A la suite de la très informative interview de Zara Whites par Franck Michel le 31 juillet sur Agoravox, je me permets de tenter quelque approche qui ferait épaule à son discours en faveur du végétarisme progressif. En effet, nul ne saurait encore ignorer les contraintes que la production mondiale de viande impose à notre environnement, qui en devient paradoxalement comme exsangue de tout ce sang qu’il faut nourrir avec des céréales, qui seraient bien plus utiles ailleurs et pour d’autres estomacs plus humains.
Avant et pendant le XIXe siècle, la population mondiale mangeait rarement de la viande. Ainsi, les paysans en France s’autorisaient-ils un plat de viande, un seul jour par semaine. Et on reconnaîtra aisément qu’il faut assurément de la force physique, pour bien guider un labour et l’ensemble des travaux de la ferme. Aux Etats-Unis, le plus grand abattoir de bêtes était installé à Chicago, au centre stratégique du pays habité. Et tous les troupeaux venaient depuis tous les Etats américains, pour y être transformés en alimentation carnée. Il va de soi, que cette immense ville, en sorte de méga-boucherie, finit par négliger l’hygiène et les conditions de cette transformation violente. Car la chose s’étendait et se précipitait dans le désordre, par la force de la centralisation et de la spécialisation géographique de Chicago.
Toutefois, ainsi que le démontre l’historien S. Giedion dans La Mécanisation au pouvoir, c’est un autre élément qui fit basculer toute la société dans cette industrie qui partit en roue libre. La mécanisation des processus de fabrication de la viande fut mise en oeuvre par la construction du chemin de fer. Désormais, on tranporta les troupeaux par le biais du rail rectiligne, ce qui précipita encore le mouvement. Et donc, il y eut surabondance de matière première à traiter. Et tout s’emballa. Certains politiques, plus empressés encore, et très en lien avec l’indutrie du métal, imposèrent la mécanisation de toute la chaîne de transformation de la viande. Ainsi, à Chicago, et selon les principes de Winslow Taylor en 1880, on inventa le travail moderne qui consiste en l’automatisation des tâches, par le biais des machines et par la fragmentation des tâches. Et tout pour précipiter le cycle de l’offre et de la demande selon le principe du marché capitaliste.
A l’autre bord de la chaîne en demande, l’exode rural mena les paysans à venir en ville près des usines où l’on transformait le fer puis l’acier. Et donc, dans des conditions de vie qui allaient se transformer. Les ouvriers vivaient dans des habitations misérables et peu favorables à la constitution d’une bonne santé. Aussi, ils travaillaient le fer et dans des métiers de force. Comme ces ouvriers qui devaient riveter à chaud tous les rivets de la tour Eiffel, et d’autres travaillers les hauts fourneaux. Ainsi, on sut convaincre ces travailleurs qu’il leur fallait une alimentation carnée plus souvent, ou chaque jour. Et par là-même, on les maintenait dans des conditions de dépendance pécuniaire. Puisque le paysan, malgré ses faibles revenus, restait assez indépendant par son autarcie alimentaire dans sa ferme.
C’est de cette façon, que la culture de l’alimentation carnée a remplacé une alimentation plus équilibrée et moins exigeante en dépendances. Et les conséquences de ces choix de structures sociales viennent à apparaître aujourd’hui, après à peine un siècle de dévoration sans limite. Le taylorisme et la mécanisation du travail ont induit l’homme machine résolument et malicieusement dénoncé par Charlie Chaplin dans Les Temps modernes en 1935. Selon la mécanisation tayloriste et son mode militaire, l’homme fut transformé en élément ou rouage de la mégamachine sociale (Lewis Mumford). Par ailleurs, on exigea qu’il devienne assez transparent comme une pièce de la fabrica de l’homme contemporain. Soit un organe de l’"homme de verre" ou "en écorché" que le pavillon de l’Allemagne présenta lors de l’Exposition universelle de 1937. Cette représentation de l’homme transparent signifiait explicitement que chaque individu devait être posté entièrement dévoilé devant le régime, afin que le maître des hommes-machines puisse tout voir en lui. C’est donc l’ordre qui fut diffusé par les régimes contraignants européens des années 30. Et le nazisme voulut inscrire l’individu et la masse dans sa mécanisation de la société, mais tout vers la guerre et vers le sacrifice de chacun pour le bien commun de l’industrie de la mort.
