La question semble à risque, pour qui la poserait à la rue comme s'il allait prétendre à la canditature d'une subite attaque cardiaque au jeu télé qui gagne des millions d'ennuis et de chicanes aussi. La prime réponse la plus simplesse dirait, que la propagande est décidée par des appareils des premiers cercles des services très-discrets des Etats, dont le nôtre qui ne se doperait jamais à la propagande grossière pour vaincre, à ce qu'on dit tantôt dans les reportages sportifs à la belle diction claire et virile.
C'est vrai ! les Etats manoeuvrent des manipules de décuries secrètes qui arrangent nos petites basses affaires à sourde note de la diplomatie du sicaire dun dun dun, puisque les autres d'en face le valent bien. Les télévisions nous enchaînent ainsi, comme l'annoncent quasiment tous les génériques des flash-infos à la manière des termes préventifs qu'on tamponne sur les paquets de cigarettes au poison nucléaire, qui donnent d'excellentes photos d'agents prop'alités de l'ancienne agit'prop qui ne paraît plus si secrète quand ils meurent dans leurs lits, maintenant que tout fout le camp militaire.
Oui, la propagande est le fait des Etats qui préparent sapément le terrain de leurs guerres futures. Tels des Romains, qui étaient peoplément précédés par leur réputation d'invincibilité, si qu'ils n'avaient plus guère à se battre quand ils arrivaient à la fin. Car leurs ennemis les accueillaient les bras chargés de fleurs en pétales dénoués qu'ils étalaient dessous leurs pieds pour embrasser leurs conquérants. Puisque ces neufs conquis s'éjouissaient paravance de bénéficier du statut de patricien romain, qui était comme de gagner une maison de maçon clé en main, le jour live de la bataille non-livrée.
La vraie propagande serait donc entièrement chargée dans le baril du pistolet de la réputation qui précède le tir à balles réelles. Autant dire que tout ce qui serait de l'ordre du tir serait agi par quelque propagande inhérente au médium : soit de l'image shootée au regardeur de masse, soit du texte qui serait passé, auto-censurément, au travers du crible des comités de sélection, même des plus reculés dans les campagnes où règnerait un certain ordre résiduel mais encore assez vif pour qu'il imposât quelque sélection.
Autant l'avouer à ce terme dans cette séance de propagande personnelle : si vous me lisez c'est que je fais probablement partie du complot mondial. Car on me sait, au fond de ma grotte qui est au centre de mon village, très conservateur quand il s'agit de sauver ma peau.
La propagande se cache donc, là où il serait d'usage de se cacher, voilà le secret ! dans les lieux occultés, les non-dits, et les non-lieux, dans les présupposés, les pré-concepts, tout ce qui est posté avant d'agir ou de voter. C'est pourquoi, elle paraît si innocente quand elle s'affiche à découvert sur les murs qui arrêtent les regards, avant qu'ils arrêtent puis qu'ils enferrent les individus. Ce néanmoins que la propagande serait évidente, un peu à l'américaine, seulement quand elle passerait en force osément, et tout pour cacher vraisemblablement quelque jeu bien plus subtil. Plus avant, et c'est son second poste fermement, elle serait couvée par la masse même qui s'en nourrit ses propres désirs d'être bien-asservie à ses propres pulsions d'être un pixel de la grande puissance. Cette publicité-là, qui s'étend et s'espace en une sorte de chaîne libidinale, contient l'avantage de diffuser fractalement dans l'individu-pixel cette sensation qu'il serait lui-même la puissance d'en-haut et vastement. Elle se meut selon la propagande qu'on dirait des complices accoués par toutes queues des chienneries ladrées vues souventes fois dans les chasses à la télé, ou dans les média sinon dans le journal qui mord, qu'on dit tantôt la grande meute.
Autrement dit : le seul lieu où la propagande contemporaine ne se cacherait point (ce qui dirait a contrario où elle se cacherait partout ailleurs) : ce serait l'article ou le texte ou l'image qui ne se verraient pas, parce qu'on ne les montreraient pas. Ce qui est un singulier paradoxe, puisque ces oeuvres de non-propagande présenteraient toutes les qualités, à l'identique, de la propagande elle-même dont on ne doit jamais voir toutes les ficelles non plus que tous ses ressorts secrets. C'est pourquoi, il est souvent utile, dans l'abord méséant d'un tel sujet qui se sait gâcher les meilleures conversations à table chez Monsieur et Madame MachinChose, de garder une certaine réserve qui confinerait avantageusement au silence si elle voulait tout en dire, et le mieux pour cettui citoyen qui sait entendre.
