Force nous est de constater qu'on voit, aujourd'hui, des manoeuvres et gesticulations qui confineraient au déménagement autour du bâtiment Sarkozy. On nous a dit tantôt que Juppé puis Douste-Blazy s'étaient enfoncés dans le donjon de Camelot à Neuilly. Ce qu'on comprend aisément des batteries qui ont coutume de se mettent en premier rang avant la bataille. Hier, on nous chantait que Johnny Hallyday soutenait Sarkozy, par un geste si naturel d'un trésor national et public (culturel aussi) aimanté par son semblable. Puis, vint le concours, public aussi, du maître ès-instruments de l'amour : le Doc Gynéco qui nous expliqua, par maints discours lents et controversés, une subtile opération de séduction pro-Sarkozy qui bluffa tout le monde hormis son fan-club déçu par tant de vrai-faux-cul.
Ce que Doc osait dire tout simplement : c'est que chacun "fait ce que voudra" selon ses intérêts personnels. Comme si d'élire notre Président, aujourd'hui, signifiait un peu s'élire soi-même. Ne sommes nous pas au plein de l'ère participative qui gaze et bulle à tous les étages ? Et par une sorte de nouvelle politique qui saurait favoriser les instrumentalisations réciproques. Plus encore : tous et chacun changent si subitement selon les circonstances. Ainsi, Johnny Hallyday lâche soudainement Sarkozy, parce qu'il lui faut bien mettre aux abris ses valeurs dans un pays plus favorable au créateur de richesses et ses valises, en Suisse comme on dit. Tout derrière les plaquettes de chocolat du douanier rougeaud posté à la frontière, juste devant le coffre secret qui buzze trop sur le net du people, qui en sort tout cabossé de son accident de motif. Certes, la Suisse semblait une annexe du Neuilly Sarkozyste, mais pas vraiment de ses prétentions à la Présidence de France. Ce que l'opinion ne pouvait pas ne pas voir, si bien que nous tous en sommes gênés d'assister à tant de realpolitik ajoutée aux amitiés du prétendant au trône de la République.
Toutefois, ces symptômes du nervous breackdown n'étaient rien encore. Car les Twin Towers les plus extravagantes viennent de se crasher dessous la skyline des peoples politiques.C'est Bernard & Bernard, soient les Twins Brothers Tapie et Kouchner qui se sont "transfugés", si l'on peut ainsi dire, dans les flots des membres mêmes de Sarkozy. Ce qui amène immédiatement dans nos esprits, bien-élevés par la mire hypnotique de l'ORTF, des images jamais osées. Car de ce pied-là, on s'attendrait à ce que Hollande en fasse de même, dès demain, soit au premier méandre pluvieux de la scène de ménage ségoliste. Puisque tout pourrait arriver désormais. Kouchner n'était-il point le french doctor si emblématique de la révolte si socialiste que mondiale ? Et Tapie n'était-il pas le précieux diamant du côté obscur de la force, dedans la nef conduite par le Maître Jedi Mitterrand qui manipule toujours depuis l'espace des strategons. D'une certaine façon, ce serait et l'ange et la bête du clan mitterrandien qui se feraient la malle pour pacser avec le voisin de palier ou du perron élyséen.
Finalement, ce serait comme la fin du clivage des antiquaires de la droite à la gauche. Ou pis encore : ce serait la fin de la confiance en la politique dont il restait pourtant quelque étoffe arrachée, après que Virgile l'ait vue quitter le monde. Autrement dit : c'est un nouvel effondrement du siècle, mais sur le mode des Twin Bernard in France.
Demian West
Ce que Doc osait dire tout simplement : c'est que chacun "fait ce que voudra" selon ses intérêts personnels. Comme si d'élire notre Président, aujourd'hui, signifiait un peu s'élire soi-même. Ne sommes nous pas au plein de l'ère participative qui gaze et bulle à tous les étages ? Et par une sorte de nouvelle politique qui saurait favoriser les instrumentalisations réciproques. Plus encore : tous et chacun changent si subitement selon les circonstances. Ainsi, Johnny Hallyday lâche soudainement Sarkozy, parce qu'il lui faut bien mettre aux abris ses valeurs dans un pays plus favorable au créateur de richesses et ses valises, en Suisse comme on dit. Tout derrière les plaquettes de chocolat du douanier rougeaud posté à la frontière, juste devant le coffre secret qui buzze trop sur le net du people, qui en sort tout cabossé de son accident de motif. Certes, la Suisse semblait une annexe du Neuilly Sarkozyste, mais pas vraiment de ses prétentions à la Présidence de France. Ce que l'opinion ne pouvait pas ne pas voir, si bien que nous tous en sommes gênés d'assister à tant de realpolitik ajoutée aux amitiés du prétendant au trône de la République.
Toutefois, ces symptômes du nervous breackdown n'étaient rien encore. Car les Twin Towers les plus extravagantes viennent de se crasher dessous la skyline des peoples politiques.C'est Bernard & Bernard, soient les Twins Brothers Tapie et Kouchner qui se sont "transfugés", si l'on peut ainsi dire, dans les flots des membres mêmes de Sarkozy. Ce qui amène immédiatement dans nos esprits, bien-élevés par la mire hypnotique de l'ORTF, des images jamais osées. Car de ce pied-là, on s'attendrait à ce que Hollande en fasse de même, dès demain, soit au premier méandre pluvieux de la scène de ménage ségoliste. Puisque tout pourrait arriver désormais. Kouchner n'était-il point le french doctor si emblématique de la révolte si socialiste que mondiale ? Et Tapie n'était-il pas le précieux diamant du côté obscur de la force, dedans la nef conduite par le Maître Jedi Mitterrand qui manipule toujours depuis l'espace des strategons. D'une certaine façon, ce serait et l'ange et la bête du clan mitterrandien qui se feraient la malle pour pacser avec le voisin de palier ou du perron élyséen.
Finalement, ce serait comme la fin du clivage des antiquaires de la droite à la gauche. Ou pis encore : ce serait la fin de la confiance en la politique dont il restait pourtant quelque étoffe arrachée, après que Virgile l'ait vue quitter le monde. Autrement dit : c'est un nouvel effondrement du siècle, mais sur le mode des Twin Bernard in France.
Demian West
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