Cependant, depuis la Première Guerre mondiale, Dada donnait à voir des écorchés dans ses oeuvres et collages photographiques, mais pour dénoncer ce dévoilement de l’homme en tant que chair écorchée, chair à canon à des fins de servilité et d’obéissance aux dominations autoritaires.
Toutefois, Dada ne put arrêter, à temps, le mouvement de la mécanisation. Et donc, il restait aux régimes contraignants à désigner un bouc émissaire dans la population, pour en rationaliser automatiquement l’extermination, par le moyen des dispositifs précédemment mis en oeuvre à Chicago. On le sait amplement, la dictature usa du rassemblement et du transport par le biais des voies ferrés. Aussi, elle versa dans l’optimisation du temps de l’abattage et des transformations des corps en vue de leur utilisation à des fins de consommation. La graisse des corps ne fut-elle point transformée en savon ? Et tout selon cette chaîne de la mécanisation insensible, et pour le seul avantage de la cruauté et du déni d’empathie, soit le "Todestrieb" ou pulsion de mort déterminée par Freud. Il reste à dire que toute la population conditionnée considérait et diffusait que cette mécanisation avait une fonction non seulement utile mais quasiment nécessaire, et sans jamais le moindre égard pour les souffrances manifestes.
Bien sûr, notre essai de démonstration ne veut pas dire que l’individu éreinté, qui consomme son bout-de-gras à la pause urgente, serait un tortionnaire en puissance. La mécanisation est plus subtile, puisqu’elle a su se diffuser dans tous les rouages de la fabrique de l’homme contemporain. Comme si la cruauté était une valeur résiduelle qui devait assurer l’insensible obéissance de l’individu aux ordres cyniques vastement diffusés par les médias publics, autant qu’intimistes. Puisqu’ils diffusent leur agit-prop, jusque dans les cantines et les rayons de supermarchés, par lesquels chacun doit forcément passer par la nécessité de son ventre qui crie comme une horloge très remontée contre les heures fixes. Et il est particulièrement signifiant que la non-consommation de viande soit si vastement stigmatisée, comme une manifestation subversive contre tout l’édifice social. Quand le végétarisme est simplement le respect de la vie sous toutes ses formes, et mis en pratique. Ce qui est tout sauf sectaire et manifestement peu propice aux violences.
Pour autant, la mentalité contemporaine et les Instances qui la façonnent ont fait du végétarisme un indice étrange et paradoxal d’appartenance à des crypto sectes ou à des entreprises de désinformations qui avanceraient à couvert sur le mode néo-écologiste. Il reste que la société indienne, qui est une des cultures les plus anciennes du monde et dans une lignée si peu transformée depuis des millénaires, intégre naturellement cette pratique et cette donnée comme un joyau de sa culture très attachée par ailleurs au modernisme. Et chacun se souviendra heureusement de la non-violence de Gandhi, qui reste universellement reconnue comme une avancée majeure et définitive du XXe siècle, certainement pour les pays non alignés et le tiers-monde.
A notre époque, les progrès des techno-sciences annoncent déjà d’autres formes d’alimentation qui mèneront à l’économie de la consommation de viande jusqu’à sa probable diminution remarquable. De même que la diffusion de l’arme atomique et de la dissuasion sut limiter les conflits entre les nations. Aussi, le combat de certaines élites artistiques, dont le groupe PETA et la troublante et subtile Zara Whites, se mettent en avant-garde de cette société du futur, qui sera plus frugale et économe en énergie et en consommation de souffrance, quelle qu’elle soit. En homme exemplaire du futur, Léonard de Vinci était végétarien car il considérait que nos estomacs ne seraient pas tant des sépulcres. Et c’est un savoir reconnu universellement, que Léonard avait la santé et l’intellect assez entretenus pour qu’il sut entrevoir notre siècle, bien avant qu’il advint. Autant qu’on ne pourrait nous opposer qu’il fut aussi sensible qu’une fillette éprise de son lapin. Puisque Vinci dessina les premiers écorchés contre les interdits et intérêts idéologiques de l’Eglise. Et souvent, il confondit, dans un même dessin, les corps et organes des animaux et singulièrement du porc avec ceux de l’homme.