Demian West
C'est vrai ! les Etats manoeuvrent des manipules de décuries secrètes qui arrangent nos petites basses affaires à sourde note de la diplomatie du sicaire dun dun dun, puisque les autres d'en face le valent bien. Les télévisions nous enchaînent ainsi, comme l'annoncent quasiment tous les génériques des flash-infos à la manière des termes préventifs qu'on tamponne sur les paquets de cigarettes au poison nucléaire, qui donnent d'excellentes photos d'agents prop'alités de l'ancienne agit'prop qui ne paraît plus si secrète quand ils meurent dans leurs lits, maintenant que tout fout le camp militaire.
Oui, la propagande est le fait des Etats qui préparent sapément le terrain de leurs guerres futures. Tels des Romains, qui étaient peoplément précédés par leur réputation d'invincibilité, si qu'ils n'avaient plus guère à se battre quand ils arrivaient à la fin. Car leurs ennemis les accueillaient les bras chargés de fleurs en pétales dénoués qu'ils étalaient dessous leurs pieds pour embrasser leurs conquérants. Puisque ces neufs conquis s'éjouissaient paravance de bénéficier du statut de patricien romain, qui était comme de gagner une maison de maçon clé en main, le jour live de la bataille non-livrée.
La vraie propagande serait donc entièrement chargée dans le baril du pistolet de la réputation qui précède le tir à balles réelles. Autant dire que tout ce qui serait de l'ordre du tir serait agi par quelque propagande inhérente au médium : soit de l'image shootée au regardeur de masse, soit du texte qui serait passé, auto-censurément, au travers du crible des comités de sélection, même des plus reculés dans les campagnes où règnerait un certain ordre résiduel mais encore assez vif pour qu'il imposât quelque sélection.
Autant l'avouer à ce terme dans cette séance de propagande personnelle : si vous me lisez c'est que je fais probablement partie du complot mondial. Car on me sait, au fond de ma grotte qui est au centre de mon village, très conservateur quand il s'agit de sauver ma peau.
La propagande se cache donc, là où il serait d'usage de se cacher, voilà le secret ! dans les lieux occultés, les non-dits, et les non-lieux, dans les présupposés, les pré-concepts, tout ce qui est posté avant d'agir ou de voter. C'est pourquoi, elle paraît si innocente quand elle s'affiche à découvert sur les murs qui arrêtent les regards, avant qu'ils arrêtent puis qu'ils enferrent les individus. Ce néanmoins que la propagande serait évidente, un peu à l'américaine, seulement quand elle passerait en force osément, et tout pour cacher vraisemblablement quelque jeu bien plus subtil. Plus avant, et c'est son second poste fermement, elle serait couvée par la masse même qui s'en nourrit ses propres désirs d'être bien-asservie à ses propres pulsions d'être un pixel de la grande puissance. Cette publicité-là, qui s'étend et s'espace en une sorte de chaîne libidinale, contient l'avantage de diffuser fractalement dans l'individu-pixel cette sensation qu'il serait lui-même la puissance d'en-haut et vastement. Elle se meut selon la propagande qu'on dirait des complices accoués par toutes queues des chienneries ladrées vues souventes fois dans les chasses à la télé, ou dans les média sinon dans le journal qui mord, qu'on dit tantôt la grande meute.
Autrement dit : le seul lieu où la propagande contemporaine ne se cacherait point (ce qui dirait a contrario où elle se cacherait partout ailleurs) : ce serait l'article ou le texte ou l'image qui ne se verraient pas, parce qu'on ne les montreraient pas. Ce qui est un singulier paradoxe, puisque ces oeuvres de non-propagande présenteraient toutes les qualités, à l'identique, de la propagande elle-même dont on ne doit jamais voir toutes les ficelles non plus que tous ses ressorts secrets. C'est pourquoi, il est souvent utile, dans l'abord méséant d'un tel sujet qui se sait gâcher les meilleures conversations à table chez Monsieur et Madame MachinChose, de garder une certaine réserve qui confinerait avantageusement au silence si elle voulait tout en dire, et le mieux pour cettui citoyen qui sait entendre.
Demian West
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