche "Spartakiste" quitte les éléphants



Du blog du grand journaliste Doug Ireland aux articles dans Al-Hayat, toute la blogosphère internationale fait ses gorges chaudes du grand chambardement dans la campagne présidentielle en France. En effet, tout semble s’être inversé dans le côté gauche du théâtre politique. En proue du bâtiment socialiste la victoire Ségoléniste de Samothrace vient de basculer vers une certitude, très courue à gauche, que toute la flotte irait bientôt au bain.

Cette semaine de tous les dangers, Sarkozy a sauté dix points devant son adversaire. Bien que Ségolène ait, quand même, quelque raison peu trotskyste de se réjouir. Puisque, Bové n’a pas su réunir les 500 signatures, pour mettre en oeuvre son programme aux 160 milliards de dépenses. On a eu très chaud aux finances...

Il reste que la grande fête socialiste de Villepinte s’est précipitée au désastre dans les sondages, et dans les retournements de vestes médiatiques. Sur un ton néo-mitterrandien qui devait évoquer les "110 Propositions" du Mitterrand de 1981, Ségolène voulait atteindre à cette majestueuse figure, comme pour mieux imposer son "Contrat Présidentiel" de 100 propositions. C’est l’inverse qui arriva tout pour néant.

Plus pressés que quiconque dans leur course à l’Elysée, les deux leaders Ségo-Sarko ont promis tout, et à chacun, en pensant que leurs auditeurs se satisferaient uniquement de signes vidés des réalisations en dur. C’est pourquoi Besson a aussitôt rendu ses clefs de son bureau de chiffreur du programme Ségolénien. Quand le staff socialiste prétend vivement qu’une mésentente entre Hollande et Besson en serait la vraie cause plus intimiste et sentimentale. Toujours est-il que Besson a répondu qu’il ne voulait plus être circonscrit aux cuisines, et pour réduire la sauce de Ségolène, dont la recette est mal inscrite dans les livres des comptes. Et finalement, pour alléger le plat vite servi aux convives français.

De toutes façons, le fumet des rumeurs se fait encore sentir depuis cette arrière-cuisine. Puisque, depuis le staff de campagne très-virile, on insinua que Besson avait quelques problèmes conjugaux qui l’auraient rendu plus imprévisible et même stressé. Mais qui n’en aurait pas de tels problèmes, et même chez les pacsés de la haute politique ? Désormais, tous sont fâchés. A tel degré, que Besson offre déjà ses compétences à des adversaires forcément sarkozystes.

Mais le pire est encore à venir : 30 haut-fonctionnaires des socialistes-anonymes viennent de se liguer derrière Bayrou, sous le gonfanon de "Spartacus". Car ils en font toute publicité par le biais d’une annonce à "Libération". Dès lors, comment le centriste pourrait-il perdre avec de tels avantages ralliés ? C’est comme s’il ne restait qu’une Ségolène séductrice des magazines glossy qui se sait agir par l’effet savant de photographies trop-légendées.

A la vérité, nous baignons en plein showbizz où l’on se bat à coups de rames, et si proche de Roger Hanin le beauf qui vient de rejoindre l’équipe de Sarko-Navarro, ou le contraire comme on voudra. Joints à Doc Gynéco, puis à Enrico Macias qui soutient la politique d’Israël, comme il convient à l’atmosphère confessionnelle et communautaire des stratégies mises en oeuvre, dans la France d’aujourd’hui.

Certains pro-Sarko philosopheront ce mouvement, à l’instar de Glucksmann ou de Bruckner, avec le pugnace Finkelkraut qui voudraient tous nous faire croire que Sartre était, en fait, profondément sarkozyste. On en doutera quand même un peu, mais après les élections quand nous aurons retrouvé tous nos esprits bien-cogités par Descartes.

Finalement, on voit bien monter dans la chaleur de ce désert grouillant d’appétits avides toutes dents dehors, quelques éléphants bien-lourds qui se meuvent comme des paquebots. Et qu’ils se posteraient avec leur grande science politique, le plus lentement pour ne pas se briser tout près du siège électoral. Peut-être pour en éjecter une erreur de casting : selon leur point de vue, bien-nourri dans la jungle de la politique impitoyable des "vieux grands animaux" Fabius et Strauss-Kahn.

Demian West

Bayrou perce au centre de Ségo-Sarko



Dans les derniers méandres médiatiques de la campagne électorale, nous venons de prendre un virage qui fleure fort le tournant décisif. En effet, ces derniers jours, on vit partout des interviews d'un François Bayrou irruptif dans les sondages jusqu'au premier rang. Tant et si bien qu'on le dit tantôt : le probable vainqueur de la présidentielle.


Avant ces changements dans le théâtre politique à droite, ses adversaires se jouaient de cette force centriste, qu'ils concevaient traditionellement comme une force utile de réservistes. Et sans jamais qu'elle soit attendue en si haut-siège victorieux. Pendant ce temps, François Bayrou montait un parti centriste qu'il voulait plus indépendant pour mener le dernier assaut du pouvoir lui-même. C'est pourquoi, en l'espace d'un week-end, il devint la pire menace qui fondit sur le bi-partisme, entre Ségo et Sarko, tout dérangés dans leurs plans dont ils avaient pourtant pris toutes dates auprès des médias qui roulent...


C'était sans compter sur la soudaine progression de Bayrou, qui gagne quasiment un point par jour dans les sondages, du moins ce dernier week-end. Ce qui est raison de la furieuse panique qui vient de prendre les quartiers généraux adverses à leur col le plus difficile à monter, depuis que la course fut lancée. Paniquée, Ségolène Royal vient d'ouvrir le feu, en accusant le centre d'être introuvable en un lieu précis. Quand, Sarko doit, désormais, repousser ce nouvel adversaire si proche et si lointain, dans le même temps, de son propre camp droitier. On le constate, il ne faut pas être grand clerc pour se rendre compte du risque lié à de telles attaques directes contre un candidat que les Français viennent de favoriser dans les sondages et par tout l'audimat. Car, chaque coup porté contre Bayrou pourrait être rendu au rebours contre ceux qui l'auraient jeté, et par le peuple lui-même.


Et pire encore : pour gagner, Ségo comme Sarko auront besoin de tout le report des voix du Centre vers leurs urnes respectives. Ils se sont donc piégés par leur propre stratégie binaire qui, certes, a su faire l'économie d'une troisième force, et pour fulgurer dans les premières étapes : mais pour qu'ils s'effondrent dès l'approche des premières difficultés pyrénéennes. Là, où les soutiens d'équipes alliées sont vitaux pour vaincre le sommet. C'est donc une grande erreur de stratégie politique qu'ils auraient machinée par leurs séances médiatiques qui tournaient manifestement en roue libre. Et qu'elles les auraient éloignés d'une rencontre et du sentiment du peuple véritable. Et pour, finalement, que Ségo-Sarko y perdent tout : au profit d'une personnalité qui semble plus ferme et stable. Car, François Bayrou progresse bien-assis sur le cuir à cheval entre les mythes agraires et sa culture classique.


A la vérité : les Français voient Sarkozy comme le sortant, qui serait forcément moins frais et comme en perte de sa qualité séductrice. Quant à Ségolène, elle évoque plutôt une tentative fastidieuse de représentation d'un Mitterrand plus mystérieux encore, puisque ajouté d'une force féminine presque virginale. Peut-être, pour bouter le passé trotskyste et chiraquien hors de France.


