Thursday, October 25, 2007

Obama moins gay qu’évangéliste.




Le sénateur de l’Illinois et candidat démocrate à la Maison Blanche, Barack Obama vient de mettre le feu aux foudres des organisations pour la défense des homosexuels aux Etats Unis. En effet, Obama avait mis en oeuvre une tournée de concerts de chants gospel pour draguer à mort l’électorat des évangélistes noirs.

Et dans le même temps, que Hillary Clinton fait un malheur en Caroline du Sud, où elle ratisse large toute la communauté noire pour faire la nique à Obama, qui est son rival dans ces débats exquis pour le leadership du Parti Démocrate. Ne rions pas, en face c’est tout pareil chez les Républicains.

Pour son malheur mal anticipé, Obama avait invité un chanteur Donnie McClurkin qui chante parfois et en coulisse de drôles de chansons, dont celle-ci : "l’homosexualité est une malédiction qui ne saurait être guérie par la prière". Voilà qui est dit sans détour ni nuance, mais avec une franchise assassine dans le pays prompte au lynch.

Aussitôt, le Président de "Human Rights Campaign", Joe Solmonese a frappé du poing sur son portable et il a exigé d’Obama qu’il boute ce crooner à femmes dans la salle d’attente de la campagne. Mais, Obama n’aime pas qu’on commande à ses manières d’apprécier les homosexuels. En conséquence, il a choisi l’option d’inviter un religieux éminent et ouvertement gay, le Révérent Andy Sidden. Pour qu’il ajoute à ce concert, qui tourne au règlement de compte dans une fervente boîte gay, ses points de vues sur le sujet. Et que la conversation sur scène fasse vite oublier ces dissensions, qui se sont déjà étendues au net et par tout le monde, jusqu’ici mazette !

Il reste que cette affaire de moeurs légères a finalement bien démontré que les évangélistes ne seraient pas moins éloignés du pouvoir, si les Républicains les plombaient plus encore, avec leurs guerres fratricides pour la conquête de la seule chaise du pouvoir à la Maison Blanche. Car Obama y introduirait aussi les évangélistes à White House. Sinon Hillary Clinton s’en chargerait exquisément puisqu’elle les revendique d’une même main.

Bien sûr, la chose s’est achevée par un beau discours plein d’idéal, et dans lequel Obama confirmait qu’il luttait contre l’homophobie, qu’il n’avait même jamais vue. Et ce pendant qu’il laissait toute voix et vocalises à McClurkin dans les concerts du drôle de gospel électoral.

Demian West

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