Saturday, February 09, 2008

Sarkozy porte plainte contre le journalisme voyou

Nous y sommes rendus, les sabres sont tirés au clair entre les journalistes et le Président de tous les Français. Thierry Herzog, qui est l’avocat du citoyen Nicolas Sarkozy, vient de déposer plainte pour "faux et usage de faux et recel" et au pénal. C’est donc que l’affaire du pseudo sms de Sarkozy, lancé à Cécilia son ex, est une affaire grave et qu’elle ira à son terme le plus amer.

Rappelons que le site internet du Nouvel Obs avait élégamment posté que Sarkozy aurait adressé un sms à Cécilia en lui enjoignant que si elle revenait il annulerait tout, avec Carla s’entend. Ajoutons, que sans donner la moindre preuve de cet envoi, le Nouvel Obs ne visait pas moins que de frapper au coeur de cible de l’union du chef de l’Etat avec la bellissime et sismique Carla. Qui en douterait le plus le moins ?

Tout ce montage manifeste la frénésie de jalousie et de haine publique qui rode dans les couloirs ténébreux du net, après les élections de la gauche et du centre manqués. Et toutes ces masses s’entre gluent en des trains de revanche pulsionnelle et fantasmatique. Certes, c’est une forme de neuf courant révolutionnaire, mais uniquement relégué au net. Et la terreur n’est pas loin.

Car les institutions de journalistes s’y mettent. En revendiquant qu’un journaliste aurait tous droits de dire tout et sans jamais en apporter la preuve. Et s’il y avait diffamation ?

Par ainsi, les prospecteurs d’avenir disaient probablement vrai tantôt, quand ils voyaient la sphère journalistique aller à sa dérive, quand elle s’alliait aux méthodes des pseudo journalistes qui se voulaient plus citoyens en usant de la rumeur et de la diffamation. On dirait que le journalisme basculant sur le net en aurait, dans le même temps, pris tous les plis et replis les plus obscurs de la Grande Araigne qui traque sa proie au coeur de sa toile tendue de mille fils de toutes rumeurs et des calomnies anonymes.

C’est une forme d’arme cybernétique qui est mise en oeuvre chargée à vif et qu’elle est pointée par un anonyme puis par des foules d’anonymes, qui confondent la liberté d’expression avec le lynchage collectif. Car il y a une immensité de vastitude entre la situation en France, d’aujourd’hui, et les conditions de vies d’avant la Révolution Française. D’autant que Louis XVI n’était pas le pire des rois de France. Et même qu’il était en mouvement prompte pour effectuer de grands changements. Car la révolution était bien née dans les cercles d’intellectuels assez près des nobles, souvent même chez eux.

C’est donc le caractère précipité et non réfléchi de la calomnie contemporaine qui est un danger contre lequel la victime se doit de se défendre, comme il convient. Et la Presse reproche même à la victime qu’elle oserait se défendre un peu. C’est-à-dire que la Presse désire le simple dictat de ses affirmations et sans qu’elle ait jamais à les prouver. Alors, que dira-t-elle demain ? Et de chacun de nous ? Que puis-je faire contre un journaliste qui affirmerait mensongèrement, que j’aurais posté un sms d’une nature avilissante qui saurait ruiner ma réputation et qui ruinerait les liens que je couds ardemment avec ceux que j’aime ?

Il ne fait plus aucun doute, que des forces conjointes de potentats de Presse se liguent pour renverser le Président des Français, et qu’ils oeuvrent d’ensemble en l’attaquant dans ce qu’il a de plus cher, soit sa famille. Pour le pousser à ce qu’il se défende et pour que la Presse puisse dire à l’ensuite, que Sarkozy attaque et donc qu’il censure. Quand il voudrait juste rétablir la vérité. Ce que chacun des citoyens d’entre nous ferait à ce degré de vilenie.

Car enfin, si ce sms était vrai, le Nouvel Obs n’aurait rien à craindre. Et il suffirait que ce journal reconnaisse sa stupidité d’avoir tenté de nous faire croire à une histoire aussi invraisemblable qu’inconvenante. Mais sur le net, le ton est monté à tel degré de revanche que plus personne ne fait dès lors attention aux excès qui y sont édités à la montre publique chaque jour. Et tout par le fait de l’accoutumance à ces imprécations qui sont une violence faite au lecteur, et pas de l’information. Car si Ségolène avait gagné les élections, ou Bayrou, les mêmes, qui diffusent cette haine, seraient immanquablement outrés par tant de destruction jetée dans leur camp. Ce pendant que la Presse, qui leur est favorable, jette la destruction dans le camp adverse et que tout ceci est de la revanche politique.

Il reste qu’à ce petit jeu-là, le journalisme se disqualifie par l’abondance d’infos erronées qui font plus certainement fuir le lecteur normal, qui est en cherche de vrais infos. On constate bien cette fuite du lectorat sérieux sur des sites du journalisme citoyen qui s’alimentent trop de théories du complot à rallonge comme aux parcs à thèmes des tyrannosaures, qui doivent assurer le spectacle tous les jours.

Quel lecteur ne comprendrait-il pas, qu’il est inadmissible de s’attaquer ainsi à un seul homme, serait-il le plus grand monarque du monde, ce qui est loin d’être le cas en l’occurrence. Comme il est inadmissible de diffuser des communications qui sont d’ordre privé et de faire passer ces procédés de délinquants pour du journalisme. C’est une forme du despotisme et de la terreur qui se mettent en oeuvre sur le net.

Car enfin, on en viendrait presque à redouter de demander à un journaliste qu’il s’explique sur ses propos à vocation manifeste et exclusive de nuire, et jamais d’informer. On redouterait plus encore de leur opposer la critique, comme je le fais ici de cette main. C’est tellement affligeant de voir le journalisme qui devient du journalisme voyou. Et tout par l’influence de la blogosphère, qui favorise ouvertement ces pratiques non-républicaines et non-démocratiques.

La Justice passe...

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