Plus terrestre, Bayrou paraît sage assez, quand il sait exhumer les grandes figures historiques dont Cincinnatus le laboureur des premiers temps de la république romaine. Souvenons-nous : Cincinnatus fut appelé par le Sénat lui-même pour gouverner et sauver Rome des attaques des Eques et des Volsques. Mieux encore : sitôt la victoire emportée, il abandonna tous ses titres pour retourner à ses premiers labours. Dans une attitude si noble qu'elle le souleva au rang d'"exemplum virtutis". Ainsi, qu'il put semer les vertus républicaines et civiques dans les consciences, jusqu'à la Révolution Française vers la République retrouvée .


Aussi, Bayrou a-t-il composé une biographie de Henri IV : le dameret galant qui sut réconcilier les Catholiques avec les Protestants. Pour la simple et plus urgente raison que ses propres parents étaient les chefs respectifs de ses ligues sanguinaires et fratricides. Et qu'il lui fallut vite unifier le pays pour sauvegarder la famille tout court.


Tout semble donc montrer que les Français, aujourd'hui, voudraient retrouver cette "grandeur" de l'esprit français. Et par ce recours à la mémoire des grandes figures bien-humaines de notre riche passé culturel. Pour retrouver la confiance et même l'espoir en leur avenir. Le Peuple François verrait-il jaillir cette source au centre de l'urne élective ? Dont l'issue nous libèrerait, certainement, des intrigues du feuilleton politique en manière de psychodrame triangulaire.


Demian West

Thursday, February 22, 2007

French Presidential Elections Turning Point



In the upcoming French Presidential Elections 2007, a huge upset surged in the medias and in the polls. Nobody could foresee the smashing increasing popularity of the candidate of the Centre Party UDF, the so-called "third man" François Bayrou. Last week-end, this change outbroke upon the whole mainstream of the media. Before the change, some of Bayrou’s contenders spoke easily about his "foolish poetry", or about his "definitive non-existent policy".


As a matter of fact, right and left-wing contenders tryed to ridiculise Bayrou, spreading out an image of the centrist party usually lowered by the media and politics head-quarters as a weakened go-between force. Thus traditionally, the Center Party should help and back the greatest right party Sarkozy’s UMP, but the center should never win. In the meantime slowly but surely, the christian-democrat François Bayrou has moved the campaign at a new stake.


Actually, silently he has built a Center Party which seems now totally free and independant. And, that’s the very reason he becomes suddenly a real threat for his two leading contenders Segolene and Sarkozy. Last week, Bayrou surged in the polls, gaining one more point per day, from 15 % to 16 % yesterday and 17% today, according to CSA. In fact, Sarko and Sego (the nickname of the bi-partism leaders) launched tough attacks against Bayrou the centrist leader. In some issues, the socialist candidate Segolene expressed frontly agressive and castigating speeches : "the center stays nowhere at all", she said. But, one can see remaining residual and adventurous risk in this sort of tough behaviour in the political theater. Because, the socialist left-of-the-left trots’ and the right law-and-order Sarkozy both will need the whole transfer of the Bayrou supports and votes, which are the leading key to open the second round victory out of the ballot-box.


On the other hand, last days the polls announced that Bayrou should certainly win the elections against respectively Segolene or Sarko, in second round race. So, the crushing dilemma is : wether Sarkozy or Segolene could win some points by the bias of hard-criticism against the Centrist candidate ; on the contrary, they could lost one point for each dirty tricks against Bayrou. Because the french people do really show favour to the personality of Bayrou, who stands firmly as a hero between mythical agriculture and classical culture.


Howewer, the french people see Sarkozy as the symbol of the former policy unfresh and unattractive, whose supports are now declining. And Segolene Royal evokes some overwhelming stately figure of François Mitterrand the former socialist President, alike a blatant statue of a great Trotskyist Commandator throwing tormenting fear upon every don juanic frenchman. Nevertheless, the Bayrou’s model is Quinctius Cincinnatus, the republican roman farmer. In the early roman history, the Senate pleaded with Cincinnatus to assume political power and to save Rome. Then, within sixteen days he defeated the Aequi and the Volscians. Finally, he resignates absolute authority and he returns towards his fields as an humble ploughman. This classical gesture became the mythical "exemplum virtutis" or exemple of the best and highest moral virtue, who led french people towards French Revolution in the late XVIIIth century. More, Bayrou is a biographer of Henry the Fourth, the beloved king who reconciliate the Catholic Party with the Protestant rebellion, during the french Renaissance : as the modello of the National Unity.


Undoubtly we are at a turning point in the presidential race, when intimately the humane speech of Bayrou crushed down the huge media-machine of the two former leaders Sego-Sarko. According to the polls, the french people are waiting for some self-confidence in their own history and culture, as the very motor of a real political change. And therefore, they picked up great humane exemples in their rich past. Thus, they want to recover some revival of the "grandeur" of french spirit beyond economic difficulties. Finally, the presidential election seems to deal with some idea of recovering-hope. And the mainstream of reconciliation could flow out of that ballot-box in the center of this political drama.


Demian West

Prince Harry va-t-en-guerre



Depuis quelques jours enfiévrés, nous assistons à des manoeuvres équivoques chez nos amis anglais, qui annoncent, d'une part et à grand renfort de mots, le prochain retrait de leurs troupes en Irak. D'autre part, ils communiquent sur un mode plus people, la mise en rôle contingente du Prince Harry dans une mission militaire à destination de l'Irak.


Une première impression voudrait que Harry vienne en renfort des 7100 anglais déployés sur le terrain proche-oriental. Mais, Harry va-t-en-guerre pour accompagner ses 12 buddies des "Blues and Royals Regiment". Il assied lui-même cette nécessité impérieuse par ses propos de la cavalerie à cru : " Il n'est pas question que je sorte de Sandhurst pour m'asseoir sur mon cul chez moi, pendant que mes potes se battent pour leur pays." Voilà donc la vraie raison qui voudrait que la Couronne envoie son plus cher joyau pour bouter les Irakiens, ou je ne sais qui, hors de chez eux.


Il est d'usage sous les lustres de la couronne anglicane qu'on réservât cet enrôlement, au fils qui ne serait pas l'héritier direct du premier rang. C'est pourquoi, le Prince William est privé de cette balade prétendument à risque. Quand, nul ne doute plus qu'elle serait bien encadrée par tous les SAS emparadés de la réserve british. Quoi qu'il en soit, Blair a assuré la Presse people que l'excursion à Basra restait dangereuse. Probablement, comme une incursion d'Empereur romain dans les bains orientaux...Si pire encore : il se risquait jusque dans l'orbe même d'une Cléopâtre iraquienne, si l'on voulait évoquer le pire attentat que le Prince pourrait essuyer de sa toge la plus virile.


Pour l'instant, nulle information ne filtre depuis Clarence House et de ses ministères leage, au sujet du lieu où le Prince flirterait avec les forces ennemies de l'axe du mal et du vice réunis. Ce sera un Tour du devoir, avant que l'Angleterre retire ses 1600 troupistes de l'Irak, qui n'a jamais vu autant d'aller-retours de visiteurs étrangers anglais avec leurs fidèles caméras au bras pour la bonne Presse.


Pourtant, tout ceci s'inscrit dans une tradition de longue main, comme celle qui tournait les pages du vieil album de famille. Souvenons-nous : le Prince Andrew avait lancé ses premières bombes médiatiques pendant le conflit des Falklands. Quant au Prince Charles, il était pilote de la Royal Air Force et de la Royal Navy, tout comme le Prince Philip s'était distingué en mer pendant le second conflit mondial. Enfin, tous de la famille Windsor ont été exemplaires sous les drapeaux, surtout qu'ils étaient frappés aux armes de la famille. Ce qui est bonne raison de leur enthousiasme au service d'eux-mêmes et de la Nation. On le reconnaîtra aisément.


