Monday, February 11, 2008

Censure étendue sur la blogosphère

D’arrivée sur la blogosphère, on nous disait que c’était-là un espace de liberté d’expression. On y croyait, et on a bien commencé à dire des choses légères puis inavouables par la pente encline de la nature, qui aime à glisser vers les interdits du tout permis.

Alors, ce fut un ton neuf et qui sut incruster, pendant quelques mois, des airs nouveaux assez poétiques et libératoires sinon résolutoires des tensions accumulées pendant des décennies de l’avant internétique. On vit toutes sortes de phénomènes de personnalités étrangères à la société de la rue de l’ordinaire. C’est-à-dire qu’on sentit bien une sorte de défoulement imaginatif et toujours d’inventions, surtout littéraire et parfois très peu règlement avec l’orthographe.

La chose tourna dans un virage jamais vu, qui bascula lentement tout le bâtiment dans le fossé de la censure. Quand, des internautes frustrés se mirent à porter des e-mails de plaintes contre des rédacteurs en pointe. Et simplement, pour la raison qu’ils n’étaient pas d’accord en tous points avec leur vision du monde et de leur article. Les lettres s’empilèrent en des petits tas immatériels d’e-mails destinés aux patrons de la Presse internétique, dont certains sentirent-là une belle occasion de moucher des concurrentiels patrons providentiels et qu’ils savaient même écrire étrangement, ce qui leur faisait défaut un peu, dans leur intimité de se bien connaître eux-mêmes.

Car sur le net, le patron craint la meute, tout comme la régie publicitaire. Aussi, par force de pressions bien répétées et toujours mordante dans le même sens du bois, la scie coupa la branche sur laquelle tout l’arbre de la pensée citoyenne était r’assemblé. Une censure n’équivaut-elle point à toutes les censures précipitées dans le seul coup de ciseaux ? Ce qui veut dire que la blogosphère et le régime des citoyens tomba dans la pensée radicale. Car elle était devenue une sorte d’usine à pensée la même pensée en tous points conforme à la pensée qui devait être pensée pour qu’une autre pensée n’y vienne jamais entrer et la transformer en une autre pensée plus nuancée.

Qui d’imposer des versions fantaisistes des événements historiques et contemporains qui sont de véritables mensonges de l’information à rebours. Qui de militer sauvagement contre des institutions qui sont pourtant issues de votes réguliers et dans la République qui est notre seul bien commun inaltérable. Tel autre de diffuser des tentatives de révisions de l’histoire qui nuisent certainement à des ethnies ou des groupes, qui ne savent comment il auraient pu susciter sans le vouloir des craintes et des paniques fantasmatiques. Et tel autre encore de présenter le parangon de la pensée alternative qui n’est qu’une réplique à l’identique de la pensée la plus conformiste et contraignante depuis le début du XXè siècle. Voilà quelques éléments de cette pensée unique qui ne devrait pas être transformée dans la blogopshère qui lui semble acquise.

S’il n’y avait d’autres discours. Et qu’ils savent aussi entamer ce cuir de ceux qui sont en train d’effectuer un véritable hold-up dans la blogosphère. Pour défendre leurs entreprises, ils se sont acculés ’eux-mêmes à la seule méthode qui a fait ses preuves depuis que l’histoire des médias s’en est déjeuné : la censure pure et simple ou l’injonction au silence. Il va de soi, que c’est un échec considérable pour ce qu’ils nomment le journalisme citoyen. Et que ceux qui pratiquent ces restrictions, sous couvert de civilités de circonstances arrangeantes et pour orienter les flux de la pensée internétique dans un seul sens "le leur" ... eh bien tous ceux-là vont à la casse considérable qui les attend.

Puisque, comme disait Gandhi, qui a su mettre le branle à un Empire le plus grand et le faire tomber dans son pays, il n’est aucune force aussi contraignante qu’elle serait qui saurait tenir trop longtemps. Puisqu’ immanquablement un jour elle tombe et par la seule force accumulée et le poids trop chargé d’injustices de ses censures et de ses interdits qu’elle aurait menés juste pour sa survie précaire et mensongère.

A la vérité, pour se sentir libre et vivre avec intensité, il ne faut jamais céder à la censure non plus que l’accepter, même quand on voudrait la pratiquer pour soi-même. La pensée est notre nature la plus précieuse. Et quand elle s’est alliée avec le coeur, alors elle parle librement et vraiment. Et elle respire un air nouveau et ancien qui la porte là où la liberté d’expression reste entière, si même protégée par toute la science des libertés qu’on y appliquerait. La censure est une ténèbre de la lumière qu’on éteint, comme on couvre le coeur avec tout l’amour qui fuit désormais le monde. Tout pareil, cet amour ailé est en grand train de quitter la blogosphère qui va très mal.