Enfin, Montaigne dans ses Essais dit explicitement que les animaux, certes ne parlent pas, mais qu’il n’en auraient peut-être pas l’usage ni le besoin pour la seule raison qu’ils communiqueraient autrement et entre eux. Et, dans ce cas, c’est la société des hommes qui pourrait être considérée assez incapable de communiquer avec eux. D’autant que nous craignons obscurément de le faire. Car si nous en débattions un peu avec eux, nous devrions immédiatement reconnaître qu’ils nous semblent assez parents. Et qu’aussitôt, ce serait mesurer l’ampleur de nos excès, que nous avons commis contre eux, aussi loin que le monde s’en est déjeuné.
Demian West
Avant et pendant le XIXe siècle, la population mondiale mangeait rarement de la viande. Ainsi, les paysans en France s’autorisaient-ils un plat de viande, un seul jour par semaine. Et on reconnaîtra aisément qu’il faut assurément de la force physique, pour bien guider un labour et l’ensemble des travaux de la ferme. Aux Etats-Unis, le plus grand abattoir de bêtes était installé à Chicago, au centre stratégique du pays habité. Et tous les troupeaux venaient depuis tous les Etats américains, pour y être transformés en alimentation carnée. Il va de soi, que cette immense ville, en sorte de méga-boucherie, finit par négliger l’hygiène et les conditions de cette transformation violente. Car la chose s’étendait et se précipitait dans le désordre, par la force de la centralisation et de la spécialisation géographique de Chicago.
Toutefois, ainsi que le démontre l’historien S. Giedion dans La Mécanisation au pouvoir, c’est un autre élément qui fit basculer toute la société dans cette industrie qui partit en roue libre. La mécanisation des processus de fabrication de la viande fut mise en oeuvre par la construction du chemin de fer. Désormais, on tranporta les troupeaux par le biais du rail rectiligne, ce qui précipita encore le mouvement. Et donc, il y eut surabondance de matière première à traiter. Et tout s’emballa. Certains politiques, plus empressés encore, et très en lien avec l’indutrie du métal, imposèrent la mécanisation de toute la chaîne de transformation de la viande. Ainsi, à Chicago, et selon les principes de Winslow Taylor en 1880, on inventa le travail moderne qui consiste en l’automatisation des tâches, par le biais des machines et par la fragmentation des tâches. Et tout pour précipiter le cycle de l’offre et de la demande selon le principe du marché capitaliste.
A l’autre bord de la chaîne en demande, l’exode rural mena les paysans à venir en ville près des usines où l’on transformait le fer puis l’acier. Et donc, dans des conditions de vie qui allaient se transformer. Les ouvriers vivaient dans des habitations misérables et peu favorables à la constitution d’une bonne santé. Aussi, ils travaillaient le fer et dans des métiers de force. Comme ces ouvriers qui devaient riveter à chaud tous les rivets de la tour Eiffel, et d’autres travaillers les hauts fourneaux. Ainsi, on sut convaincre ces travailleurs qu’il leur fallait une alimentation carnée plus souvent, ou chaque jour. Et par là-même, on les maintenait dans des conditions de dépendance pécuniaire. Puisque le paysan, malgré ses faibles revenus, restait assez indépendant par son autarcie alimentaire dans sa ferme.
C’est de cette façon, que la culture de l’alimentation carnée a remplacé une alimentation plus équilibrée et moins exigeante en dépendances. Et les conséquences de ces choix de structures sociales viennent à apparaître aujourd’hui, après à peine un siècle de dévoration sans limite. Le taylorisme et la mécanisation du travail ont induit l’homme machine résolument et malicieusement dénoncé par Charlie Chaplin dans Les Temps modernes en 1935. Selon la mécanisation tayloriste et son mode militaire, l’homme fut transformé en élément ou rouage de la mégamachine sociale (Lewis Mumford). Par ailleurs, on exigea qu’il devienne assez transparent comme une pièce de la fabrica de l’homme contemporain. Soit un organe de l’"homme de verre" ou "en écorché" que le pavillon de l’Allemagne présenta lors de l’Exposition universelle de 1937. Cette représentation de l’homme transparent signifiait explicitement que chaque individu devait être posté entièrement dévoilé devant le régime, afin que le maître des hommes-machines puisse tout voir en lui. C’est donc l’ordre qui fut diffusé par les régimes contraignants européens des années 30. Et le nazisme voulut inscrire l’individu et la masse dans sa mécanisation de la société, mais tout vers la guerre et vers le sacrifice de chacun pour le bien commun de l’industrie de la mort.