Le lecteur pardonnera, à l'humble narrateur que je suis, le ton résolument people que j'ai pris pour composer cet article, quand je lui aurais rappelé que Harry : c'est le Wild Boy qui s'était goinfré de marijuana et d'alcool en-dessous de l'âge autorisé et de la table aussi. Qu'il s'était battu comme du gibier-à-photo avec des paparazzi. Et qu'il a culminé dans ses bravades médiatiques, en 2005, lorsqu'il s'est débauché dans une party tout-vêtu en officier nazi. Et le pire : deux semaines avant que sa mère la Reine (que Dieu la sauve) fut attendue à une commémoration de la Shoah. Harry avait fait une telle publicité de sauvagerie irrespectueuse dans le sanctuaire même de la Royauté, que ses excuses publiques, qui suivirent, ont ajouté au malaise plutôt qu'elles en retirèrent un plus petit lopin.


Il reste donc, que l'on peut aisément supposer que le Prince Harry est envoyé en Irak pour des raisons peut-être militaires. Puisque, décemment, on imaginerait ces raisons peu enclines à d'autres considérations plus morales ou civilisatrices : par le biais de nos comportements que nous voudrions exporter pour donner l'exemple aux peuples vaincus.


Demian West

Monday, February 19, 2007

Le Choc des Civilisations chute dans les sondages




Un sondage commandé par la BBC vient de retourner la plus grande machine de l'opinion et toutes ses vapeurs angoissées qui semblaient chauffer à blanc entre l'ouest et l'islam. En effet, une majorité de personnes interrogées dans plus de 27 pays du monde entier rejette la notion suggestive de "choc des civilisations" entre islam et occident.


C'est la société GlobScan qui a été choisie pour interroger 28000 personnes, dont une majorité s'est clairement dégagée, à deux contre un, pour une espérance en des rencontres réconciliatrices entre l'ouest et l'islam. Car les sondés pensent qu'il y aurait toujours ce sol commun sinon ce tapis culturel qui serait plus propice à recevoir des débats qui sauraient résoudre les conflits. Lesquels leur paraissent uniquement politiques, puisque 52 % des sondés disent que la politique et non la religion serait la vraie cause des tensions.


Selon l'analyse du président de GlobScan Doug Miller, "il est désormais clair que plus de leaders modérés gagneront les soutiens populaires dans leurs choix électifs "pour qu'ils trouvent des solutions qui sauront mieux répondre aux attentes et aux espérances conciliatrices des peuples. En des solutions pacifiques et négociées qui seront nécessairement basées sur les valeurs communes aux confessions ou aux communautés en regard, sinon impliquées dans des conflits d'intérêts et parfois par des malentendus réciproques. Donc : "des deux côtés, des leaders constitutifs de paix viendront désormais plus aisément au jour."


Par exemple au Liban, 4 personnes sur 5 chargeaient d'emblée les motivations occidentales des fautes les plus lourdes, quand plus des deux tiers pensaient, dans le même temps, qu'il y avait toujours "un fond commun entre l'ouest et le monde islamique".


A l'échelle mondiale, 58 % rejettent les minorités intolérantes. Pourtant, 51 % des personnes interrogées, et qui se déclaraient de confession chrétienne, exprimèrent que les tensions mondiales étaient dues au jeu politique et non pas au fait religieux. Et mieux encore : 55 % des musulmans les rejoignirent dans cette conclusion qui sut évacuer, du même coup, les guerres de religions liées à ce concept désormais fallacieux du "choc des civilisations" qui vient de chuter dans ce sondage worlwide.


Demian West

La bataille de Londres en voiture...




Londres pourrait bien être le laboratoire des prochaines mesures de circulation restreinte des véhicules dans toutes les capitales du monde dont Paris. En effet, Ken Livingstone, qui est le maire de la City, vient d'applaudir à son propre plan d'extension de la zone d'accès payant au centre de Londres. Et dans un mouvement d'autant plus courageux, qu'il y rencontre de furieuses troupes d'opposants qui manifestent effrontément, c'est-à-dire à la rue, leur droit de circuler hors des taxes et des amendes cloutées qui pleuvent sur la City comme les fusées durant la "bataille de Londres".


Certes la zone incriminée était la plus congestionnée du poumon londonien. Et il fallait en extraire les citizens de leurs voitures pour les entasser dans le métro à l'heure des sardines huilées à la tâche. Ce qui ne se fit pas sans quelque pression des agents de l'underground, qui savent vous pousser au fond du wagon avec un flegme qui "mind the gap".


Aujourd'hui, la zone est doublée et elle s'étend à l'ouest vers les quartiers chics, depuis Westminster vers Kensington jusqu'à mazette Chelsea, où l'on cause classy. Pas comme à l'east-end où les accents rauques vous interdisent les plus belles places dans la City des bonnes affaires, sous les tubulures high-tech de la Lloyd's. Mais à l'ouest, pour vous le dire franchement et sans que je remue mon petit doigt qui tient la tasse de tea-table : On n'aime pas ça.

Car, les sujets de sa Majesté bien-carrossée se battent pour conserver ce privilège du noble volant en roues libres. C'est un fait, qu'il faut payer 8 pounds pour entrer dans le secteur protégé : pour chercher dans la jungle des commerces exotiques sa baguette de pain ou ses croissants orientaux, soit un peu français. Certes, il faut compter un peu moins, quand on y cherche ses enfants à la sortie de l'école. Mais ça coûte horriblement cher, quand on ignore le dispositif qui vous cumule les mandats comme des amendes à chaque passage ou pour chaque écart subreptice dans la zone "vous êtes filmé".


Ce qui peut atteindre le millier de pounds exigées par le bailifff ou la maréchaussée, de certains imprudents qui seraient passés trop souvent et par-dessus ou dessous, ce qu'ils nomment carrément le "mur de Berlin" qui cernerait Londres. Un terme routinier lancé par Gordon Taylor, le représentant de l'"Association des Résidents de l'Ouest Londonien". Que des pauvres on vous dit...Puisqu'on les vit manifestants comme réduits à la marche pour protester de leur misère quotidienne.


Il reste que, selon Malcolm Murray-Clarck qui est le responsable du dispositif : le "mur" a nettement favorisé une qualité retrouvée de l'environnement urbain. En effet, depuis 2003, la circulation des automobiles a baissé de 20 %. Et donc, 70000 véhicules ont pris le pli de rester couchés au garage, pour la cause écologique. Et à la faveur des bicyclettes qui savent mieux montrer leurs jambes et leurs charmes plus naturels qui savent dérailler London the Best.


Des réductions tarifaires avaient adouci le passage du terrible check point entre ouest et est, pour les mères qui voulaient cueillir leurs enfants à la sortie des écoles de Harry Potter soi-même où l'on circule du balais. A la vérité, le maire risque gros pour avoir appuyé sur ce dispositif de son plus sûr siège éjectable. Car, il doit gérer 220000 conducteurs dont la majorité le menace, à chaque passage de cette frontière de l'octroi, de ne plus jamais voter pour lui. Comme si les vraies décisions politiques ou sociales exigeaient, en quelque sorte, le sacrifice de celui qui vous les annonce, et encore plus de celui qui les met en oeuvre, et même s'il avait été élu pour cette raison de les imposer.


