En préalable à toute mise en examen, on pourrait suggérer à Denis Robert ainsi qu'à l'auteur de l'article cette question de savoir s'il était si sage de faire autant de caricatures outrancières des juges en cette affaire, et juste au sortir de leur bureau chauffé au rouge. Et comme si de tels propos de rage blanchie se savaient changer quoi que ce soit à l'investigation des Juges. Ah ça ! Et quand dans cet article on voudrait, certes, sauver l'investigation journalistique, mais malheureusement en aliènant aussitôt l'investigation faite par les juges : ce qui est leur droit, plus encore : leur devoir pour lequel ils sont en office dans la République.
Pourquoi, cet article attaque-t-il les juges sur un ton qui paraît si semblale au ton que l'on entend à l'oeuvre chez les adversaires de Robert. Et qu'ils utiliseraient ces méthodes abruptes pour réduire cet écrivain sans raison, à ce qu'on dit. Est-ce donc si sage d'affirmer que la Justice défendrait les tenants de l'affaire Clearstream ? en insinuant par là-même que tous les rouages du pouvoir seraient contaminés par cette huile rance d'une république bananière. Alors que l'auteur même de cet article en manifeste une si bonne connaissance, qu'il emploie cette huile presque pour en abuser et tout du long. Tellement son appétit de Justice le mettrait à mordre à tous les parquets de France sans plus de discernement.
Ne dit-il pas au moment qu'il glisse sur la cire bananière qu'il vient à peine de la passer sur... "Le parquet de Paris, scélérate marionnette" ? Voudrait-il réviser tous les jugements du siècle passé et jusqu'au rebours de la Justice même, avec son petit mail de retoucheur de la statue bien-balancée des décisions de Justice, qu'il ne s'adonnerait pas à un tel sport de glisse mémoratif et assez grandiloquent pour être parfaitement inoffensif pour ses adversaires.
Pour exemple : l'auteur passe du syllogisme à trois temps, qui est le plus nécessaire pour convaincre par la raison, à l'enthymème qui en une forme abrégée à deux temps qui suggère plus qu'elle prouve vraiment. Certes cette forme de rhétorique impose quand elle atteint son apogée "je pense donc je suis", mais sur le pied où va ce discours c'est plutôt : "je pense ainsi donc c'est vrai"... ou plus clair encore : "la Justice enquête et met en examen donc elle est complice des ennemis de Robert" .
Et, c'est bien là l'essentiel du discours qui plombe le discours. Car il n'y a là point d'investigation ni de vérité. En revanche, on y sent de la conviction, et du ressentiment, soit du dépit, manifestement un manque de sérénité inquiétant pour le dossier du mis en examen, aussi de la précipitation, et enfin de l'accusation même plus indirecte, sinon de la dénégation de la République, pire du mensonge, ou encore de la manipulation, c'est-à-dire de la mésinformation, finalement de l'injustice en un dernier mot.
Et simplement parce que l'auteur n'use jamais des précautions oratoires, quand il voudrait nous parler d'investigation : c'est-à-dire d'un journalisme prudent et courageux : qui ne sait rien et qu'il doute avant d'avoir étudié ou débattu dans des discussions contradictoires, je dis bien CONTRADICTOIRES de toute l'affaire. Par ainsi, en lieu de descendre la Justice, il devrait en étudier les livres et toute la philosophie. Surtout, si ce qu'il veut amener dans l'esprit de la lectrice et du lecteur serait que Denis Robert tenterait de démontrer légitimement un scandale immense, et si c'était vrai dans le fond du débat.
Car on n'emporte jamais le gain d'une affaire qu'on établit sur un tel manque de sérénité, et dans un manque en la confiance des livres fondamentaux de la Justice. S'attaquer à la Justice -- ce qu'il ne faut jamais confondre avec les actions de la jurisprudence qui transforment et font avancer la Justice -- c'est bientôt, c'est déjà, s'attaquer à la Constitution même et à nos Droits fondamentaux.
Autrement dit : comme tout citoyen je refuse qu'une pièce introduite dans un dossier, et qu'elle aurait été obtenue sans mon consentement, puisse être utilisée contre moi, même pour la plus infime affaire de Justice. Et ce que Monsieur Bonnet pensera pour lui-même de la même façon, je ne doute pas de ce fait un seul instant. Comme je ne vois pas pour laquelle raison, un journaliste, ou un curé, ou un patron, ou qui que ce soit serait assez au-dessus des lois, pour qu'on l'autorisât à tenter de m'accuser, puis à aller en Jutice avec des pièces qu'on aurait subtilisées chez moi et dans mon secret et où qu'il se trouvât : puisque le secret est la base de la démocratie, et au plan individuel le plus intime : il est sacré.
