Une accusation de manipulation, par la Maison Blanche des informations liées au changement climatique global, vient d’être sévèrement portée au flan de Bush au Congrès. En effet, selon William Neikirk du Chicago Tribune, le républicain Henry Waxman a annoncé, mardi au Congrès, qu’il y aurait des preuves que l’administration Bush a sciemment "désinformé le public en injectant du doute dans les approches scientifiques du réchauffement climatique".
On savait la Maison Blanche plutôt favorable au développement d’énergies renouvelables. Et, Bush vient de faire une allusion à cette nouvelle politique dans son récent discours aux Etats de l’Union. Quand, selon Reuters, un rapport des Nations Unies va bientôt annoncer que l’activité humaine est responsable à 90 % de l’effet de serre. Et dans ce flot charrié d’annonces catastrophées, des scientifiques auprès de la Maison Blanche viennent de reconnaître avoir contourné le sens de leurs conclusions pour reculer la problématique du "global warming". Waxman a promis au Congrès des investigations plus approfondies sur ces fraudes.
Tout a commencé lorsqu’un aide de Bush et lobbyiste de l’industrie pétrolière, Phil Cooney " a imposé ses vues sur les rapports que les scientifiques ont soumis à la White House", quand il était Conseiller à la Qualité de l’Environnement. Désormais, tout démontre que "la politique de la science devient une science politique" selon le républicain Tom Davis qui appuie Waxman.
D’ores et déjà, plusieurs groupes d’investigations oeuvrent séparément à la constitution d’un rapport. Un questionnaire à été mailé à plus de 1600 climatologues, et sur les premières 279 réponses, 43 % avouent avoir modifié leurs rapports, et 46 % font état de pressions personnelles qui auraient imposé ces changements. Pire encore : une organisation de scientifiques ( dont le nom a été tu par les enquêteurs ) avait dégagé un lien entre les ouragans et l’effet de serre pour être aussitôt interdite d’interviews médias. Et pour achever cette débâcle des glaces, Drew Shindell, du NASA’s Goddard Institute for Space Studies, ne se retient plus et lâche qu’en 2004, une équipe de recherche avait prévenu des fontes de la banquise dans une étude qui a fondu elle-même dans les salles d’attente de la Maison Blanche comme une catastrophe non-annoncée.
Demian West
On savait la Maison Blanche plutôt favorable au développement d’énergies renouvelables. Et, Bush vient de faire une allusion à cette nouvelle politique dans son récent discours aux Etats de l’Union. Quand, selon Reuters, un rapport des Nations Unies va bientôt annoncer que l’activité humaine est responsable à 90 % de l’effet de serre. Et dans ce flot charrié d’annonces catastrophées, des scientifiques auprès de la Maison Blanche viennent de reconnaître avoir contourné le sens de leurs conclusions pour reculer la problématique du "global warming". Waxman a promis au Congrès des investigations plus approfondies sur ces fraudes.
Tout a commencé lorsqu’un aide de Bush et lobbyiste de l’industrie pétrolière, Phil Cooney " a imposé ses vues sur les rapports que les scientifiques ont soumis à la White House", quand il était Conseiller à la Qualité de l’Environnement. Désormais, tout démontre que "la politique de la science devient une science politique" selon le républicain Tom Davis qui appuie Waxman.
D’ores et déjà, plusieurs groupes d’investigations oeuvrent séparément à la constitution d’un rapport. Un questionnaire à été mailé à plus de 1600 climatologues, et sur les premières 279 réponses, 43 % avouent avoir modifié leurs rapports, et 46 % font état de pressions personnelles qui auraient imposé ces changements. Pire encore : une organisation de scientifiques ( dont le nom a été tu par les enquêteurs ) avait dégagé un lien entre les ouragans et l’effet de serre pour être aussitôt interdite d’interviews médias. Et pour achever cette débâcle des glaces, Drew Shindell, du NASA’s Goddard Institute for Space Studies, ne se retient plus et lâche qu’en 2004, une équipe de recherche avait prévenu des fontes de la banquise dans une étude qui a fondu elle-même dans les salles d’attente de la Maison Blanche comme une catastrophe non-annoncée.
Demian West
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