Cependant, depuis la Première Guerre mondiale, Dada donnait à voir des écorchés dans ses oeuvres et collages photographiques, mais pour dénoncer ce dévoilement de l’homme en tant que chair écorchée, chair à canon à des fins de servilité et d’obéissance aux dominations autoritaires.
Toutefois, Dada ne put arrêter, à temps, le mouvement de la mécanisation. Et donc, il restait aux régimes contraignants à désigner un bouc émissaire dans la population, pour en rationaliser automatiquement l’extermination, par le moyen des dispositifs précédemment mis en oeuvre à Chicago. On le sait amplement, la dictature usa du rassemblement et du transport par le biais des voies ferrés. Aussi, elle versa dans l’optimisation du temps de l’abattage et des transformations des corps en vue de leur utilisation à des fins de consommation. La graisse des corps ne fut-elle point transformée en savon ? Et tout selon cette chaîne de la mécanisation insensible, et pour le seul avantage de la cruauté et du déni d’empathie, soit le "Todestrieb" ou pulsion de mort déterminée par Freud. Il reste à dire que toute la population conditionnée considérait et diffusait que cette mécanisation avait une fonction non seulement utile mais quasiment nécessaire, et sans jamais le moindre égard pour les souffrances manifestes.
Bien sûr, notre essai de démonstration ne veut pas dire que l’individu éreinté, qui consomme son bout-de-gras à la pause urgente, serait un tortionnaire en puissance. La mécanisation est plus subtile, puisqu’elle a su se diffuser dans tous les rouages de la fabrique de l’homme contemporain. Comme si la cruauté était une valeur résiduelle qui devait assurer l’insensible obéissance de l’individu aux ordres cyniques vastement diffusés par les médias publics, autant qu’intimistes. Puisqu’ils diffusent leur agit-prop, jusque dans les cantines et les rayons de supermarchés, par lesquels chacun doit forcément passer par la nécessité de son ventre qui crie comme une horloge très remontée contre les heures fixes. Et il est particulièrement signifiant que la non-consommation de viande soit si vastement stigmatisée, comme une manifestation subversive contre tout l’édifice social. Quand le végétarisme est simplement le respect de la vie sous toutes ses formes, et mis en pratique. Ce qui est tout sauf sectaire et manifestement peu propice aux violences.
Pour autant, la mentalité contemporaine et les Instances qui la façonnent ont fait du végétarisme un indice étrange et paradoxal d’appartenance à des crypto sectes ou à des entreprises de désinformations qui avanceraient à couvert sur le mode néo-écologiste. Il reste que la société indienne, qui est une des cultures les plus anciennes du monde et dans une lignée si peu transformée depuis des millénaires, intégre naturellement cette pratique et cette donnée comme un joyau de sa culture très attachée par ailleurs au modernisme. Et chacun se souviendra heureusement de la non-violence de Gandhi, qui reste universellement reconnue comme une avancée majeure et définitive du XXe siècle, certainement pour les pays non alignés et le tiers-monde.
A notre époque, les progrès des techno-sciences annoncent déjà d’autres formes d’alimentation qui mèneront à l’économie de la consommation de viande jusqu’à sa probable diminution remarquable. De même que la diffusion de l’arme atomique et de la dissuasion sut limiter les conflits entre les nations. Aussi, le combat de certaines élites artistiques, dont le groupe PETA et la troublante et subtile Zara Whites, se mettent en avant-garde de cette société du futur, qui sera plus frugale et économe en énergie et en consommation de souffrance, quelle qu’elle soit. En homme exemplaire du futur, Léonard de Vinci était végétarien car il considérait que nos estomacs ne seraient pas tant des sépulcres. Et c’est un savoir reconnu universellement, que Léonard avait la santé et l’intellect assez entretenus pour qu’il sut entrevoir notre siècle, bien avant qu’il advint. Autant qu’on ne pourrait nous opposer qu’il fut aussi sensible qu’une fillette éprise de son lapin. Puisque Vinci dessina les premiers écorchés contre les interdits et intérêts idéologiques de l’Eglise. Et souvent, il confondit, dans un même dessin, les corps et organes des animaux et singulièrement du porc avec ceux de l’homme.