Demian West
Pourquoi, cet article attaque-t-il les juges sur un ton qui paraît si semblale au ton que l'on entend à l'oeuvre chez les adversaires de Robert. Et qu'ils utiliseraient ces méthodes abruptes pour réduire cet écrivain sans raison, à ce qu'on dit. Est-ce donc si sage d'affirmer que la Justice défendrait les tenants de l'affaire Clearstream ? en insinuant par là-même que tous les rouages du pouvoir seraient contaminés par cette huile rance d'une république bananière. Alors que l'auteur même de cet article en manifeste une si bonne connaissance, qu'il emploie cette huile presque pour en abuser et tout du long. Tellement son appétit de Justice le mettrait à mordre à tous les parquets de France sans plus de discernement.
Ne dit-il pas au moment qu'il glisse sur la cire bananière qu'il vient à peine de la passer sur... "Le parquet de Paris, scélérate marionnette" ? Voudrait-il réviser tous les jugements du siècle passé et jusqu'au rebours de la Justice même, avec son petit mail de retoucheur de la statue bien-balancée des décisions de Justice, qu'il ne s'adonnerait pas à un tel sport de glisse mémoratif et assez grandiloquent pour être parfaitement inoffensif pour ses adversaires.
Pour exemple : l'auteur passe du syllogisme à trois temps, qui est le plus nécessaire pour convaincre par la raison, à l'enthymème qui en une forme abrégée à deux temps qui suggère plus qu'elle prouve vraiment. Certes cette forme de rhétorique impose quand elle atteint son apogée "je pense donc je suis", mais sur le pied où va ce discours c'est plutôt : "je pense ainsi donc c'est vrai"... ou plus clair encore : "la Justice enquête et met en examen donc elle est complice des ennemis de Robert" .
Et, c'est bien là l'essentiel du discours qui plombe le discours. Car il n'y a là point d'investigation ni de vérité. En revanche, on y sent de la conviction, et du ressentiment, soit du dépit, manifestement un manque de sérénité inquiétant pour le dossier du mis en examen, aussi de la précipitation, et enfin de l'accusation même plus indirecte, sinon de la dénégation de la République, pire du mensonge, ou encore de la manipulation, c'est-à-dire de la mésinformation, finalement de l'injustice en un dernier mot.
Et simplement parce que l'auteur n'use jamais des précautions oratoires, quand il voudrait nous parler d'investigation : c'est-à-dire d'un journalisme prudent et courageux : qui ne sait rien et qu'il doute avant d'avoir étudié ou débattu dans des discussions contradictoires, je dis bien CONTRADICTOIRES de toute l'affaire. Par ainsi, en lieu de descendre la Justice, il devrait en étudier les livres et toute la philosophie. Surtout, si ce qu'il veut amener dans l'esprit de la lectrice et du lecteur serait que Denis Robert tenterait de démontrer légitimement un scandale immense, et si c'était vrai dans le fond du débat.
Car on n'emporte jamais le gain d'une affaire qu'on établit sur un tel manque de sérénité, et dans un manque en la confiance des livres fondamentaux de la Justice. S'attaquer à la Justice -- ce qu'il ne faut jamais confondre avec les actions de la jurisprudence qui transforment et font avancer la Justice -- c'est bientôt, c'est déjà, s'attaquer à la Constitution même et à nos Droits fondamentaux.
Autrement dit : comme tout citoyen je refuse qu'une pièce introduite dans un dossier, et qu'elle aurait été obtenue sans mon consentement, puisse être utilisée contre moi, même pour la plus infime affaire de Justice. Et ce que Monsieur Bonnet pensera pour lui-même de la même façon, je ne doute pas de ce fait un seul instant. Comme je ne vois pas pour laquelle raison, un journaliste, ou un curé, ou un patron, ou qui que ce soit serait assez au-dessus des lois, pour qu'on l'autorisât à tenter de m'accuser, puis à aller en Jutice avec des pièces qu'on aurait subtilisées chez moi et dans mon secret et où qu'il se trouvât : puisque le secret est la base de la démocratie, et au plan individuel le plus intime : il est sacré.
Demian West
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