Saturday, February 09, 2008

Sarkozy porte plainte contre le journalisme voyou

Nous y sommes rendus, les sabres sont tirés au clair entre les journalistes et le Président de tous les Français. Thierry Herzog, qui est l’avocat du citoyen Nicolas Sarkozy, vient de déposer plainte pour "faux et usage de faux et recel" et au pénal. C’est donc que l’affaire du pseudo sms de Sarkozy, lancé à Cécilia son ex, est une affaire grave et qu’elle ira à son terme le plus amer.

Rappelons que le site internet du Nouvel Obs avait élégamment posté que Sarkozy aurait adressé un sms à Cécilia en lui enjoignant que si elle revenait il annulerait tout, avec Carla s’entend. Ajoutons, que sans donner la moindre preuve de cet envoi, le Nouvel Obs ne visait pas moins que de frapper au coeur de cible de l’union du chef de l’Etat avec la bellissime et sismique Carla. Qui en douterait le plus le moins ?

Tout ce montage manifeste la frénésie de jalousie et de haine publique qui rode dans les couloirs ténébreux du net, après les élections de la gauche et du centre manqués. Et toutes ces masses s’entre gluent en des trains de revanche pulsionnelle et fantasmatique. Certes, c’est une forme de neuf courant révolutionnaire, mais uniquement relégué au net. Et la terreur n’est pas loin.

Car les institutions de journalistes s’y mettent. En revendiquant qu’un journaliste aurait tous droits de dire tout et sans jamais en apporter la preuve. Et s’il y avait diffamation ?

Par ainsi, les prospecteurs d’avenir disaient probablement vrai tantôt, quand ils voyaient la sphère journalistique aller à sa dérive, quand elle s’alliait aux méthodes des pseudo journalistes qui se voulaient plus citoyens en usant de la rumeur et de la diffamation. On dirait que le journalisme basculant sur le net en aurait, dans le même temps, pris tous les plis et replis les plus obscurs de la Grande Araigne qui traque sa proie au coeur de sa toile tendue de mille fils de toutes rumeurs et des calomnies anonymes.

C’est une forme d’arme cybernétique qui est mise en oeuvre chargée à vif et qu’elle est pointée par un anonyme puis par des foules d’anonymes, qui confondent la liberté d’expression avec le lynchage collectif. Car il y a une immensité de vastitude entre la situation en France, d’aujourd’hui, et les conditions de vies d’avant la Révolution Française. D’autant que Louis XVI n’était pas le pire des rois de France. Et même qu’il était en mouvement prompte pour effectuer de grands changements. Car la révolution était bien née dans les cercles d’intellectuels assez près des nobles, souvent même chez eux.

C’est donc le caractère précipité et non réfléchi de la calomnie contemporaine qui est un danger contre lequel la victime se doit de se défendre, comme il convient. Et la Presse reproche même à la victime qu’elle oserait se défendre un peu. C’est-à-dire que la Presse désire le simple dictat de ses affirmations et sans qu’elle ait jamais à les prouver. Alors, que dira-t-elle demain ? Et de chacun de nous ? Que puis-je faire contre un journaliste qui affirmerait mensongèrement, que j’aurais posté un sms d’une nature avilissante qui saurait ruiner ma réputation et qui ruinerait les liens que je couds ardemment avec ceux que j’aime ?

Il ne fait plus aucun doute, que des forces conjointes de potentats de Presse se liguent pour renverser le Président des Français, et qu’ils oeuvrent d’ensemble en l’attaquant dans ce qu’il a de plus cher, soit sa famille. Pour le pousser à ce qu’il se défende et pour que la Presse puisse dire à l’ensuite, que Sarkozy attaque et donc qu’il censure. Quand il voudrait juste rétablir la vérité. Ce que chacun des citoyens d’entre nous ferait à ce degré de vilenie.