Demian West

Le War Game USA-Iran jeté en Europe de l'est




Après les récentes mises en garde de Poutine contre toutes intrusions invasives des Etats-Unis hors de leur territoire, les batteries de missiles menaçants se mettent en rang des deux côtés de la frontière polonaise. Comme un vieux scénario de la guerre froide dont on voudrait nous servir, à nouveau, les restes remis à la cuisine proche-orientale.


Le quotidien " Rzeczpospolita Czech" annonce que les Instances tchèques et polonaises ont reçu les demandes américaines assez favorablement. Et donc, des dispositifs américains d’anti-missiles pourraient être vite installés en Pologne avec le soutien stratégique d’un radar construit sur le territoire tchèque. Les premiers ministres respectifs de ces pays de l’OTAN et de l’Europe, Mirek Topolanek et Jaroslaw Kaczynski se défendent de servir les seuls intérêts américains, en répondant qu’ils offrent tout simplement un parapluie de protection nucléaire pour le centre de l’Europe.


Les Etats-Unis insistent pour que les Polonais et les Tchèques accueillent les systèmes de défense stratégiques qui se compteront en milliards de dollars, et uniquement pour une défense passive. Ce qui est comme d’exciter plus encore l’ours russe Poutine à qui on ne la fait pas si aisément sur ce ton yankee. C’est simple : il alignera des batteries de missiles en face de la Pologne, qu’il considère d’ores et déjà comme mise sous tutelle militaire américaine abusive.

Cependant que les gouvernants Polonais et Tchèques font leurs comptes des avantages qu’ils pourraient demander, puis recevoir de ces extensions militaires dirigées vers l’Iran bientôt nucléarisée. Quand, les populations de la Pologne et de la République Tchèque manifestent leur opposition. Car elles se sentent ni plus ni moins que trahies par leurs élites dirigeantes, qu’elles pensent, et disent sous le manteau, plus empressées à des intérêts néo-capitalistiques et cyniques.


Car, comment ne pas saisir que les Etats-Unis viennent de déplacer, tout simplement et d’un seul geste, le théâtre stratégique de la guerre nucléaire entre Iran et les Etats-Unis, au plein coeur de l’Europe. Le vieux continent qui vient de se réveiller avec une gueule de bois, d’après l’ivresse et les enthousiasmes des applaudissements festifs au défilé des troupes US vers l’Irak.
On attendra donc, dans les jours qui viennent, un sursaut européen qui saurait jeter quelques pincées de sagesse dans ce nouveau plat surgelé d’une guerre froide sortie tout droit du pire congélo de la politique, qui sait encore donner le grand frisson définitif.

Demian West

Sunday, February 18, 2007

Bayrou fait la surprise attendue




Nul besoin d’être grand shaman isolé dans la steppe médiatique pour sentir le vent tourner dans l’opinion des Français qui se placeraient désormais plus au Centre. En effet, le correspondant parisien du "Telegraph.co.uk" Henry Samuel vient de jeter l’info dans des termes crus comme un serment d’amoureux gravé dans le cuir du plus robuste chêne béarnais. " Hier, le candidat centriste François Bayrou semblait recevoir tous signes favorables qu’il serait au second tour en mai." Voilà qui est dit...

Tout d’abord, Bayrou a su émerger doucement mais aussi sûrement, jusqu’à passer devant Le Pen. Car, l’extrémiste était vraiment trop occupé à ravaler sa façade médiatique. Et pour qu’il puisse mieux-racler ses fonds de mairies pour quémander ses signatures qu’il ne trouve plus comme la cassette de l’avare. Le Front National pourrait même être absent de ces élections.

Par ailleurs, les compères Ségo-Sarko ont estimé les coûts de leurs programmes respectifs, vraisemblablement, selon le même mode factice qui a su lancer leurs campagnes bollywoodiennes. A la vérité, on dirait qu’ils briguent une présidence vaste comme le continent européen. Leurs grandes machines électorales ne se battent-elles pas au premier rang des broadcasts américains, comme à la fabrique de la présidence à tous prix ?

La semaine dernière, l’opinion des analystes économistes était faite pour évaluer à, plus ou moins, 50 milliards d’euros les programmes respectifs de Ségo-Sarko, et donc bien au-delà de leurs estimations autour des 30 milliards. On le constate, ils avaient largement exagéré la faveur de leurs promesses budgétaires, et par excès de confiance en leur jeu de poker médiatique. Quand Bayrou reste plus modeste autour des 20 milliards. Et lorsque Bové flirte, comme un spoutnick en son orbe utopique, autour des 160 milliards d’euros.

Les prévisions forcées de Ségolène Royal ont été démenties par Eric Besson qui fut le responsable même qui était en charge de les mesurer dans sa campagne, et avant qu’il ait remis sa démission. C’est grave assez ! Et les promesses et mécomptes de Sarkozy, dignes des extravagantes turqueries de Molière, ont paniqué son staff de campagne. Depuis, ses chiffreurs semblent comme à la recherche de la fabrique du ciment qui fait tenir les châteaux de cartes. Puisqu’il leur faut trouver les milliards qui manquent à leur politique. Et, sans jamais que Sarkozy soit contraint de sortir les grands filets de la pêche aux contribuables. Enfin, juste le temps de la campagne !

C’est probablement la raison pour laquelle Bayrou vient de recevoir 56 % d’opinion favorable à ses promesses budgétaires. Alors que Sarkozy n’en ratisse maigre que 37 %, et que Ségolène y prend les quelques miettes dessous la table des 27 %. Certes, le Peuple Français est raisonnable surtout quand il voit sortir la charrette des taxes et des impôts qui mettrait en branle ses roues libres budgétaires. Quand les utopies de Ségo-Sarko ne manqueraient pas d’écraser quelques économies sous le matelas du français moyen, sinon ses seuls revenus vitaux qu’ils lui restaient. Et ce week-end, le sondage du Figaro vient de donner le coup de grâce : soit le chiffre des Français qui sont en accord avec Bayrou pour considérer ensemble que les promesses des concurrents Ségo-Sarko sont irréalisables : 74 % soutiennent Bayrou contre Ségo-Sarko. Mazette !

On comprend qu’on évoque, d’ores et déjà dans le QG socialiste, une "spirale dépressive" qui semble entraîner les deux lutteurs du camp de base Ségo-Sarko, hors d’atteinte de leur sommet himalayen. Et qu’il semble même s’éloigner. Puisque le récent sondage vient de jeter l’effroi parmi ces plus sûrs dauphins ou requins médiatiques. Car, pas moins de 79 % des Français disent que, pour eux, rien ne serait encore joué dans ces élections. Autant dire que les électeurs viennent de renvoyer Sarkozy et Ségolène à leurs études de campagnes présidentielles. Puisque tambours battants et confettis ont manifestement peu convaincu un peuple exigeant des solutions vitales pour son avenir.

Cependant, que "le Béarnais" François Bayrou paraît avoir résolument fait alliance avec une opinion de fond, qui aime plutôt son idée d’un gouvernement d’unité nationale qui serait composé de personnes venant de la droite et de la gauche. Une opinion qui voudrait dissoudre l’inertie du bi-partisme qui paraît usé comme une antiquaille maquillée qu’on voudrait fourguer au dernier passant crédule. Finalement, Bayrou propose une nouvelle formule toute tendue vers l’hyper-démocratie réconciliatrice, qui est déjà en oeuvre dans la sphère internet.