Enfin, Montaigne dans ses Essais dit explicitement que les animaux, certes ne parlent pas, mais qu’il n’en auraient peut-être pas l’usage ni le besoin pour la seule raison qu’ils communiqueraient autrement et entre eux. Et, dans ce cas, c’est la société des hommes qui pourrait être considérée assez incapable de communiquer avec eux. D’autant que nous craignons obscurément de le faire. Car si nous en débattions un peu avec eux, nous devrions immédiatement reconnaître qu’ils nous semblent assez parents. Et qu’aussitôt, ce serait mesurer l’ampleur de nos excès, que nous avons commis contre eux, aussi loin que le monde s’en est déjeuné.
Demian West
6 comments:
l'historique est très interessant
dans mon blog Les contes des mille et une vies, j'ai publié plusieurs plaidoyers pour le végétarisme:
la terre restaurée et premier dialogue avec Marianne.
Je vais y revenir dans le 13ème et prochain épisode du Conte des Cerisiers
Merci pour les commentaires laissés chez Zara¨**¨*
Je viens de lire cet article très complet et très riche... et voici quelques réflexions, sur le vif.
L'histoire des modes d'alimentation m'intéresse beaucoup.
Elle ne peut être isolée d'un contexte plus général, qui mêle tant la sociologie, que l'anthropologie, la psychologie, la politique, etc.
La consommation de la viande a été "banalisée", alors qu'elle est assez récente, puisqu'elle date d'après la seconde guerre mondiale. Avant cela, la viande était un plat rare, de fête, ou l'apanage de l'élite.
Aussi, je pense que dans cette société, nous mangeons trop. Il faudrait revoir les besoins réels, les adapter... Je généralise, mais peu de gens travaillent encore aux champs du matin au soir.
Et effectivement, si les céréales cultivées pour les animaux étaient directement consommées par les hommes, il y aurait une empreinte écologique moins forte et moins de faim dans le monde.
Dada dénonce, mais aussi d'autres artistes traumatisés par la guerre, comme Beuys par exemple.
Les artistes sont souvent visionnaires... Mais quels sont ceux qui entendent l'appel?
Au XIXème siècle aussi, certains tableaux de Delacroix font scandale, car ils montrent des corps écorchés, noyés, comme "Le radeau de la Méduse".
Je pense que derrière ces scandales, règne une peur: la désacralisation du corps humain, de l'homme, qui est alors traité comme un animal. Et la hiérarchie établie par l'homme ne peut souffrir cet affront.
Je suis scandalisée par le gaspillage. Produire tant, plus, toujours plus, pour finir à la poubelle. Aujourd'hui, de nombreuses personnes luttent. En adoptant le végétarisme, la décroissance, la simplicité volontaire, ou encore les freegans, qui récupèrent les poubelles à la fermeture du supermarché, comme à NY.
Le végétarisme n'est pas nouveau. Vous le soulignez, en Inde déjà, il est courant depuis des milliers d'années. A travers certaines branches de l'hinduisme, le voeu d'Ahimsa, et le bouddhisme.
Douce journée¨*¨**¨
bonjour,
la graisse servant à la fabrication de savon dans les camps de la mort est une info erronée. point. il faudrait s'informer avant de théoriser fumeusement sur le net. mais cela ne semble pas trop être la tendance des animalistes anti spécistes dont vous faites partie.c'est malheureux mais il faut avouer que pour obtenir la moindre victoire dans vos combats intégristes vous vous voyez obligés de plier toute réalité à vos fins.
c'est le principe de tout fondamentalisme.
c'est d'autant plus lamentable qu'en continuant à propager cette erreur vous faites le jeu des négationistes de toutes sortes : puisqu'on affabulé sur cette histoire de savon, alors pourquoi donner absolution de vérité au reste.
pour plus de renseignements :
http://www.phdn.org/negation/savon.html
ludovic Pautier
Article très intéressant... Je pense qu'on va peut-être un peu loin dans l'exploitation animale à des fins de combler notre faim...
Cependant, une bonne côte de boeuf de temps en temps... ;-)
Article intéressant. Je n'ai pourtant pas le temps de développer plus ici. Bonne continuation, pour moi il est l'heure.
Bien ton dernier com chez Esther à propos du chamanisme...
Mato Sapa (Chamane Ours noir)
Post a Comment