Car enfin, si ce sms était vrai, le Nouvel Obs n’aurait rien à craindre. Et il suffirait que ce journal reconnaisse sa stupidité d’avoir tenté de nous faire croire à une histoire aussi invraisemblable qu’inconvenante. Mais sur le net, le ton est monté à tel degré de revanche que plus personne ne fait dès lors attention aux excès qui y sont édités à la montre publique chaque jour. Et tout par le fait de l’accoutumance à ces imprécations qui sont une violence faite au lecteur, et pas de l’information. Car si Ségolène avait gagné les élections, ou Bayrou, les mêmes, qui diffusent cette haine, seraient immanquablement outrés par tant de destruction jetée dans leur camp. Ce pendant que la Presse, qui leur est favorable, jette la destruction dans le camp adverse et que tout ceci est de la revanche politique.

Il reste qu’à ce petit jeu-là, le journalisme se disqualifie par l’abondance d’infos erronées qui font plus certainement fuir le lecteur normal, qui est en cherche de vrais infos. On constate bien cette fuite du lectorat sérieux sur des sites du journalisme citoyen qui s’alimentent trop de théories du complot à rallonge comme aux parcs à thèmes des tyrannosaures, qui doivent assurer le spectacle tous les jours.

Quel lecteur ne comprendrait-il pas, qu’il est inadmissible de s’attaquer ainsi à un seul homme, serait-il le plus grand monarque du monde, ce qui est loin d’être le cas en l’occurrence. Comme il est inadmissible de diffuser des communications qui sont d’ordre privé et de faire passer ces procédés de délinquants pour du journalisme. C’est une forme du despotisme et de la terreur qui se mettent en oeuvre sur le net.

Car enfin, on en viendrait presque à redouter de demander à un journaliste qu’il s’explique sur ses propos à vocation manifeste et exclusive de nuire, et jamais d’informer. On redouterait plus encore de leur opposer la critique, comme je le fais ici de cette main. C’est tellement affligeant de voir le journalisme qui devient du journalisme voyou. Et tout par l’influence de la blogosphère, qui favorise ouvertement ces pratiques non-républicaines et non-démocratiques.

La Justice passe...

Thursday, February 07, 2008

Le Maharishi Mahesh Yogi c'est fini !

Le Maharishi Mahesh Yogi est mort a 91 ans. Ce qui fait une sacrée paie pour un gourou qui a quand même trafiqué des Beatles genre petit scarabée. Ce fut un personnage important de la culture "new age", c’est-à-dire de cette mouvance ésotérique qui fit le lien entre l’orient et l’occident.

Toutefois, nous dirons encore qu’il le fit sur le mode assez bidonné. Puisque sous ses airs de sage doux et obséquieux sinon chaste, il fit montre de très grandes dragues envers ses disciplettes dont la sulfurée Mia Farrow. Et qu’il fit aussi le plein en limousines qui ne carburaient pas au vert, mais quasiment aux pierres précieuses dont il raffolait, comme toute girlie de robe qui aime le shopping à London the best.

C’est un grand malentendu entre l’occident chrétien et l’orient païen, que l’un attend de ses sages qu’ils soient des ascètes en tout et surtout en grottes avec toutes commodités loin sur le palier et la concierge en prière dans l’escalier. Quand les orientaux goûtent mieux une sagesse conjointe à la sensualité, en d’autres termes, que cette sensualité mènerait au pire sexe déhonté, qui est aussi la preuve d’une bonne santé. D’ailleurs, les églises des austérités en occident démontrent assez l’hypocrisie de la nôtre version de la religion, avec tous ses ors qui savent orner la grotte originelle comme un vrai sapin de Noël.

Les Beatles furent séduits par le jeune gourou, enfin surtout Lennon le John. Puis, il le quitta en diffusant une chanson méchante contre le gourou. Quand John apprit que le Maharishi avait courtisé une jeune adepte. Et quand pour ma part, je n’y vois là rien que de très normal. La soutane n’est-elle pas aussi excitante pour les filles comme le kilt pour les girlies écossaises ? Il faudrait vitement sonder les jeunes catholiques qui font leur premières communions (ça existe encore ?), et qu’elles seraient toute plus ou moins secrètement amoureuses de leur curé, en bonne préparation au monde du showbiz quand elles deviendront des midinettes très éclairées.

Soyons honnêtes, le coup de la méditation transcendantale, mais pas kantienne, nous a moins bidonné. Surtout quand la Mahesh machine, désormais établie en Hollandique plaine, voulait tous nous faire léviter le cul plus haut que notre chaise. Ca s’appelle la lévitation en petits bonds de cabris qui crient tantôt "l’Europe ! l’Europe !" si vous êtes gaullien et si vous voulez. Le bide quoi !