Aussi, cette manière de gouvernance mouvante et unitaire est-elle déjà au pouvoir en Allemagne. Et plus encore : le premier Ministre italien Romano Prodi le dit en ces termes ciselés par ces neuves évidences sondagières du week-end : "Pour moi, la gauche moderne et le centre peuvent faire un maximun ensemble." C’est peut-être la clé de ce calme qui agit au fond un Bayrou qui reste fixement dans sa ligne de force, vers un projet qu’il pourrait désormais réaliser. Puisqu’il est au plein de la course de fond, par ces chiffres d’une opinion, à tout le moins, surprenante... Alors qu’elle attendait le troisième homme.

Demian West

Saturday, February 17, 2007

The Duhamel-Bayrou Media Case




The centrist candidate in the presidential race, François bayrou declared that a lot of misuses question the whole french society, when he replied to the banishment of the journalist Alain Duhamel punished because he publicly supports and votes for Bayrou.

Visiting the city Poitiers, François Bayrou acknowledged the objectivity of Duhamel's analysis, who has been banished from the broadcast of France Televison (the public TV) and RTL because of his centrist support. "Duhamel is a journalist everybody knows his objectivity" said Bayrou. Thus, the reason of his banishment is Duhamel's centrist déclaration in a conference at Science-Po, in a private meeting with UDF students. A despotic outcast which unveiled some underground troubles corroding the whole french society, and surely among the huge media network and policy devoted to the bi-partism obsession toward the ligne of second round.

Duhamel said on RTL : "I shoudn't say that" than he spoke immediatly more frankly "Now I'm paying for that. It's out of proportion". Albeit he understands the decision of the chief-editors, he deplores his outcast of public television. On the other hand, his brother Patrice Duhamel is the number two of the prime media group "France Television". Naturally, one would alleged some favoritism, if Alain Duhamel had stayed on broadcast.

Finally, Duhamel denounced the position of the Community of the Journalist of France 2 as "shabby or pathetic". Duhamel stays on duty on RTL, in tough contradictory debates, but no more as a politic editorialist. He writes further his chronicle in Liberation, according to the direction of the newspaper. There's something rooten in the doomed french media.

Demian West

Sarkozy surged in Polls over Segolene's Manifesto




In the french presidential elections, the right wing leader Nicolas Sarkozy would beat, today in a simulated second round vote, socialist contender Segolene Royal, a few days after she unveiled her platform of policy to gain the upcoming ballot.

In a hurry to recover lost field and supports, Royal announced her "presidential pact" 11 Feb. in a sort of issues as she gives a bunch of progressive proposals very enthusiastic. As a matter of fact, people cheered loudly the raising of the minimum wage and small pensions, and the sharp turning to far-left policy. Though, Mrs Royal's would be disappointed because she lost 47 percent letting 53 percent for the winner Sarko, according to an Ipsos poll on 12 February for Paris-Match magazine. When 9-10 February, the former lead of Sarkozy was 54 to 46.

Patrick Artus, as the chief economist of Ixis CIB, based in Paris, said " There are some good measures like the idea of reserving some government contracts for small and medium sized companies,'' ... "But she (Segolene) also proposes unfeasible or dangerous measures and has many holes in her fiscal plans.'' As a matter of fact, it's a common idea in France, that traditional left-of-the-left policy would be easily generous when it means frankly said more increasing taxes and fees.

About a douzen of candidates run this race across the whole political ground towards the hot-bed of the first round. And, the incumbent Chirac will not stand again. The President of France is leaving this third term after his 40-years political brilliant career. The very outbreaking or breacking through candidate is François Bayrou the centre leader who reaches slowly but surely and point-by-point the upper hand polls. Recently, he overtook the far-right leader Jean-Marie Le Pen.

It's a tough battle for political powerand leadership. As a late result, the famous editorialist of the greatest public and private medias network RTL and France Televison, Alain Duhamel has been banished from eyes of the cameras. Because he declared publicly, after a conference at Science-Po in Paris (the High-School of Politics) four monthes ago, he would vote for "Bayrou". The centrist leader who criticized the great medias and their two-headed policy exclusively devoted to Segolene and Sarkozy.

No margin of error was given to that poll for Paris-Match magazine, but an usually floating marge of 3 points, considering the size of 879 registered voters, said Ifop Agency.

Demian Wes

Friday, February 16, 2007

France's Segolene Royal Manifesto.




In the upcoming French Presidential Elections, Ségolène Royal, the candidate of the Socialist Party announced her 100-point platform policy on Sunday, returning to traditional values and, in the same time, unveiling a strong emphasis to the left economic policy.

Villepinte north of Paris, in a two-hour speech to a cheering crowd of 10,000 socialist supporters and delegates, Mrs Royal pledged to increase pensions, to raise the minimum wage (the SMIC) from €1,250 to €1,500, a month. Every youth within six months of graduating from university will get a job or some special training. And she promised to build 120,000 low-rent homes a year.

Her "presidential pact" woved that delinquents youngsters could be placed in educational and military-style boots camp, which is a very controversed proposal. She promised some free tutoring for students that have great difficulties keeping up, and workshops for parents to train them how to educate their children. By reducing the number of students in class, Segolene, as a former Schools Minister, want to erase social exclusion in the suburbs. "I want for the children in these suburbs what I want for my own children," said Segolene.

One can see Mrs Royal has choosen some tough proposals from the conservative right wing mixed with far-left solutions, to raise is pact between discipline and progressive issues.

Under her presidency all young people could get access to a €10,000 (interest free) loan. Young women would get total free contraception. and she woved to raise up the benefits of the handicapped people. Finally, the participative debate, launched during the campaign, will increase and randomly choosen citizens' juries would survey the National Assembly and government policies. When some in the public said this participative debate is a demagogic debate which transfers the politician responsability to the french people.

When the crowd broke into chants of "Segolene, president !" She replied : "A pact of honour, a presidential pact that I propose to everyone, the most vulnerable and the strong, those who have been our supporters all along and those who have not, because France needs all its people."

A great part of her speech was dedicated to economic and social proposals on a upsetting new hard-left line. "The unfettered rein of financial profit is intolerable for the general interest," said Segolene. "You told me simple truths. You told me you wanted fewer income inequalities. You told me you wanted to tax capital more than labor. We will do that reform." Royal said she would tax companies in relation to what portion is paid to shareholder and to what share of their profits is reinvested in jobs and equipment. She also want to abolish the flexible work contract for small companies and convoke a national meeting in June on how to increase the wages. When, everybody knows in France that a left policy means certainly the increasing of taxes and fees.

And what's about Royal's foreign policy ? She has recently been accused of lacking competence in that matter, because of her so called "gaffes" abroad. Royal said that, as president, she would pledge for the European Central Bank to consider growth of employment and not just inflation. She will support a European Union which "protects its citizens". More : "I don't want a Europe that is just a free-trade area attached to NATO," Royal said. "Even less do I want a Europe where it's everyone against everyone and social and fiscal dumping replaces solidarity."
We have to break with "corrupt regimes" and we have to end ambiguous talks with allied countries, as Russia, whose "war crimes in Chechnya" would be clearly condemned. So Segolene seems to have forgotten that corruption is raising in France too, with the famous "Clearstream affair" which darkened french politicians in some european web of intrigue and occult money.

Now, the Segolene's Manifesto is released after a long time of a "listening phase" gathering citizen's proposals by the means of internet and meeting in real life and the real country. And Segolene is behind Sarkozy who surged ahead in the opinions polls. Finally, one could ask wether Segolene is a shooting star or a meteoritic rising president.

