Tuesday, February 27, 2007

Bayrou allume les feux de Marianne




En un mot comme en cent : Bayrou était bon hier soir.


Comme un félin connoisseur des meilleurs agréments du confort intellectuel et moral, il s'est d'abord espacé dans la place froide (je veux dire TF1) tout par le fin tremblement de sa prudence. Ce que d'aucunes pensées médiatiques et serpentines interprèteront ce matin comme une anxiété toute empreinte d'incertitudes. Encore les préjugés médiatiques qui vous coupent et saucissonnent les invités comme le repas même qu'on devrait servir aux téléspectateurs convives. Alors qu'ils préfèrent des viandes bien plus tendres, pour parfournir leurs soirées intimes.


Puis, tout le bâtiment bascula vers un débat plus tendu, mais tout par les nerfs du discours et des réponses de Bayrou, qui savait toujours se fendre hors du piège qui lui était proposé. Aussi, vit-on des sourires très-apaisés de pouvoir débattre avec un vrai tribun, comme s'il fut issu des joutes antiques à échelle plus humaine. Oui ! Bayrou est un temple grec plus qu'il serait un monument romain. Car, il expose une complexion d'expressions à échelle humaine, et non qu'elle serait hors d'échelle pour manifester un pouvoir contraignant sinon écrasant, à la fin.


Il dit calmement la nouvelleté politique : qui serait la bonne goubernaille entre droite et gauche, et avec ceux qui seraient en accord d'ensemble : Comment l'opinion ne pourrait-elle voir que c'est ainsi qu'on gouverne, qu'on gère et qu'on entretient sa maison comme on le ferait au plus haut rang des Etats ? C'est l'évidence de l'homme à l'embesogne de son métier qu'il connaît et qu'il le pratique vraiment. Et dont on voit surtout qu'il ne se soucie jamais des pointes qui, ne voudraient pas si critiquer son projet, mais qu'elles tenteraient surtout de nuire et de ralentir ou d'abaisser cettui qui a su mettre en oeuvre une idée, grande et simple et donc classique, que ses détracteurs n'ont pas su distiller dans leurs tripes de cerveaux. Tout-à-l'affaire qu'ils mènent, de leurs gains personnels et des traffiques cachées pour s'assurer le lendemain de leurs ambitions, qui leur file déjà entre les doigts comme un sable au-travers d'hommes perdus dans leur désert d'acier et de verre.


A la fin de l'envoi, Bayrou emporta le conteste, quand il accepta la demande d'une alsacienne qui voulut passer une journée à ses côtés. Un peu comme si Marianne lui avait dit qu'elle lui promettait tous ses feux, pour dans quelques cinquante jours...


Demian West

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