Saturday, January 05, 2008

Britney Spears le Drame



Le cirque people autour de Britney Spears tourne désormais au drame familial et public. En effet, la starlette mondiale passera 72 heures dans une clinique psy, pour qu’on veille à ce qu’elle n’attente pas à sa vie. Mais tout ceci sans le dire, car on affirme dans le même temps, que Britney n’a pas menacé de se suicider.

L’affaire est classique et elle prend une dimension énorme, parce qu’elle concerne une personnalité controversée et pourtant très admirée. Britney, qui a divorcé de Kevin Federline en novembre 2006, a perdu la garde de ses deux enfants, Sean Preston qui a 2 ans et Jayden James âgé d’un an. Et pour la raison qu’elle aurait manifesté un comportement peu propice pour prétendre à être une bonne mère.

On se souvient que les journaux en avaient fait leur nourriture bien grasse et pour leur bonne santé. Quand ils diffusaient les photos de la star en des poses étranges au volant, et très frivole avec la sécurité de ses enfants. Aussi, les autorités l’ont-elle accablée d’obligations à des dépositions humiliantes, selon les propos de Britney. En d’autres termes, elle vient de craquer. Un peu aidée par des substances mêlées et décelables uniquement à son comportement désordonné.

Mais bon, comment pourrait-on encore faire la différence, entre ce jeu auquel les médias la contraignent, pour qu’elle puisse assurer sa carrière, et la réelle souffrance d‘une mère. A la manière d’une Paris Hilton qui a dû jouer à lui piquer son Ferderline, il y a peu, pour assurer son leadership sur les glossy covers.

Le clash définitif s’est produit vendredi, quand l’équipe de Ferderline a voulu reprendre les enfants à l’issue de leur visite chez Britney. Elle a refusé de les rendre. Puis elle a séquestré les gosses, depuis 20 heures jusqu’à minuit. Et sans égard pour les flics, qui lui demandaient poliment de restituer son bien à Federline. Les temps sont durs pour les mères célibataires avec un puis deux enfants...

Le tout s’acheva en une scène d’enlèvement au sérail très psy, par la police flashée par la telly genre grand écran. Où l’on vit la belle Britney emportée comme une Sabine par les troupes romaines, droit vers le templion blanc pour sa propre sauvegarde.

On dira ce qu’on voudra de Britney Spears, mais elle a montré ses tripes bien humaines quand elle a crié toute sa douleur, puisqu’on lui a pris ses enfants. C’est donc qu’elle les aime. Comme toute mère se sait le faire. Et c’est un état plutôt qu’une intention ou une manoeuvre, et jamais une feintise. Et tous ceux, qui ont une mère, en sauront autant sur ce sujet d’importance, et donc sur cette injustice trop cruelle pour Britney.

La société éblouie est, dans le même temps, honteuse de son sentiment d’admiration pour le phénomène people, dont elle refoulerait la culpabilité. Finalement, tout ceci ressemble assez à une sorte de revanche de l’ordinaire sur le people qu’il faut finalement humilier... pour enfin vivre intensément et se sentir quelqu’un à la même hauteur, toutefois bien rabaissée...

Demian West

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