Demian West

5 ans de prison pour un négationniste sur le net




Le journal allemand "Die Welt" titre sur la condamnation à 5 ans d’emprisonnement que le Tribunal de Mannheim vient de décider pour l’extrémiste Ernst Zündel. Car, il avait fait toute publicité pour diffuser ses mensonges négationnistes et révisionnistes de la Shoah, sur le net.


En effet, le Juge a déterminé que Zündel attisait la haine et l’antisémitisme contre les Juifs, au moins 14 fois sur sa "homepage". Aussi, le juriste Richter Meinerzhagen souligne-t-il que l’accusé : "...est un agitateur, un incitateur à la haine qui sait rallumer des feux néfastes par le biais de ses propos."

Des intervenants pro-Zündel ont tenté de réduire la gravité des charges en mettant en question la fixité des faits historiques qui devaient être débattus selon eux. Mais le Tribunal a bien entendu que cet argument était à vocation de servir à entamer la vérité historique sur la Shoah. Et donc, le Tribunal n’a pas cédé sur ce point toujours fermement établi, par ce rappel à l’ordre. En fait, les débats et les argumentations n’ont pas été si éprouvés, en raison de la nature si peu équivoque des attaques de Zündel contre les Juifs, sur le site incriminé. Aussi parce que Zündel fut un des premiers utilisateurs notoires de l’internet à des fins de propagande nazie et antisémite.

Il a été arrêté en février 2003 au Canada et il a été extradé vers l’Allemagne en 2005. Ses soutiens, en Allemagne, ont tout fait pour lui éviter cette issue, quand ils tentèrent d’impliquer dans cette sombre affaire des liens politiques à diverses extrémités de la droite et par des éclats médiatiques scandaleux toujours avortés.

Les services secrets canadiens avaient marqué Zündel comme un danger pour leur sécurité intérieure. Et donc, fut-il d’abord assez inquiété en Justice pour la nature douteuse de ses pages internets, pour qu’il voulut filer aux Etats-Unis. Mais, les Américains n’en voulurent pas et ils le renvoyèrent aussitôt au Canada. Là, il fut finalement pris et livré par les Canadiens eux-mêmes aux derniers qui en voulurent encore : mais pour le juger et pour l’enfermer en Allemagne.

Demian West

Duhamel vote Bayrou : Il est suspendu !




Hier, on entendait de drôles de bruits de porte et de placard parmi le peuple françois. Car, Jean-François Kahn vient de briser le miroir des rédactions dans "Marianne". Et d’un coup qui fracasse l’image des médias qui seraient manifestement soumis à la coupe très réglement, et plus on avancerait vers l’issue des élections.


L’autre jour en novembre à Science-Po, le fameux journaliste et éditorialiste Alain Duhamel, du service public, répondait à des questions des étudiants de la prestigieuse école. Il ne se priva guère de critiquer et d’en dire sur Bayrou, ce qui est son droit. Et, ce qui n’étonna personne en si bon lieu de la politique. Car, il semblait déjà acquis à l’opinion présente, et plus vastement encore en France, que Duhamel était plutôt versé dans le sarkozisme réaliste, et ses effets de tentacules médiatiques.

Or donc, Duhamel venait de défendre les grands médias bousculés par Bayrou. Car, le leader centriste reproche aux grandes machines médiatiques, leurs cadres et leurs conclusions trop massifs qui étoufferaient les petites et moyennes pousses des grandes forêts à venir, qui sont un peu notre oxygène demain. Puis, en conclusion de sa réponse et de ses critiques contre Bayrou, Duhamel lâcha subrepticement, sur le mode du lapsus avoué :" ça ne me gêne d’autant moins de le dire, que malgré tout, je voterai sans doute pour lui".

Quatre mois après à France Télévision, ces grands médias, peu reconnaissants, viennent de suspendre Alain Duhamel du service public pour raison de centrisme trop centré. Alors qu’il est de si bon ton de flirter, et de haut-en-bas dans les médias, avec l’orbe de Sarkozy, ne serait-ce que pour maintenir sa place et son fief. C’est "presque une mise au ban", déplore Jean-François Kahn qui se dit "totalement solidaire d’Alain Duhamel".

Il apparaît, qu’à ce terme de la campagne présidentielle, se manifester pour une troisième voie, qui passerait entre Ségolène et Sarkozy, signifierait qu’on siffle des airs d’une résistance à l’ordre fixe des médias. Certes, Duhamel le sarkoziste aura su libérer son centrisme pour Bayrou, mais au prix d’une sanction libératoire et surtout résolutoire de sens pour les électeurs que nous sommes. Désormais, ces élections, qui tournent aux débats excessifs de la peur et des influences et d’autres jeux d’intrigues, pourraient-elles se jouer à "qui perd gagne".

Demian West

Monday, February 12, 2007

La RAF libérée sous surveillance des Victimes




Le "Fränkischer Tag" annonce qu’à Ettlingen en Allemagne, on va libèrer tantôt l’ancienne terroriste de la R.A.F. la blonde Brigitte Mohnhaupt. Et, forcément, ça passe très mal dans les rangs des enfants des victimes que l’organisation a assassinées pour la cause révolutionnaire.

Ainsi, Sabine Reichel, qui est la fille de Georg Würster qui fut tué à Karlsruhe en 1977, le dit tout-du-long comme elle le pense : "On n’y peut rien, car la Justice allemande est ainsi rendue." Vrai : lundi, le Tribunal du land à Stuttgart a décidé que Mohnhaupt serait libérée à la fin mars, après ses 24 ans passés en prison. C’est-à-dire deux ans avant la durée de la peine minimale prévue pour les crimes terroristes.

Certes, l’affaire est ancienne assez, mais Reichel insiste sur le fait que les complices Mohnhaupt et Klar ont quand même tué plus d’une fois et si régulièrement, pendant toute la période que dura leur mandat révolutionnaire auto-proclamé, soit des années. Une peine perpétuelle serait donc, à tout le moins, équivalente à ce que " nous devons également subir en tant que victimes." souligne Sabine Reichel en des propos si amers envers les terroristes, comme envers une Justice qui effacerait l’ardoise si aisément.

Cette protestataire improvisée de 42 ans écrit des lettres qu’elle introduit dans le vif des débats médiatiques en Allemagne. Non pas pour obtenir deux ans de plus pour les Bonnie and Clyde de la R.A.F., mais pour des principes qui ne relèveraient pas de la haine, ni de la revanche, selon ses propos. En fait, Reichel voudrait que les ex-terroristes admettent, définitivement, que leurs actions furent des errances qui les ont menées tout simplement aux crimes, et sans raison autre que de vouloir contraindre l’Etat par la force et la terreur.

Dans ses conditions de libération, nul ne saurait douter que Reichel sera devant la porte monumentale, pour attendre l’ex-terroriste Mohnhaupt à la sortie de son nouveau virage le 27 mars. Pour bien veiller à ce que la blonde Brigitte ne soit pas tentée de se libérer plus encore sur toutes les scènes médiatiques. Car, Brigitte Mohnhaupt y trouverait aussitôt Sabine Reichel à qui répondre.

Demian West

Mme Faust prend harvard


L’historienne Drew Gilpin Faust vient d’être parachutée en douce à la place de la première femme Présidente de Harvard, la sublime Université américaine des briquettes rouges et des pelouses encore vertes. D’emblée, elle annonce sa couleur féminisante mais pugnace :" Je ne suis pas la femme Présidente de Harvard, mais le Président de Harvard." Sur un ton qui ne l’envoie pas dire aux machos, comme Larry Summers qui la contestait en usant d’arguments si usés comme ses fonds de brègues sur les bancs de cette prestigieuse institution. Quand il disait que les femmes n’étaient pas propices à ces haut-sièges, et par destination génétique. Carrément ! Il a donc perdu naturellement et gêné devant une femme d’un autre temps, le nôtre.


