Vrai, à notre époque, se sont des milliasses de têtes en cherche de couleuvres qu'on voit espérer sur tous les sites porno-tout-de-suite. Sûr : ce qui marche c'est d'y entrer, car les portes sont grand ouvertes. Et plus encore ne dirait-on point : jambes écartées comme pour induire que quelqu'un y prendrait son pied à recevoir autant de clients mâles... et un peu des femmes, pour voir.
Beaucoup pensent que nous serions comme couchés dans les nouveaux temps des sybarites à plein drap de l'orgasme libératoire et si constant de nouvelletés excitantes : chaque jour pour la meilleure santé et psychique aussi. Les candidats y verraient comme un effet des nouvelles techniques numériques qui auraient enfin achevé cette parousie de la Vénus babylonnique. Et à chacun la sienne, et même qu'il y aurait du choix comme à l'étal du boucher de la bonne chair pour la bonne bouche des simili-silico-latex...Enfin, des neuves créatures quoi ! et surtout si neuves par leurs usances amoureuses ou caressantes, toutes pétries des docilités si étrangère que serviles à toutes fins pas si fines.
Pourtant, ces masculants internautes y vont à ce repas des fêtes, sans les avoir étrennés, au préalable, par quelque lecture bien-savante des jeux amoureux connus depuis les amants très-antiques de l'ars erotica ou de la scentia sexualis. Qui aura lu "L'Art d'Aimer" d'Ovide ou le "Kama Sutra" dans le texte ? On sait bien que les illustrations en ont rendu la lecture en une sorte de va-et-vient in-out in-out qui en trancherait souvent la lecture, après que d'atteindre naturellement le point de non-retour de l'excitation qu'il faut satisfaire sur-le-champ. Aussi, dans ces manuels de la sexualité active, quelques pages seraient-elles plus usées que d'autres et en divers pointes plus chaudes de ces ouvrages. Si à fait, qu'on s'y arrête chaque fois pour l'embesogne qui n'est pas forcément de la lecture.
Il reste que, selon nos humanités du dameret galant et féminisant assez pour qu'il plaise aux dames, il vaudrait mieux à tous ces peuples internétiques -- qui seraient en cherche du meilleur portail de la sexualité épanouie -- qu'ils étudient cet art d'aimer ovidien. Puisque tout y est dit et depuis des siècles de nos natures inchangées : Sur la meilleure façon d'aller de sa drague vers la partenaire. Pour trouver d' ensemble une conjouissance que les deux parties attendent toujours, et ce qui est raison des plus réguliers succès des entremises qui versent tantôt en des entreprises du plus grand art de la chambre à coucher.
A la vérité, le numérique ne saurait faire l'économie de ces bonnes lectures priapiques, qui ont su dire toutes les leçons et preuves de ces techniques amoureuses. Et tout singulièrement, dans les approches de séduction qui seraient les leçons chapitrées les plus utiles à la chose : utiles aussi, à tous ceux ou à celles, trop nombreux, qui se plaindraient encore d'échecs qu'ils amènent pourtant d'eux-mêmes, et simplement par leur ignorance de cette science, dont l'étude est quand même la plus agréable des universités cachées.
Demian West
Beaucoup pensent que nous serions comme couchés dans les nouveaux temps des sybarites à plein drap de l'orgasme libératoire et si constant de nouvelletés excitantes : chaque jour pour la meilleure santé et psychique aussi. Les candidats y verraient comme un effet des nouvelles techniques numériques qui auraient enfin achevé cette parousie de la Vénus babylonnique. Et à chacun la sienne, et même qu'il y aurait du choix comme à l'étal du boucher de la bonne chair pour la bonne bouche des simili-silico-latex...Enfin, des neuves créatures quoi ! et surtout si neuves par leurs usances amoureuses ou caressantes, toutes pétries des docilités si étrangère que serviles à toutes fins pas si fines.
Pourtant, ces masculants internautes y vont à ce repas des fêtes, sans les avoir étrennés, au préalable, par quelque lecture bien-savante des jeux amoureux connus depuis les amants très-antiques de l'ars erotica ou de la scentia sexualis. Qui aura lu "L'Art d'Aimer" d'Ovide ou le "Kama Sutra" dans le texte ? On sait bien que les illustrations en ont rendu la lecture en une sorte de va-et-vient in-out in-out qui en trancherait souvent la lecture, après que d'atteindre naturellement le point de non-retour de l'excitation qu'il faut satisfaire sur-le-champ. Aussi, dans ces manuels de la sexualité active, quelques pages seraient-elles plus usées que d'autres et en divers pointes plus chaudes de ces ouvrages. Si à fait, qu'on s'y arrête chaque fois pour l'embesogne qui n'est pas forcément de la lecture.
Il reste que, selon nos humanités du dameret galant et féminisant assez pour qu'il plaise aux dames, il vaudrait mieux à tous ces peuples internétiques -- qui seraient en cherche du meilleur portail de la sexualité épanouie -- qu'ils étudient cet art d'aimer ovidien. Puisque tout y est dit et depuis des siècles de nos natures inchangées : Sur la meilleure façon d'aller de sa drague vers la partenaire. Pour trouver d' ensemble une conjouissance que les deux parties attendent toujours, et ce qui est raison des plus réguliers succès des entremises qui versent tantôt en des entreprises du plus grand art de la chambre à coucher.
A la vérité, le numérique ne saurait faire l'économie de ces bonnes lectures priapiques, qui ont su dire toutes les leçons et preuves de ces techniques amoureuses. Et tout singulièrement, dans les approches de séduction qui seraient les leçons chapitrées les plus utiles à la chose : utiles aussi, à tous ceux ou à celles, trop nombreux, qui se plaindraient encore d'échecs qu'ils amènent pourtant d'eux-mêmes, et simplement par leur ignorance de cette science, dont l'étude est quand même la plus agréable des universités cachées.
Demian West
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