A ce degré où nous en sommes, nul ne pourrait plus ignorer les manifestations de tendances équivoques qui s'expriment dans le journalisme dit "citoyen". Voyez ! Qui d'écrire des articles pleurards sur les chicanes que les Institutions entretiendraient pour grever l'avancée de ce candidat ; ce pendant que les auteurs de ces articles nombreux prétendent tous à désavouer Le Pen, ce néanmoins qu'ils le couvent de leurs mots arrachés à la tendresse faussement underground.
Qui de monter une revanche menée contre les "bobos", et une revanche venue à droit fil des provinces pour ne pas dire de l'esprit provincialiste : Si qu'on le confondrait aisément avec une vertu citoyenne, si l'on en juge par la véhémente impatience de beaucoup de ces neufs révolutionnaires. Lesquels font pourtant le pied-de-grue tout en évoquant les vertus du pas-de-l'oie à chaque pas de leurs bavardages infinis, qu'ils voudraient osément nommer des commentaires à l'ensuite de ces articles de l'extrême. Qui encore, de tenter tous assemblages et montages entre Bayrou et Le Pen, ou toujours plus, entre Le Pen et tous les refusés de la politique : pour suggérer, et très-artificiellement, que nous serions à la veille d'une consécration de l'extrême-droite. Je dis bien" suggérer", et comme il convient "artificiellement" : car tout ceci semble si captieux, si controuvé.
Et à tel premier rang d'édition, que ce semble plutôt la seule manifestation que le journalisme dit "citoyen" ne représenterait plus, actuellement, qu'une frange en manière de coterie des extrêmes, et donc qu'elle ne saurait jamais paraître une entremise qui dirait la vraie citoyenneté, car la véritable agora citoyenne devrait promouvoir une coutume plus vastement tolérante et accueillante.
Or donc et depuis deux mois, l'esprit, qu'on sentirait souffler sur AgoraVox, serait si résolument teinté de ce qu'on nomme, d'une part, l'esprit provincialiste : lequel est traditionnellement hostile au centralisme exercé par les élites de la capitale --comme si la province était dépourvue d'élites, ce que les plus sensés d'entre nous contesteront-- et donc, il s'agit plutôt d'un esprit hostile aux effets de modes, aussi qu'il craindrait tous les changements dus aux effets novateurs ou dus à toute licence même poétique. C'est pourquoi, le provincialisme est entendu, avec raison, comme un esprit conservateur.
Par ailleurs, on sent dans AgoraVox un fort parfum de la démagogie qui surferait sur le dessus du vent le plus populaire. Et que cette expression démagogique tente, dans le même temps, de se donner des airs institutionnels ou plus courtois. Quoique ses expressions voudraient aller au plus court, puisqu'il faudrait satisfaire le plus grand nombre des citoyens, pour emporter le conteste soit les élections, soit le leadership dans la Presse.
Seulement, il arrive que cette majorité, on ne la trouverait plus si certainement en nos temps si entretissés par la plus infinie complexité. Vrai ! qui saurait encore nous dire où l'on verrait naître une idée qui serait partagée par le plus grand nombre...de lectrices et de lecteurs.
A moins que l'on citât Goscinny (qui nous manque beaucoup en ces temps si dépourvus d'humour) :
"Quand est-ce qu'on mange ?"
Donc, voudrait-on y aller plus franchement dans la neuve pseudo-citoyenneté des extrémités si journalières que quotidiennes : peut-être y lirait-on bientôt dans l'agora, et pour boucler ces éditions en boucle, des articles titrés ainsi :
"Quand est-ce qu'on mange, avec Le Pen ?"
Qui de monter une revanche menée contre les "bobos", et une revanche venue à droit fil des provinces pour ne pas dire de l'esprit provincialiste : Si qu'on le confondrait aisément avec une vertu citoyenne, si l'on en juge par la véhémente impatience de beaucoup de ces neufs révolutionnaires. Lesquels font pourtant le pied-de-grue tout en évoquant les vertus du pas-de-l'oie à chaque pas de leurs bavardages infinis, qu'ils voudraient osément nommer des commentaires à l'ensuite de ces articles de l'extrême. Qui encore, de tenter tous assemblages et montages entre Bayrou et Le Pen, ou toujours plus, entre Le Pen et tous les refusés de la politique : pour suggérer, et très-artificiellement, que nous serions à la veille d'une consécration de l'extrême-droite. Je dis bien" suggérer", et comme il convient "artificiellement" : car tout ceci semble si captieux, si controuvé.
Et à tel premier rang d'édition, que ce semble plutôt la seule manifestation que le journalisme dit "citoyen" ne représenterait plus, actuellement, qu'une frange en manière de coterie des extrêmes, et donc qu'elle ne saurait jamais paraître une entremise qui dirait la vraie citoyenneté, car la véritable agora citoyenne devrait promouvoir une coutume plus vastement tolérante et accueillante.
Or donc et depuis deux mois, l'esprit, qu'on sentirait souffler sur AgoraVox, serait si résolument teinté de ce qu'on nomme, d'une part, l'esprit provincialiste : lequel est traditionnellement hostile au centralisme exercé par les élites de la capitale --comme si la province était dépourvue d'élites, ce que les plus sensés d'entre nous contesteront-- et donc, il s'agit plutôt d'un esprit hostile aux effets de modes, aussi qu'il craindrait tous les changements dus aux effets novateurs ou dus à toute licence même poétique. C'est pourquoi, le provincialisme est entendu, avec raison, comme un esprit conservateur.
Par ailleurs, on sent dans AgoraVox un fort parfum de la démagogie qui surferait sur le dessus du vent le plus populaire. Et que cette expression démagogique tente, dans le même temps, de se donner des airs institutionnels ou plus courtois. Quoique ses expressions voudraient aller au plus court, puisqu'il faudrait satisfaire le plus grand nombre des citoyens, pour emporter le conteste soit les élections, soit le leadership dans la Presse.
Seulement, il arrive que cette majorité, on ne la trouverait plus si certainement en nos temps si entretissés par la plus infinie complexité. Vrai ! qui saurait encore nous dire où l'on verrait naître une idée qui serait partagée par le plus grand nombre...de lectrices et de lecteurs.
A moins que l'on citât Goscinny (qui nous manque beaucoup en ces temps si dépourvus d'humour) :
"Quand est-ce qu'on mange ?"
Donc, voudrait-on y aller plus franchement dans la neuve pseudo-citoyenneté des extrémités si journalières que quotidiennes : peut-être y lirait-on bientôt dans l'agora, et pour boucler ces éditions en boucle, des articles titrés ainsi :
"Quand est-ce qu'on mange, avec Le Pen ?"
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