Toutefois, la Présidente n’est pas d’humeur à la revanche. Car, on la sait d’un style de gouvernance "collaboratif et d’esprit ouvert". A tel degré que, victorieuse, elle rendit aussitôt hommage à son concurrent indélicat Mr Summers, en ces termes écrasants de magnanimité :"... son pouvoir intellectuel et son impatience d’obtenir des résultats ont su ouvrir la voie à de nouvelles initiatives." Dit-elle comme une perfide citation d’une Albion mais personnifiée US et taillée dans le roc même du Mont Rochemort.

Elle est originaire d’une famille aisée de Virginie qui lui inculqua les meilleures préventions et le goût des études pour savoir nager dans ce monde d’hommes qui se cognent comme un fracas de banquise à la city. Dans cette société virile, elle a su briller comme une star issue des meilleures écoles-de-filles qui diffusèrent des plus éminentes femmes du pays. Dont elle, qui est un docteur spécialiste de la "Guerre Civile Américaine". Les joutes civiles qu’elle connaît bien et jusque dans la mêlée. Car, elle a su transformer l’"Institut Universitaire de Radcliff" en un centre de recherche de réputation internationale. En un processus douloureux qui scia du bois, tant et si bien qu’elle en reçut le surnom de "la Tronçonneuse". En raison des coupes sombres qu’elle fit, certes dans les budgets, mais surtout dans le staff et les emplois ronflants, dont elle enleva un quart pour la saignée.

Peut-être, Summers craignait-il qu’elle coupât autant de bois dans les travées masculines qui tenaient Harvard depuis le XVIIè siècle. Quand cette femme de 59 ans, survint pour règner et, probablement, pour changer plus d’une habitude dans cette institution et ce pivot de la culture américaine. Et que des observateurs politiques ne manqueront pas de souligner à la craie sur le tableau des élections, que Faust y parvient l’année même que Hillary Clinton a annoncé qu’elle entrait dans la course à la Maison Blanche. Ce qui est une autre première définitive pour les femmes, car cette fois au plus haut-siège de l’Etat.

Demian West

Sunday, February 11, 2007

Harcèlement d'Adolos en Réseaux




David Alexandre du "Herald Sun" donne les chiffrs d'une étude qui vient de dégager que les adolescents en pleine romance font aisément usage de leur portable pour harceler leurs partenaires amoureux. C'est le Teenage Research Unlimited qui a démontré par une enquête et un rapport sur les communications, que 25 % des jeunes ont reçu des messages entre minuit et 5 h du matin, et parfois jusqu'à 10 messages par heure pour des demandes à propos de leur vie affective ou sentimentale.


L' enquête a porté sur 615 adolescents interrogés et âgés de 13 à 18 ans et 414 parents d'adolescent de cet âge. La Vice Présidente de Liz Clairbone Inc. qui a commandé cette étude, Jane Randel insiste sur le dispositif harceleur : "Selon nos experts, contacter quelqu'un si fréquemment et pour de telles questions, signifie simplement une forme de contrôle et d'intimidation. Ce n'est pas une conversation banale."

Cette étude a été mise en oeuvre à l'ouverture du site loveisrespect.org et de la National Dating Abuse Hotline. Un service d'aide aux adolescents pris dans des relations abusives et du harcèlement. Des dispositifs d'aides qui sont sponsorisés par la National Domestic Violence Hotline.

Plus d'un tiers des sujets interrogés ont avoué avoir reçu des messages harceleurs et 25 % des adolescents disent avoir été insultés par le biais de leur portable ou par e-mail sinon par blog ou par chat sur l'internet. Quand, 20 % ont subi des pressions de leur boyfriend ou de leur girlfriend pour les presser à des relations sexuelles, et 10 % ont été menacés violemment. Pire encore : ces victimes n'ont pas osé en parler et moins encore en débattre avec leurs parents. 72 % avouent ne pas avoir révélé à leurs parents des séances de harcèlement qu'ils subissaient, et 82 % ont caché avoir été pressés à des actes sexuels.

Quand on leur demanda pourquoi ils n'avaient pas parlé, 50 % dirent que le problème n'était pas assez sérieux et 25 % pensaient que d'en parler pourrait entraîner la perte de leur accès à ces technologies et au réseau.

Demian West



Le Président Poutin vient de rallumer les quelques braises restées sous les cendres constellées de la guerre froide. En effet, samedi, le président russe a induit que les manoeuvres invasives sinon agressives des Etats-Unis attisaient d'autres pays à ce qu'ils s'arment naturellement et nucléairement pour, justement, parer à de telles invasions étasuniennes qui les menaceraient.

Poutin a déclaré : "Un Etat, les Etats-Unis, a débordé ses proches frontières par toutes voies." Et par ce geste d'un revers de manche, Poutin renvoie les Etats-Unis dans leur pré carré, comme on fit reculer Napoléon à Waterloo. Dans le même temps, Poutin pousse une dénonciation de cette course aux armements. Une remarque d'un sage russe qui ne manque pas de saveur, puisqu'elle vient d'un président couché sur un lit si "hotbed" de toutes ses bombes héritées de la plus médaillée galerie des portraits des héros de l'URSS, toujours chaude et radiante.

Vrai : l'adminsitration de George W. Bush a osément planifié d'étendre un réseau de missiles de défense en Europe de l'est. Ce qui n'a pas échappé à l'oeil de l'ours apparemment endormi. Car, il n'aime pas du tout ce déploiement de missiles, qui est un dispositif de soutien à un plan des Nations Unies qui prévoit la sécession du Kosovo de la Serbie. C'est-à-dire, tout à l'entrée de la caverne du plantigradé fâché.

A l'évidence, nous sommes encore dans les roleplays tous semblables à ceux de la guerre froide, entre puissances de l'est et de l'ouest. Et toujours sur le territoire européen, étendu au terrain proche-oriental. Sur un air de "ça recommence" alors que rien n'avait vraiment cessé. Ce qui est d'usage pour les meilleures braises qui se savent rallumer les plus haut feux d'armes.

Le sénateur John McCain était là, dans l'assistance et dessous Poutin, pour entendre cette gifle claquer sur toute sa cavalerie US. Ce sénateur présidentiable a vite pris le gant par terre et il à répondu au soufflet en ces termes, qu'il s'agissait là "du discours le plus agressif émané d'un leader russe et depuis la fin de la guerre froide." Tout pour dire, qu'il avait bien compris le message et qu'il avait bien senti le vent du boulet russe.

Certes, les échanges rudes sont un peu devenus la norme, depuis des années. Surtout, depuis que Dick Cheney accusait Moscou d'instrumentaliser sa politique énergétique en une sorte de dispositif d'intimidation de corbeau qui vous enverrait des messages et discours vivement discourtois et empoisonnés comme ceux du cobra.

Quand, il ne fait plus trop de doute que l'enjeu véritable, de cette guerre des phrases froides comme la vengeance, est dévoilé par des mots à peine couverts, qui sont d'authentiques mises en garde aux Etats-Unis. Qu'ils ne tentent pas, même un peu, d'envahir l'Iran, ou de provoquer plus encore quelque conflit d'entrée de frontière qui serait un prétexte à une telle invasion qui gratterait les américains autour de leur ceinture à gâchette.

Demian West

Saturday, February 10, 2007

Chronique Agoravocienne : Je trolle moi non-plus.


