Aujourd’hui, l’art contemporain est le refuge même de toutes les espérances qui bougent déjà la société dans son fond le plus obscur et puissant. Comme au début du XXè siècle, des artistes provocateurs installent des nouvelles formes de rapports et de relations sociales. Ainsi, les oeuvres "dada" ou "constructivistes" ont-elles étalé de nouvelles géographies ou des neuves cartographies des structures sociales sur leurs toiles. Aussi, les gestes dadaïstes se savaient transformer tous les comportements de l’après-guerre: autrement dit: ils homologuaient les désirs libératoires vers l’avenir, qui ont fait notre société d’aujourd’hui.
Les oeuvres d’art conceptuel ont continué cette ligne de force lancée tout du long du XXè siècle. Depuis 40 ans, les conceptuels ont transformé les moeurs, ou plutôt ils en ont accompagné puis homologué les nouvelles formules des échanges entre les individus. Car l’art contemporain est cet art transformateur qui fonde la nouvelle citoyenneté. Ainsi cet art a-t-il su intégrer toutes les formes d’expression sociale, selon le concept de la "sculpture sociale" inventée par Beuys dans les années 70. Et cet art s’est-il étendu (concept d’art élargi) jusqu’à inclure toutes les activités créatrices: même la politique !
Et par là-même, cet art s’est-il espacé jusqu’à nous et jusqu’au XXIè siècle, qu’il transformera certainement tout vers le concept, ou vers l’immatériel.
Ainsi, quand des esprits seraient encore tournés vers "la fin de l’art" ou vers "la fin de l’histoire" — selon les concepts de la philosophie de Hegel — et que ces esprits penseraient abusivement que l’art s’estomperait ou qu’il disparaîtrait: c’est tout simplement que ces esprits ne seraient pas assez faits, pour bien-voir que l’art est cette porte qui nous mène à l’immatériel, par le numérique et l’écriture. Et dont la porte ouverte par le cube évidé de l’"Arche de la Défense" est le symbole même, inscrit et constitutif de la neuve cité "Atlantéenne" et donc vers la civilisation immatérielle qui vient et fond droit sur nous depuis l’avenir.
Et tout ceci, est en lien sinon en alliance considérable et rédemptrice avec les mythes orphiques et donc shamaniques, dont se réclamaient les primes artistes conceptuels dont le plus grand d’entre-eux, Joseph Beuys, dont je me réclame à l’ensuite (ainsi que autres plus warholiens).
Demian West
Les oeuvres d’art conceptuel ont continué cette ligne de force lancée tout du long du XXè siècle. Depuis 40 ans, les conceptuels ont transformé les moeurs, ou plutôt ils en ont accompagné puis homologué les nouvelles formules des échanges entre les individus. Car l’art contemporain est cet art transformateur qui fonde la nouvelle citoyenneté. Ainsi cet art a-t-il su intégrer toutes les formes d’expression sociale, selon le concept de la "sculpture sociale" inventée par Beuys dans les années 70. Et cet art s’est-il étendu (concept d’art élargi) jusqu’à inclure toutes les activités créatrices: même la politique !
Et par là-même, cet art s’est-il espacé jusqu’à nous et jusqu’au XXIè siècle, qu’il transformera certainement tout vers le concept, ou vers l’immatériel.
Ainsi, quand des esprits seraient encore tournés vers "la fin de l’art" ou vers "la fin de l’histoire" — selon les concepts de la philosophie de Hegel — et que ces esprits penseraient abusivement que l’art s’estomperait ou qu’il disparaîtrait: c’est tout simplement que ces esprits ne seraient pas assez faits, pour bien-voir que l’art est cette porte qui nous mène à l’immatériel, par le numérique et l’écriture. Et dont la porte ouverte par le cube évidé de l’"Arche de la Défense" est le symbole même, inscrit et constitutif de la neuve cité "Atlantéenne" et donc vers la civilisation immatérielle qui vient et fond droit sur nous depuis l’avenir.
Et tout ceci, est en lien sinon en alliance considérable et rédemptrice avec les mythes orphiques et donc shamaniques, dont se réclamaient les primes artistes conceptuels dont le plus grand d’entre-eux, Joseph Beuys, dont je me réclame à l’ensuite (ainsi que autres plus warholiens).
Demian West
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