Sunday, January 06, 2008

Carla recule le mariage


Closer l'annonce froidement : Carla Bruni attend pour donner sa réponse à la demande en mariage de Sarkozy. Que ce passe-t-il ? pour qu'un tel temps d'arrêt, comme de stupeur, vienne frapper la quasi lune de miel que nos deux colombes prolongent dans le site de l'architecture rêvée de Petra, en Jordanie.

Certes, le couple vit une romance d'amour véritable. Du moins ce que quiconque pourrait en vivre à tel premier rang de pouvoir pipolitique, dans une nation de buzzeurs endémiques en France. Par ailleurs, comment ne pas comprendre notre ami et chic Président Sarkozy, qui veut certainement se garder la belle dans une chambre dorée, qu'on l'appelle tantôt la prison dorée élyséenne. Cécilia a bâti une thèse sur ce sujet, et diffusée dans tous les médias mondiaux, il y a peu.

Aussi, la belle Carla s'est-elle déclarée à reprise, très encline aux relations multiples et selon son bon plaisir qui est grand. Comme une déclaration de liberté qui sonne assez proche des manifestes des Etats, qui voudraient s'auto déterminer comme il convient. Et là, c'est l'Etat le plus puissant du monde auquel Sarkozy voudrait mettre quelques fers, quand bien même ils seraient les plus doux et dorés.

Souvenons-nous du battement de cils de Cléopâtre, qui fit chavirer tout l'Empire Romain. Empereur et seconds, jusqu'à tout le forum contendu vers ses lèvres de la femme souveraine, qui diffusa l'opium de l'amour lascif et oriental, qui sut déviriliser et asservir la première puissance militaire et politique. Et ce fut en Egypte.

Des ouvrages entiers et reliés de rubans roses et fragrants ne suffiraient pas à donner toutes les minutes de ces jeux de l'amour et de la politique, aujourd'hui la pipolitique, qui ont façonné notre monde carnassier, qui tourne ses mâchoires par le fait de la libido et du pouvoir que la pulsion sexuelle cherche et donne.

On se doute bien, que pour Sarkozy l'homme pressé... de séduire tout le théâtre politique, c'est un crève-coeur de devoir attendre à la porte de la chambre d'une si belle femme. Si qu'il en oublierait son pouvoir de la femme, qui est plus grand que le pouvoir politique. D'autant plus que la top-model est une vraie artiste. Et que ces oiseaux-là sont considérés par l'homme du commun de l'ordinaire, comme des étranges assez fantasques. C'est-à-dire que nul ne saurait les enfermer dans quelque idéologie, ou dans quelque service même de l'Etat, et moins encore dans des rôles de tapisserie décorative de second plan, qui finissent par lasser les plus belles âmes amoureuses.

Finalement, et c'est heureux, quand Carla demande un peu de temps pour dire "oui" au mariage, c'est aussi la plus signifiante preuve qu'il y aurait de l'amour véritable, qui craindrait de s'envoler aussitôt qu'il passerait dans les règles compassées de la mairie. Ces cérémonies qui mettent la clé au cou, n'embourgeoisent-elles pas les plus vifs sentiments, vers des défaites prévisibles de l'amour, et annoncées par tous les romans du plus savant XIXè siècle.

Demian West

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