Thursday, December 07, 2006

A Annie Batlle sur la différence entre femmes et hommes paraventure

Je ne suis pas tant sûr de vous surprendre quand j’aurais dit tout ce que je pense du sujet que vous nous avez tendu comme une part de gâteau qui contiendrait une fève mordante comme un piège à loups. Pour ma part de l’écrivain maraudeur des idées, je suis parvenu à ce constat étranger assez, que: la femme serait si semblable à l’homme, car elle viendrait de cette espèce, soit ! Ceci nous le savions tous et trop. En revanche, aussitôt je vous dirais plus outre, que les femmes seraient plus encore dissemblables — et si vous me permettiez cette licence poétique qui serait de dire, que la femme pourrait évoluer en une neuve "espèce" qui viendrait après l’homme: et à lui de se rasseoir sur l’échelle de l’évolution avec l’humour en plus dont il serait encore capable en bon perdant qui se serait accidenté dans son programme civilisateur.

Beaucoup de progrès, même techniques et si propices au bio-pouvoir de la femme, mèneraient à cette idée qui ne serait pas eugénique mais comme une évolution naturelle: je dirais d’un progrès des modes civilisateurs violents qui verseraient en des modes doux et plus féminisants. Et donc, que l’humanité serait la première espèce, qui aurait su trouver cette faculté de se scinder en deux espèces, et par le nouveau mode de la procréation entre-femmes, qui réduirait dans les siècles devant nous, l’homme à une minorité très grevée par les souvenirs des traditions et fictions guerrières. Si bien que dans quelques siècles, soient à peine deux, verrait-on, peut-être, une humanité de femmes en quête de protection de quelques hommes résiduels, qui seraient une espèce en voie de disparition, comme une souvenance d’un passé un peu barbare plus que barbe-à-papa.

C’est un peu le rêve que j’ai fait osément ce jour, en flânant dans mes pensements secrets à l’ensuite de votre article, qui incite vraiment à ce rêve fantasmatique ! reconnaissez-le, si vous pardonniez aussi ma digression en manière de vision vraiment trop spécieuse et trop loin: de ce nouveau monde de femmes sans guère plus d’hommes.

Demian West

No comments: