La rock star moulinante du bras, dont on ne se demande plus "Who are you ?", se reposte en scène : oui, c’est la résurrection de Pete Townshend qui casse aujourd’hui toute la british baraque des cup of tea bien rangées sur la table de platine. Il donne à nouveau des guises de concerts d’adieu, comme s’il en pleuvait des sons de fin du monde qui rappellent les chutes des V1 de son enfance.
Pete Townshend sait maintenant, et il en donne le ton dans toutes ses interviews, que la raison du rock fut cette résonance d’après-guerre, et d’avoir vaincu autant la guerre que les ruines. C’est une musique libératoire des angoisses que Townshend a vécues, puisque des personnes sont mortes dans sa maison d’enfance durant la guerre. Cette musique aurait dû disparaître comme un mauvais souvenir qu’on tente d’effacer par le silence. Aussi, Pete pensait qu’elle tournerait avec le tournant du XXè siècle et qu’elle serait remplacée par une inconnue. Pourtant, cette invention musicale semble aussi persistante que sa mémoire des cratères de bombes et des ressorts de montre et de squelettes que Pete ramassa dans ses terrains de jeux où naquit cette révolte, qui versa encore plus aveuglée par le nuage de la bombe H pas cool qui mit fin au terrain de jeux et à ce conflit qui rocka et roula toute la planète.
The Who : le mythique groupe qu’il forma avec Daltrey, et les deux disparus in action Keith Moon et John Entwhistle, a encore de beaux restes d’une entreprise de sexagénaires en rocking-chair mais debout. Tout pareil à leurs amis les Rolling Stones qui se montrent aussi très busy : là c’est Mick Jagger qui dirige et l’autre Keith qui décide de l’heure du drink qui explosera l’hôtel de la troisième mitan électrisée par l’érotisme en coulisse.
Il est vrai que Pete Townshend vient de renaître publiquement, après un accident de vie considérable en 2003. Il a été condamné pour transaction pédophile sur le net. Avec sa carte bleue qui était rougie pour le mauvais coup. Mais l’affaire n’était pas si simple qu’il y paraissait. Car Pete affirma qu’il était en mission de chasse anti-pédophile, puisqu’il était lui-même victime dans son enfance de tels actes. Ce que tout son oeuvre manifeste, et ses témoignages. D’ailleurs une part de l’opinion publique le croit innocent. Plus encore, il se dit très "intéressé", comme un chercheur à l’étude, par le business de la masturbation masculine qui semble un des moteurs et des plus puissants (je ne vois pas d’autre terme) Marchés du net.
Pete Townshend sait maintenant, et il en donne le ton dans toutes ses interviews, que la raison du rock fut cette résonance d’après-guerre, et d’avoir vaincu autant la guerre que les ruines. C’est une musique libératoire des angoisses que Townshend a vécues, puisque des personnes sont mortes dans sa maison d’enfance durant la guerre. Cette musique aurait dû disparaître comme un mauvais souvenir qu’on tente d’effacer par le silence. Aussi, Pete pensait qu’elle tournerait avec le tournant du XXè siècle et qu’elle serait remplacée par une inconnue. Pourtant, cette invention musicale semble aussi persistante que sa mémoire des cratères de bombes et des ressorts de montre et de squelettes que Pete ramassa dans ses terrains de jeux où naquit cette révolte, qui versa encore plus aveuglée par le nuage de la bombe H pas cool qui mit fin au terrain de jeux et à ce conflit qui rocka et roula toute la planète.
The Who : le mythique groupe qu’il forma avec Daltrey, et les deux disparus in action Keith Moon et John Entwhistle, a encore de beaux restes d’une entreprise de sexagénaires en rocking-chair mais debout. Tout pareil à leurs amis les Rolling Stones qui se montrent aussi très busy : là c’est Mick Jagger qui dirige et l’autre Keith qui décide de l’heure du drink qui explosera l’hôtel de la troisième mitan électrisée par l’érotisme en coulisse.
Il est vrai que Pete Townshend vient de renaître publiquement, après un accident de vie considérable en 2003. Il a été condamné pour transaction pédophile sur le net. Avec sa carte bleue qui était rougie pour le mauvais coup. Mais l’affaire n’était pas si simple qu’il y paraissait. Car Pete affirma qu’il était en mission de chasse anti-pédophile, puisqu’il était lui-même victime dans son enfance de tels actes. Ce que tout son oeuvre manifeste, et ses témoignages. D’ailleurs une part de l’opinion publique le croit innocent. Plus encore, il se dit très "intéressé", comme un chercheur à l’étude, par le business de la masturbation masculine qui semble un des moteurs et des plus puissants (je ne vois pas d’autre terme) Marchés du net.
Toujours est-il, que le poète compositeur a renoncé à polémiquer sur la fusée médiatique qui suivit cette affaire. Il reconnaît avoir agi illégalement en usant de sa carte de crédit pour faire l’acquêt de matériel honteux, et que la loi l’a condamné. Fin de l’affaire.
Son dernier concert à Locarno sonne comme un album des Who, comme en témoigne Neil Mac Cormick du Telegraph. Ainsi que rien ne nous changerait dans la vie, comme si nous étions nous tous ou chacun une comète, sinon un projectile lancé depuis l’enfance pour tout casser du monde de nos parents qui avaient tout faux : du moins si on est un rebelle qui sait mouliner dans les cordes des accords savamment défaussés.
Demian West
1 comment:
Y a quand même des gens qu'écrivent supra-bien sur le net, hein... Je ne connais les Who que par les on-dit. Te lire me donne l'envie d'en savoir plus.
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