On vit bien des tas de petits movies et des photos truquées, pour nous dire que ces gens-là de la Mahesh Society volaient. Mais on subodora vite qu’ils volaient plus nos économies, qu’ils éployèrent leurs ailes de leurs postères culiers qui n’en avaient point d’ailerons pour fendre les airs.

Cette philosophie hindoue s’inspirait des "siddhi" tantriques, qui sont des sortes de pouvoirs magiques que le yogi acquiert par la méditation. Il faut reconnaître que dans les textes référents en Inde, la part symbolique est manifeste. Car ces pouvoirs signifient plus manifestement des états de la psyché. Plutôt qu’ils seraient des pouvoirs du corps lui-même. Il reste qu’avec nos portables et toutes nos techno-sciences d’aujourd’hui, la télépathie et d’autres "siddhis" sont quasiment parvenues à être réalisées dans la nature. Ce qui ne laisse pas d’être troublant. Comme si les anciens rishis ou "voyants" hindous avaient eu la prémonition de notre société assez atlantéenne ou magique.

Le gourou aux apparences de pauvreté abusive et de faux ascète laisse tout un business immense après avoir démarché beaucoup de naïfs et de crédules pour en obtenir des dons... un vrai politique quoi ! Ce fut donc un maître ès arnaques fabuleux. Comme l’orient sait nous en fournir une ou deux fois par siècles, et parce que nous le voulons bien.

Soyons juste pour achever cette nécro, il sut tout de même les payer en retour par la part du rêve qui est une rédemption en soi. Et peut-être y a-t-il quelque joyau bien caché dans ce chaudron gluant et mal lavé qu’est la vie, qu’il faut bien quitter quand on en a fait le tour... de magicien un peu...

Saturday, February 02, 2008

Le mariage de Carla et Sarkozy est consommé

C’est fait ! Sarkozy et Carla se sont mariés ce matin à l’Elysée. Et par le biais du maire du VIIIè arrondissement, François Lebel qui a scoopé la nouvelle fraîche, par toutes fuites judicieusement coquines.

Selon ses termes, il aurait "marié deux électeurs du VIIIè arrondissement qui habitent au 55 rue du Faubourg Saint Honoré". Et comme nous savons tous que ce n’est pas la poissonnière du Pont-Neuf qui vit là, la chose fut entendue.

Le tout de la festivité connubiale s’est passé genre bien, et au premier étage de l’hôtel particulier néo-classicisant et même un peu rococo. Il y avait, dans la foule rassemblée, que vingt personnes triées sur le volet roulant des connaissants les plus proches sinon intimes. Ce qui va de soi pour une cérémonie secrète, dont on devait apprendre la réalité après les douze coups de minuit du conte fabuleux.

La radio RTL a annoncé le scoop en fin de matinée, ce samedi. Et on ne vit pas aucune foule en presse devant l’Elysée, pour commettre aucune révolution anti-people, ni aucune charrette, non-plus que de guillotine qu’on nous promettait pourtant sur le net toujours en révolte contre Sarko premier. Ce fut un mariage comme on en procède tous les samedis en France et dans toutes les communes, dont la commune de Paris... mazette encore un nom de révolution !

Nicolas Bazire pour Sarkozy et Mathilde Agostinelli pour Carla furent les témoins de ce duel amoureux qui fera des étincelles sur plus d’un an. L’un des témoins vient de la sphère goitreuse de Balladur l’Edouard, et l’autre témoin sort tout droit de la sphère Prada du plus chic italo-parisien.

Le porte-parole de l’Elysée Martinon en est resté muet de commentaires interdits. Tout comme la blogosphère qui est quand même restée scotchée au papier peint du boudoir élyséen. Manifestement, le Président a su prendre tout le monde de court et dans l’alcôve même. Ce qui est fort pour un petit grand homme. Et Lebel a juste lâché que la mariée était en blanc... ça alors ! et que le marié n’était pas mal non plus.

Par ce fait de cette petite fête historique, Sarkozy vient de rallier la tradition des deux Napoléon, le prime et le tierce, qui se marièrent tous deux (mais pas entre eux) dans le cours de l’exercice de leurs fonctions les plus hautes qu’il se puisse trouver en France.

C’est grand merveille d’histoire, que ces mariages people de la politique qui savent divertir les masses émues par l’exposition à la montre publique des minutes de la vie présidentielle qui en jet-sette pas mal.

Ainsi donc, il nous reste à souhaiter aux deux époux qu’ils se laissent à glisser sur le plus aimanté promenoir qui sait mener au bonheur.