Après des mois de mise en oeuvre par la modération de AgoraVox des dispositifs voués à réduire le flot des interventions troublantes que l’on nomme des trolls dans la blogosphère, force nous est de constater que le trollage persiste. En effet, les harcèlements barbares prétendent toujours à ruiner les murailles de Chine pour détourner les profits buzziques du surf internétique. Pour autant et depuis, le trollage agoravocien a pris une mesure plus faible sinon plus spécialisée, pareilles aux chevauchées du Far West qui finissaient toujours mal dans un coin du Saloon. Car il ne fallait jamais tricher aux cartes en tournant le dos à l’entrée du Kid soi-même.


En effet, sur la désormais mythique AgoraVox, on n’assiste plus à des batailles rangées entre deux groupes qui savaient reproduire, si savamment cet été, le front oriental de notre civilisation à genoux dans le Bush Land. Car, le conflit israélo-palestinien nous avait rejoints sur les boulevards parisiens, où il trollait l’Agora jusqu’au sang. En une sorte de réplique ou un war-game outrancier entre pro-sionistes et pro-musulmans. Quant aux laïques, ils surent fuir vers tous leurs terriers à l’entour. Pour qu’ils révisèrent, durant quelques mois, le manuel du rétroviseur de survie sur le net ; édition 2006 cartonnée et plastifiée, finalement cuirassée.

Puis à l’automne, Carlo Revelli mit en oeuvre le dispositif de votes des commentaires. Certes, cet abus de modération au scotch fut commis en l’absence du maître ès-troll Demian West, votre humble narrateur. Et, cette votation référendaire fut distribuée comme les munitions aux deux camps remontés dans leurs ressorts les plus chromés pour la bataille ultime. On vit la sainte colère d’un Carlo à la façon de l’Empereur Marc-Aurèle qui distribuait jadis le pain aux patriciens romains, la ville dont est issu notre grand timonier agoravocien. Cette stratégie fut dite comme un des meilleurs chapitres de Sun Tzu, mais assimilé par un maître Jedi de l’internet. Tant et si bien, qu’elle précipita la fin des combats : mais par défaut de combattants qui se virent tous repliés dans leurs commentaires trop lâchés dans la tranchée des articles. Ce fut donc une bonne-mauvaise idée de la modération, puiqu’elle fut trop efficace pour le coup. Telle une sorte d’illumination nucléaire dirait Rimbaud, près de son absinthe prise avec Patrick Adam, quand ils sont en verve de revanche contre le crabe.

En effet, en quelques jours, on ne vit plus ni généraux — tous fusillés par l’interdiction de l’IP et par la subite surpuissance nucléaire si dissuasive que distributive. Non plus, qu’on vit des troupes qui se portèrent pâles du plumitif.Tant elles étaient traumatisées par cette force de frappe, soudainement jetée en nos mains citoyennes, si lourdement pronétaires par les temps qui courent sans tête. Vrai : les commentateurs étaient peu préparés aux arts de la guerre, contrairement aux trolls qui astiquent leur cuirasse tant qu’ils sont en pointe de votes négatifs. Comme en 14-18 : c’est-à-dire en 90 avant J.C. soit avant le Journalisme Citoyen : ça cognait dur sur les claviers en 2006, au plein de la guerre de l’information.

Au fil des forums apaisés l’Agora prit des airs de lazarets, où l’on soigne les gueules cassées, et quelques maladies névrotiques qui suivent les conflits de début de siècle. On dira des massacres idéologiques mais tout ce qu’il y a de plus virtuels aujourd’hui. Mais on vit aussi, et malheureusement, un décès réel suivi d’un enterrement virtuel, avec des articles et des fils de sépulture inscrite dans la blogosphère pour une éternité plus longue qu’auparavant. Et peut-être, fut-ce là une nouvelle cause de fâcherie ?

Car l’éternité est certes un enjeu d’importance. Auparavant, AgoraVox était cette famille qui n’avait pas encore connu d’enterrement et de partage d’héritage à la suite d’un décès. Et, donc avant la mort de Patrick Adam, on y posait nos foudres en ce lieu d’insouciance qui autorisait tous les excès. A l’image du paradis où le lion côtoyait l’agneau. Et donc, dans un jardin espacé depuis Paris jusqu’à Smara. Où le propos raffiné côtoyait l’injure si directement, que tu ne la vois pas passer sans la proofitude de la photo au radar et de son timbre fiscal qui hante tes nuits.

Après ce désenchantement, ce fut comme la chute sur le roc des réalités. Que l’internet n’était qu’un aspect de la vie plus globale : rien de plus que nous-mêmes. C’est pourquoi, les affrontements prirent une tournure plus inattendue. Car, il fallut institutionnaliser les trolls, en tant qu’ils seraient irréductibles ou résiduels : puisque nous étions toujours le troll d’un autre. Puisqu’un troll a peur de son propre effet qu’on lui retourne. Comme Bucéphale, le cheval d’Alexandre, restait indompté tant qu’il avait peur de sa propre ombre. Finalement, il suffit à Alexandre qu’il tournât son cheval vers le soleil son ombre jetée derrière lui, pour qu’il le dressât de ce coup-là. Et qu’il se ferait certainement une réputation dans l’actuelle blogosphère "furia francese".

Ces affrontements ou trollages seraient, d’une certaine façon, une partie de l’économie même du débat participatif. Il n’est que de constater les haussements d’épaules et de tons qui savent craquer tous les débats participatifs de Ségolène Royal avec son fervent trolleur Nick Sarkozy. On en viendrait même à prendre subitement conscience que le journalisme citoyen se ferait avec des individus limités, comme nous le sommes tous sous nos casques à pointes d’esprit. Et donc, que l’espace ne serait pas si extensible dans la sphère virtuelle. En raison même des liens que les échanges internétiques produisent si aisément qu’ils seraient aussi promptes à l’exagération passionnelle que l’après-midi du 14 juillet sur Meetic. Laquelle passion mène à tous les crimes et leur non-lieu, si l’empoisonneuse a bien suivi son cours Florent : "savoir pleurer devant le Juge". Et comme dans toutes les familles de mammifères revanchés : plus les échanges sont tendus sur les forums du net, et plus les mouvements d’humeurs ou d’humours seront interprétés comme des trolls pris au lasso.

Alors qu’ils ne sont que des manifestations de tensions psychiques normales dans tout débat, puisque humains dans leurs coups de nerfs et sang. Et que paradoxalement, ces pressions seraient dues, justement, aux liens qui nous entre-tissent plutôt qu’ils nous séparent. Ainsi, dès le premier conflit et le plus anodin, serions-nous impliqués par l’atmosphère chargée d’électricité nétique, qui installerait l’espace virtuel et donc le journal citoyen. Une électricité qui pourrait alimenter une ville de première catégorie en France si on savait y ficher sa prise. Et donc, sommes-nous pris par le biais de notre connexion ADSL qui nous jette dans la "maison de connexion" des trolls en maraude, chez nous comme à la maison.

Aujourd’hui, une tendance semble se dégager. Que nul, dans la blogosphère, ne pourrait troller pour nuire, sans en subir, par force de liens, des effets en retour de la part des trollés mêmes. Et que par ailleurs, il nous faudrait apprendre tous : la tolérance nécessaire envers un trollage plus courant dans l’économie des forums. Un trollage qu’on appellerait dans la vraie vie : l’humour des échanges moins sérieux voire surréalisants ou artistiques. Ce qui est raison de mon plaidoyer du jour pour le grain-de-troll que je soumets à la bienveillance des lecteurs et lectrices, entre tendres trolls.

Demian West